Tigre du pieris Nématodes des feuilles Otiorrhynque Acariens Chenilles défoliatrices Psylles Pucerons Cochenilles Cicadelles
Phytophthora Cinnamomi Fausse cloque M arssonina M ildiou Rouille
Retrouvez les BSV sur le site de la Chambre Régionale d'Agriculture ou le site de la DRAAF www.bulletinduvegetal.synagri.com http://draf.bretagne.agriculture.gouv.fr.
Une attaque importante de tigre du pieris est observée dans une pépinière des Côtes d'Armor provoquant des chutes de feuilles. Cet endroit était déjà infecté par ce ravageur l'année dernière. A noter la présence d'une jeune colonie de tigre sur pieris dans un jardin amateur dans le Morbihan sans conséquences pour les plants atteints.
Lorsque l'attaque n'est pas généralisée il est possible de lutter méca niquement contre ce ravageur en supprimant et brûlant les rameaux infestés. Les auxiliaires comme les chrysopes et les puna ises prédatrices peuvent limiter le développement des t igres.
De nouvelles contaminations de nématodes des feuilles sont localisés dans deux jardins du Morbihan. Le ravageur est en progression car le jeune feuillage est atteint, présentant des déformations assez marquées.
Des morsures d'adultes sont localisées à faible densité sur hortensia dans deux structures, une dans le Finistère et l'autre dans les Côtes d'Armor sous abris. Des dégâts d'adultes sont aussi notés sur rhododendron en extérieur dans un jardin sans grandes conséquences.
Ce ravageurs est en ex pansion ces derniers jours sur l'ensemble de la région principalement sous abris. De nombreux petits foyers sont comptabilisés dans 33 % des pépinières visitées sans pour l'instant créer de dégâts importants. Seul un cas sur choisya dans les Côtes d'Armor, présente des symptômes problématiques pour la culture. Les principaux végétaux concernés sont: choisya, hortensia, ceanothe, euphorbe, daphné et sorbaria.
Les prévisions météorologiques nous annoncent un temps chaud et sec, conditions idéales de développement de ces ravageurs. Il est donc très important de surveiller de près les cult ures et plus particulièrement les plantes qui ont déjà été confrontées à ces parasites (a nciens foyers).
La pression des tordeuses de l'œillet est en augmentation cette dernière quinzaine créant des dégâts importants dans certains cas (Forte défoliation sur l'ensemble des plants des lots concernés). On retrouve ce ravageur sur toute la région sur choisya, acacia, rosiers, griseline, hibiscus, polygala et azalées.
L'activité des pucerons est en augmentation sur ces quinze derniers jours. 45 % des endroits visités sont concernés par ce ravageur. On retrouve de nouvelles contaminations de végétaux sur les quatre départements sous abris et en extérieur en production et en jardins amateurs. Les situations sont contrastées, dans certains cas on ne note que quelques individus, tandis qu'à d'autres endroits des foyers importants sont observés avec présence d'ailés et symptômes significatifs. Les principaux végétaux concernés sont: Rosier, rhododendron, pittospore, bambous, photinia, viburnum et hêtre. La présence d'individus ailés combinée a vec des prévisions mét éorologiques favorables (temps cha ud et sec) augment e le risque de voir se développer de nouvelles colonies da ns les jours à venir.
La pression de ce ravageur est en augmentation dans le Finistère, les Côtes d'Armor et le Morbihan. 33 % des structures visitées sont concernées par ce ravageur. Ainsi on en observe sur plusieurs végétaux: pittospore, acacia, eucalyptus et eleagnus. On y retrouve principalement des adultes ainsi que des larves créant la plupart du temps des dégâts acceptables sous abris et en extérieur.
Quelques colonies de cochenilles sont observées dans le Finistère et les Côtes d'Armor dans 7 structures sous abris et en extérieur sans engendrer de dégâts importants. Les végétaux concernés sont: agapanthe, magnolia, viburnum et phormium. On remarque aussi quelques individus sur choisya dans le Morbihan dans un jardin amateur.
