Cochenilles: Nombre de foyers en augmentation
AUXILIAIRES:
MALADIES :
Pyrale du buis: Dernier vol en cour
Activité en baisse
Oïdium: Pression sur l'hortensia
Thrips Acariens Tigre du pieris Pucerons Pyrale du buis Tordeuse de l'œillet Autres chenilles défoliatrices Cicadelles Cochenilles Processionnaire du pin Processionnaire du Chêne
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Oïdium Phytophtora cinnamomi Mildiou Armillaire Marssonina Rouille blanche Septoriose
Retrouvez les BSV sur le site de la Chambre Régionale d'Agriculture ou le site de la DRAAF www.bulletinduvegetal.synagri.com http://draf.bretagne.agriculture.gouv.fr.
La présence de thrips est faible en ce moment, seule une attaque est notée dans une structure du Finistère, en production sous abris sur chrysanthème, créant de faibles dégâts.
Quelques foyers d'héliothrips sont observés en production sous abris et en extérieur sur azalée, laurier tin, magnolia (29 et 22) et en jardins amateurs sur laurier palme (29 et 56). Les symptômes sont plus marqués en jardins amateurs qu'en production.
Méthodes de lutte:
Lutte mécanique:
Le binage permet de perturber la nymphose des thrips
Lutte biologique:
Principaux auxiliaires commercialisés: acariens prédateurs (Macrocheles robustus, Amblyseius swirskii, Amblyseius degenerans, Amblyseius cucumeris), insectes prédateurs (Orius insidiosus, Orius laevigatus), nématode
(Steinernema feltiae), champignon
(Verticillium lecanii)
Ces ravageurs sont toujours actifs, une légère augmentation de la fréquence d'observation est même notée en production sous abris, créant de faibles dégâts dans certains cas. Les principaux végétaux concernés sont: Grevillea, choisya, hortensia, pittospore, ceanothe, genêt, anisodontea, phormium, skimmia, crinodendron, gardenia, olivier.
Les prévisions météorologiques nous annoncent un temps clément avec des températures douces en journées. Il est donc conseillé de bien observer les foyers existants pour éviter tout développement.
- Favoriser la faune auxiliaire naturelle (acariens prédateurs, punaises prédatrices, chrysopes )
Principaux auxiliaires commercialisés: acariens prédateurs (Amblyseius californicus, A. cucumeris, A.degenerans, Phytoseiulus persimilis), cécidomyie
(Feltiella acarisuga) et punaise prédatrice (Macrolophus caliginosus).
- Vide sanitaire
- Désherbage des serres et aux abords des cultures
La présence de tigre est toujours remarquée en jardins amateurs, espaces végétalisés et à moindre mesure en pépinière, dans le Morbihan et le Finistère sur pieris principalement, mais également sur azalée et rhododendron. Certaines attaques peuvent être importantes se traduisant par une décoloration du feuillage et dans les cas les plus poussés, par la chute de feuille.
L'activité des pucerons est en augmentation ces quinze derniers jours. Ainsi on relève des attaques de pucerons en production sous abris dans le Finistère, les Côtes d'Armor et le Morbihan. Dans 50 % des cas, les premiers dégâts sont observés (enroulement de feuilles, miellat). Dans les cas restant seule leur présence est noté. Les principaux végétaux concernés sont: sauge, pittospore, photinia, camélia, chrysanthème, arbutus, bambou, acacia, pieris, ciste, hibiscus, gardenia, trachelospermum. En jardin amateur, plusieurs foyers sont notés dans un jardin du nord Finistère sur rosier comportant une trentaine de plants.
Si vous possédez du buis il est fortement conseillé d'inspecter ceux-ci deux fois par semaine, pour une détection précoce qui permettra d'enrayer plus facilement le ravageur et qui permettra de limiter les dégâts. Il faut souvent écarter les feuilles pour inspecter le cœur de l'arbuste.
Différents moyens de lutte sont envisageables:
Mettre en place des pièges à phéromones qui permettent de capturer les mâles, donc limiter les fécondations de femelle et ainsi être avisé de leur présence pour une mise en alerte Afin de limiter l'apparition des premières chenilles au mois de mars, il est possible d'enlever et de brûler les cocons d'hivernages présents sur les buis du mois de novembre au mois de février couvrir des pieds sains d'un voile d'hivernage ou équivalent pour éviter qu'ils ne soient contaminés à leur tour
Quelques chenilles sont observées dans le Sud Finistère. Le ravageur a colonisé une bonne partie du cette zone car des foyers ont été observés à la pointe de Penmarc'h.
