Intensité des observations
Faible présence
Présence moyenne
Présence élevée
Serres verre
DPG
Tunnel
Extérieur
Cécidomyies Chrysopes Coccinelles
Momies de pucerons
Punaises: Orius Syrphes
Rosiers
Rosiers
Pélargonium
Moyenne
Elevée
Evolution par rapport au dernier bulletin :
croissante
stagnante
en baisse
Ravageurs Acariens Adulte
Fréquence d'attaque
Serres verre Impatiens de Nouvelle Guinée, Citronniers, Lantanas,Leoto nis, Gnaphaliums
DPG Plantes vertes
Tunnel Lierres
30% des sites
Fréquence d'attaque
Fréquence d'attaque
Plantes de négoces, Abutilons, Géraniums Lierres ; Ipomées. Lantanas Fuschias, Cupheas 20% des sites Géraniums Lierres Simples, Dahlias, Lobelias
10% des sites
Fréquence d'attaque
Plantes négoces, Marantha, Ficus, Strélitzia, Citronniers Asparagus
15% des sites
Fréquence d'attaque
5% des sites
Fréquence d'attaque
Fréquence d'attaque
10% des sites
Fréquence d'attaque
Fréquence d'attaque
Pucerons Œuf, Larve ; adulte
Vivaces Rosiers Carnivores, Heliconias, Clerodendrons, Ipomées, Cardons, Cinéraires, Helichrysums, Perillas Gnaphaliums
Potentilles, Rosiers fleurs-coupées, Digitales
Vivaces Rosiers, Ipomées, Dipladénias
Rosiers, Vivaces
5% des sites
10% des sites
10% des sites
20% des sites
(cid:2) | Aulacorthum solani Œuf, Larve ; adulte Fréquence d’attaque | Rosiers 5% des sites | |||
(cid:3) | Macrosyphum euphorbiae Œuf, Larve ; adulte Fréquence d’attaque | Rosiers 5% des sites | Rosiers 5% des sites | ||
(cid:1) | Myzus persicae adulte Fréquence d’attaque | Géraniums Lierres doubles, Sauges Bleue 10% des sites | 5Dipladénias % des sites | ||
(cid:3) | FThrips Larve ; adulte réquence d’attaque | Dahlias, Impatiens de Nouvelle, Géraniums Lierres Simples, Rosiers fleurs coupées 20% des sites | Géraniums lierres 10 % des sites | Géraniums Lierres 5 % des sites | |
(cid:2) | Sciarides Fréquence d’attaque | Convolvulus 5% des sites | Plantes à massif 5% des sites | ||
(cid:3) | Mineuses | Dahlias 5% des sites |
Evolution
Maladies
Serres verres
DPG
Tunnel
Extérieur
Botrytis
Fréquence d'attaque
5% des sites
10% des sites
Fréquence d'attaque
5% des sites
5% des sites
5% des sites
Fréquence d'attaque
Fréquence d'attaque
Les prévisions météorologiques annoncent des hausses de températures. Ces conditions seraient favorables à la progression des ravageurs extérieurs. Il convient de bien surveiller les cultures afin de détecter précocement les foyers comme les acariens, les pucerons et les thrips. Les conditions de températures plus chaudes devraient permettre d'aérer les cultures et d'assainir l'atmosphère et de limiter le développement de maladies.
Acariens : Cf n°3
Aleurodes : Cf n°3
Chenilles : Cf n°3
Cochenilles : Cf n°3
Duponchelia : Cf n°5
Pucerons : Cf n°3
Thrips : Cf n°3
Sciarides : Cf n°5
Mineuses : Cf n°6
Botrytis : Cf n°3
Oïdium : Cf n°3
Mildiou : Cf n°3
Maladies des taches noires : Cf n°5
Rouille : Cf n°3
Intensité des attaques | Pas d’attaque Faible Moyenne Elevée | |
Ravageurs et maladies | Evolution par rapport au dernier bulletin | (cid:1) (cid:3) (cid:2) en augmentation stagnante en baisse |
Auxiliaires | Stades observés | Adulte : A Larve : L Nymphe : N Œuf : O |
Intensité des observations | Absence Présences ponctuelles Présences généralisées |
Les températures de ses 15 derniers jours sont très froides pour la saison. Des averses de gresiles et de la neige ont même eu lieu la semaine passée.
Stade général : La végétation évolue doucement et les floraisons perdurent pour de nombreux arbres et arbustes. BSV rédigé sur la base de 7 retours en hors sol et 6 en pleine terre. Pas de visites terrain conseiller sur cette période.
