Adventices | Point sur le Datura | ||
Limace | Un seul piégeage | ||
Epinard | Noctuelle | Premiers papillons piégés | |
Pythium | Pertes de peuplement importantes | ||
Mouche des semis | Attaques signalées |
Carotte | Mouche de la carotte | Aucun piégeage | |
Pois | Sitone | Quelques signalements | |
Pucerons | Attaques importantes | ||
Pigeons | Dégâts signalés sur quelques parcelles | ||
Brocolis | Mise en place du réseau | ||
Altise | Premier signalement |
Installation d'un piège à phéromone Noctuelle gamma, dans une parcelle d'épinard
Des levées particulièrement précoces de daturas sont rapportées sur parcelles de pois, en lien avec les températures exceptionnellement élevées pour ce mois d'avril. Le datura stramoine (Datura stramonium) est une solanacée très toxique, pouvant entrainer des refus de récolte en pois et haricot. Il peut se développer sur toutes les cultures de printemps et d'été.
La prophylaxie est essentielle pour éviter des situations incontrôlables. Lorsque le datura n'est pas présent dans l'exploitation, il est important de s'entraîner à l'identifier dans les bords de champs et de supprimer les premiers individus avant qu'ils ne montent à graines:
>Arracher systématiquement les daturas avec des gants lorsqu'ils sont repérés dans une parcelle, quelle que soit la culture.
>Surveiller les bords de parcelle, les fossés, les passages d'enrouleur... et effectuer un broyage si nécessaire avant la maturité des daturas.
>Nettoyer le matériel agricole (travail du sol, machines de récolte) pour éviter de disséminer des graines d'une parcelle à l'autre
>Multiplier le travail du sol durant la période estivale (déchaumages, faux-semis) pour réduire le stock grainier
Si le stock semencier est constitué, un enregistrement des zones infestées de l'exploitation est obligatoire
(registre sanitaire) et permet de mieux organiser l'assolement et la lutte.
Neuf parcelles sont équipées de pièges limaces et cinq de pièges à phéromones noctuelle gamma
Seulement 2 limaces sont enregistrées sur le réseau (Arzano & Inzinzac).
Une capture moyenne de 2,5 noctuelles par piège est observée sur le réseau. Cette valeur est inférieure à la moyenne des années précédentes. Il convient néanmoins de rester vigilant, les invasions pouvant être massives et soudaines.
On constate des pertes à la levée suivi d'importantes pertes de plants au stade 2 FC à 4FV. Les dégâts sont parfois très marqués.
Des mesures prophylactiques peuvent être prises pour limiter les risques de fonte des semis : respecter un délai de 4-5 ans entre deux cultures d'épinard, raisonner la fumure organique, éviter les semis trop précoces en conditions froides et humides, soigner la préparation de sol / éviter les tassements.
On observe ponctuellement des dégâts de mouche des semis, sur quelques parcelles.
Dix parcelles sont équipées de pièges mouche de la carotte pour le moment et le réseau s'étoffera dans les semaines à venir.
Les piégeages mouche de la carotte sont nuls en cette semaine 17.
Des morsures de sitone sont observées sur quelques parcelles. La pression est faible pour le moment et inférieure au seuil d'intervention.
Des attaques importantes sont rapportées dans toute la Bretagne et jusqu'en Vendée. Ces attaques précoces peuvent être très dommageables. Les analyses de viroses sont actuellement en cours sur les pucerons piégés.
Quelques attaques sont signalées.
Des pièges pour la mouche du chou ont été posés sur 2 parcelles cette semaine. Une parcelle est suivie pour la Cécydomie.
Une faible présence d'altise est rapportées sur quelques parcelles.
L'altise du chou est un coléoptère qui se développe uniquement sur brassicacés. L'adulte mesure 2-3 mm de long et possède un comportement sauteur caractéristique. Après la ponte, un adulte peut émerger dans les six à huit semaines.
Altise du chou
Les dégâts se font sur feuillage, par de petites morsures pouvant aboutir à des défoliations importantes. La présence d'altise peut se déterminer par observation directe (dégâts en fenêtre ou dentelle caractéristiques, individus actifs en journée)
Les facteurs de risques sont : un temps chaud et sec, une croissance lente, la contiguïté ou une rotation insuffisante des parcelles de brassicacés et la présence de zones refuges type haies ou fossés Il est conseillé d'utiliser des plants robustes sur choux ou de favoriser une levée rapide sur navet, le binage peut aussi perturber le développement de ce ravageur.