Un réseau de piégeage de la pyrale du buis à l'aide de phéromones a été mis en place sur 6 communes: Plougoulm (29), Plougastel Daoulas (29), Paimpol (22) Auray
(56), Muzillac (56) et Vannes (2 sites) (56).
Aucun papillon n'a été piégé à Plougastel Daoulas, Paimpol et Plougoulm depuis le début du suivis. Le dernier vol de l'année est en cour et aura été le vol le plus important en 2018.
Utiliser un aspirateur pour retirer les chenilles des buis Couper les parties atteintes et les brûler Si vous possédez des haies de buis ou des buis de grandes tailles, vous pouvez secouer ou frappez vos buis avec un bâton. Les chenilles étant sensibles aux vibrations, elles tomberont au sol. Pour faciliter le ramassage, disposer au préalable un filet ou un tissu au pied vos buis. Vous pourrez ensuite ébouillanter, écraser ou bruler les chenilles Lâcher des hyménoptères parasitoïdes oophages Si une de vos plantes est touchée ou en cas de capture d'un papillon dans un piège, vous devez informer le voisinage de la présence du ravageur Utiliser du bacille de Thuringe en lutte biologique et recourir à des mesures curatives chimiques en cas de nécessité seulement Des actions collectives de surveillance et de traitement sont indispensables pour limiter la propagation de la pyrale du buis La lutte chimique est possible mais est à limiter car elle impacte les autres insectes
La pression chenilles de tordeuse de l'oeillet est faible en ce moment malgré le nombre d'adultes piégés depuis plusieurs semaines. Seuls deux cas sont notés en production, un sur callistémon en extérieur dans les Côtes d'Armor (Présence de chenilles sans dégâts) et l'autre sur olivier sous abris dans le Finistère (Défoliations légères).
Un réseau de piégeage de la tordeuse de l'œillet à l'aide de phéromones a été mis en place sur 4 communes: Plougoulm (29), Plougastel Daoulas (29), Muzillac et Saint Anne d'Auray (56) Depuis le pic de vol relevé en août, le nombre de papillons piégés a baissé mais reste stable et assez élevé:
Des attaques de chenilles indéterminées sont recensées en production, sur chrysanthème (pression moyenne dans le Finistère et les Côtes d'Armor), sur choisya (56) et sur hébé
(22) engendrant des défoliations localisées. Deux attaques de Duponchelia fovealis sont relevées sur pe-rovskia et photinia dans une pépinière du Finistère sans conséquences pour les plantes. En jardins amateurs plusieurs cas d'attaques de chenilles sont observés sur géranuim dans le Morbihan engendrant de fortes défoliations. La chenille suspectée serait la nocturelle Autographa gamma.
Trois attaques de cicadelles sont relevées dans le réseau, sur rhododendron (29), sauge (22) et romarin (56). Les premiers dégâts sont notés sur sauge se traduisant par de multiples piqûres d'alimentation, le reste des attaques est insignifiant.
La pression cochenilles est en augmentation sur ces dernières semaines. Ainsi on observe plus fréquemment, en production sous abris, des cochenilles qui, dans la plupart des cas n'engendrent pas de dégâts importants. Les principaux végétaux concernés sont: phormium, laurier tin, camélia, rhododendron, citronnier, azalée, laurier sauce, sarcococca, pieris, magnolia, cordyline, gardenia, sambucus, hortensia, miche-lia.
Il est très difficile d'enrayer un foyer de cochenilles, il est donc fortement conseillé de bien observer les cultures pour pouvoir intervenir tôt.
En méthode de lutte préventive, il existe des pièges à phéromones afin de détecter la présence des mâles adultes et donc de limiter les accouplements. En méthodes de lutte curative, la lutte chimique est utilisable, consulter le site internet http://e-phy.agriculture.gouv.fr/ La lutte mécanique par le nettoyage manuel à l'eau savonneuse ou à l'alcool à 10% peut s'avérer efficace. La lutte biologique peut être mise en place, voici les principaux auxiliaires commercialisés:
Contre les cochenilles farineuses: insectes parasitoïdes (Anagyrus pseudococci, Leptomastix dactylopii, Coccidoxenoides perminutus) insecte prédateur
(Cryptolaemus montrouzieri)
Contre les cochenilles à bouclier: insectes parasitoïdes (Aphytis melinus, Encarsia citrina), insectes prédateurs (Chilocorus nigritus, Rhizobius lophanthae)
Contre les cochenilles à carapace: insectes parasitoïdes (Coccophagus lycimnia, Metaphycus flavus, Mi-croterys flavus) Il est très important de déterminer l'espèce de cochenille à cibler afin d'adapter le choix de l'auxiliaire.