Deux attaques de cicadelles sont relevées dans le nord Finistère sur phlomis. Des larves ainsi que des adultes sont observés. Les symptômes sont localisés mais importants (Feuillage très marqué)
Malgré la baisse des populations de syrphes, l'activité des auxiliaires est bien marquée sur cette dernière quinzaine. Ainsi on observe régulièrement des larves et adultes de coccinelles principalement sur foyers de pucerons. Des pucerons parasités par des micro hyménoptères sont aussi observés mais en nombre restreint. A noter un fort parasitisme de pucerons par un champignon entomophtorale dans une structure du Morbihan enrayant à 90 % l'attaque de pucerons pourtant très importante
(plusieurs centaine d'individus par plants)
Cette maladie est faiblement présente. On ne retrouve que quelques plants de rhododendron atteints dans une structure des Côtes d'Armor.
Deux cas de fausse cloque sont notés sur azalée dans le Morbihan (jardin amateur) et le Nord des Côtes d'Armor
(pépinière). Ces attaques restent acceptables.
Lorsque les dégâts de fausse cloque sont repérés rapidement, il est importa nt de couper les rameaux infestés et de les détruire.
Des attaques de marssonina sont relevées dans une structure du Finistère sous abris et en extérieur ainsi qu'en jardin amateur en extérieur sur rosier. Ces attaques restent faibles.
Cette maladie est présente sur hébé (abris) dans une structure du Finistère provoquant de faibles dégâts.
Le temps chaud et sec prévu pour les jours à venir devra it ralentir cette maladie.
On observe des attaques de rouille sur rosiers (abris et extérieur) ainsi que sur heuchère (abris) dans le Finistère, les Côtes d'Armor et le Morbihan (jardin amateur) causant les premiers dégâts (taches + décolorations feuillage).
Cette maladie strictement foliaire est due à un champignon, elle est aussi appelée black rot. Elle est couramment présente sur l'ensemble du territoire et se développe sur les deux espèces de marronniers les plus plantés: le marronnier à fleurs blanches et celui à fleurs roses.
Au printemps, de petites taches claires, parfois translucides apparaissent sur les folioles. Fin mai début juin, ces tâches d'abord limitées à une partie du foliole, s'agrandissent puis deviennent irrégulières et virent au brun rouge. Elles s'entourent ensuite d'un halo chlorotique jaune-verdâtre qui contraste avec la teinte vert foncé des folioles. Les folioles les plus atteintes finissent par s'enrouler et se nécrosent totalement. Lors d'attaques graves, les feuilles peuvent tomber en plein été ce qui provoque un affaiblissement général du plant. I l semble que les marronniers adultes supportent relativement bien une ou plusieurs attaques. En revanche, les jeunes plants de pépinière ou à peine installé peuvent être gravement fragilisés.
Le champignon responsable, Guignardia aesculi, se développe plus particulièrement en période humide: un printemps pluvieux lui est très favorable.
Il passe l'hiver sous forme de périthèces dans les feuilles tombées au sol. En avril, les spores sont libérées et transportées par le vent. Un mycélium se développe alors dans les tissus végétaux infestés et forme des pycnides à la surface des feuilles. Ces fructifications printanières sont à l'origine des contaminations secondaires puisque les spores qu'elles libèrent infectent les autres feuilles en mai-juin.
Ce mycélium donne naissance au stade hivernant que constituent les périthèces.
Prophylactiques:
- Ramasser et bruler les feuilles mortes tombées
- Eliminer les feuilles les plus proches du sol (branches basses)
DAnimateur inter-filières L’ensemble des observations contenues dans ce bulletin a été réalisé par les parte-naires suivants : Pépiniéristes, Hervé LE SANN (Technicien indépendant), CATE, Ré digé par : ST EPP, FREDON Bretagne, Conseil Général D’Ille et Vilaine FREDON Bretagne 5, Rue A de St Exupéry 35235 T HORIGNE FOUILLARD Contacts : ire ction de Publication Chambre Régionale d’Agriculture - Julien KERVELLA : Animateur Cultures Ornementales et Zones non Agricole ZAC Atalante Champeaux 35 042 RENNES 02 98 26 72 13 Tel : 02 23 48 23 23 Contact : Alix DELEGLISE Comité de Rele cture : CATE, Hervé LE SANN (T echnicien indépendant), |
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle La Chambre Régionale d’Agriculture dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces déci-sions sur la base d’observations réalisées eux-mêmes dans leurs cultures et/ou sur les préconisations de bulletins techniques |