Le piégeage des adultes mâles de la processionnaire du pin a débuté en semaine 23 et s'est terminé en semaine 39. la totalité des pièges n'ont pas été posés en semaine 23. Les communes où sont disposés les pièges sont les suivantes: Le Faou (29), L'Hôpital Camfrout (29), Serent (56), Muzillac
(56), Châteaugiron (35), Saint Malo (35).
Les premiers papillons ont été capturés la semaine du 15 juin. Le nombre de papillons piégés a vraiment augmenté à partir de mi juillet. Le pic de vol est relevé la semaine du 3 août. Par la suite le nombre de captures a fortement baissé à partir de mi août.
Cette année la moyenne de capture par piège aura été de 63 papillons. Cette moyenne est à prendre avec des pincettes car quelques anciens lieux de piégeages n'ont pas été suivis cette année. Voici les moyennes de papillons capturés par piège les années précédentes:
2011: 69 papillons / piège en moyenne
2012: 30 papillons / piège
2013: 45 papillons / piège
2014: 22 papillons / piège
2015: 60 papillons / piège
2016: 51 papillons / piège
2017: 58 papillons / piège
Le piégeage des adultes mâles de processionnaire du chêne a débuté en semaine 26 et s'est terminer en semaine 39. Les communes où sont installés les pièges sont les suivantes: Serent (56), Vannes (56), Noyal Muzillac (56), Brech (56), Plougastel Daoulas (29), l'Hopital Camfrout (29), Broons (22), Plouasne (22).
Les captures sont restées faibles mais comparativement aux années précédentes plutôt élevées. 2018 est l'année où nous avons capturé le plus de papillons après 2010 (38 en 2018 sur 26 pièges, 50 en 2010 sur 32 pièges). Ceci peut s'expliquer par le nombre important de nids de chenilles découverts au printemps. Deux pics de vol sont observés cette année un mi juillet et l'autre début août:
L'activité des auxiliaires est en baisse. Des adultes de coccinelles et de syrphes sont observés sporadiquement. Plusieurs larves de cécidomyie ont été observées également sur un foyers de pucerons ainsi que quelques pucerons parasités par des micro hyménoptères.
Cette maladie est présente en production sur hortensia
(plusieurs cas relevés à forte intensité) ainsi que sur acacia dans une pépinière (faible intensité).
Cette maladie évolue en jardins amateurs, principalement sur variété sensible.
Très peu de cas sont notés sur cette dernière quinzaine.
Cette maladie est observée sur hébé dans deux pépinières du réseau (22 et 56) sans conséquences pour les plantes.
Un cas est signalé en jardin amateur dans le Morbihan sur rosier entrainant la mort de celui-ci.
Un cas assez marqué de rouille blanche est observé dans une structure des Côtes d'Armor sur une variété sensible de chrysanthème. Cette maladie est à présent, bien maîtrisée grâce à l'utilisation d'un SDP (stimulateur de défense des plantes) en préventif. Dans ce cas le producteur n'avait pas eu recours à ce produit.
Cette maladie est observée en production sur hébé dans une pépinière du Morbihan créant des dégradations de feuillage.
DL’ensemble des observations contenues dans ce bulletin a été réalisé par les parte-Rédigé par : naires suivants : Pépiniéristes, Hervé LE SANN (Technicien indépendant), CATE, FREDON Bretagne 5, Rue A de St Exupéry ASTREDHOR-STEPP, FREDON Bretagne, Conseil Général D’Ille et Vilaine 35235 THORIGNE FOUILLARD Contacts : - Julien KERVELLA : Animateur Cultures Ornementales et Zones non Agricole irection de Publication Chambre Régionale d’Agriculture 02 98 26 72 13 ZAC Atalante Champeaux 35 042 RENNES Tel : 02 98 88 97 71 Comité de Relecture : CATE, Hervé LE SANN (Technicien indépendant), Contact : Louis LE ROUX ASTREDHOR-STEPP, Chambre d’agriculture de Bretagne, DRAAF-Animateur inter-filières SRAL,SRAL |
Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle La Chambre Régionale d’Agriculture dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces déci-sions sur la base d’observations réalisées eux-mêmes dans leurs cultures et/ou sur les préconisations de bulletins techniques |