Auxiliaires
Pleine terre
Hors sol
Extérieur
Abris
Coccinelles
Syrphes
Chrysopes
A L
Taxus, Pinus, rosiers Diverses essences gazon
A
X X C leylandii Diverses essences
A L
Toutes les entreprises
A
A L
2 entreprises
Acariens
Coléoptères phytophages
Chenilles phytophages
Acariens prédateurs Cantharide Cécidomyies (Feltiella, Aphidoletes) Momies pucerons Parasitoïdes Psylle Elaeagnus
Arbutus (1 ent.)
Hors sol
Extérieur
Abris
N°
Pyrus
Pucerons
Phytoptes et Erinoses
Tilia cordata
Tilia cordata
Malus, Rosier (2 ent.) Populus alba Racket', Pinus nigra Austriaca' et Corsicana' (1 ent.)
Pseudotsuga
Description Au printemps, les phytoptes abandonnent leurs cachettes hivernales pour coloniser les jeunes feuilles. Par leurs piqûres, ils provoquent une hypertrophie des cellules épidermiques qui vont se boursoufler puis s'ouvrir. Les phytoptes forment une galle où ils vont vivre en se nourrissant des tissus et se reproduire.
Symptômes /dégâts Coloration blanche rosée des jeunes galles en face inférieure et/ou supérieure des feuilles.
Conditions favorables au développement / période de présence Les 1 ères attaques de phytoptes cécidogènes, provoquant l'érinose du poirier sont observées sur jeunes feuilles notamment sur Poirier William's dès avril. On observe également des phytoptes sur Acer, Fagus, Tilia,...
Tordeuse de l'Œillet (Cacoecimorpha pronubana) Les 1ers piégeages d'adultes de tordeuse de l'œillet ont été réalisés cette dernière quizaine en conteneur sous abris sur Choisya ternata et Viburnum tinus. Les niveaux de présence à l'heure actuelle sont très faibles.
Description Les chenilles de la tordeuse de l'œillet, Cacoecimorpha pronubana, sont vert pâle à tête brune et mesurent 2 cm de long. Elles forment des cocons soyeux avec le bord des feuilles, ou entre deux feuilles. L'adulte est un petit papillon marron, brun de 2 cm d'envergure.
Attaques de tordeuse de l'œillet sur Choisya et Viburnum tinus (jeune larve et larve plus agée) adulte sur V. tinus
Conditions favorables au développement / période de présence Ce ravageur est présent quasiment toute l'année avec un temps fort au printemps et un autre à l'automne.
Lutte alternative Il faut réaliser au plus tôt la destruction mécanique des chenilles/cocons observés. C'est le meilleur moyen de lutte. Il est également possible de réaliser des captures par phéromones sexuelles avec l'installation de pièges toute la saison de culture. Ces pièges à phéromones vont permettre de limiter considérablement la reproduction sexuée et de prévenir les futures attaques. pose de nichoirs à mésanges Une lutte biologique à base de Bacillus thuringiensis (bactérie entomopathogène) est réalisable
Mineuse du marronnier (Cameraria orhidella) Suite à la 1ère capture d'adulte sur piège à phéromone dans une entreprise mi-avril (12/04/16- même date que 2015), les piégeages progressent avec 23 à 63 adultes/pièges en 15 jours sur cette même entreprise.
De nombreuses piqures ont été observées dans une entreprise sur feuilles de Menthe et Lavande. Après frappage ou observation prolongée il a été détecté des cicadelles.
Description
Adultes : jaunâtre clair, parfois bicolore (vert bleu et jaune rouge), 3 à 5 mm de long (jusqu'à 8-9mm Cicadelle du Rhododendron), pattes postérieures adaptées au saut et ornées de 2 rangées de fines épines. Présence principalement sous les feuilles des végétaux attaqués. L'adulte de ce ravageur est difficile à observer car assez vif, il se cache ou saute dès qu'on l'approche. Il se caractérise par des ailes en toit et une tête carénée ; il ressemble à une " petite " cigale.
Larves : ressemblent aux adultes mais en plus petit, blanchâtre ou vert jaunâtre, se déplace " de travers ".
Symptômes /dégâts Nombreuses piqûres sur les feuilles qui se décolorent et présentent un aspect jaune, parfois argenté.
Cicadelles et dégâts sur feuilles sur Rosmarinus, Salvia et Carpinus
Conditions favorables au développement / période de présence La plupart des larves de cicadelles se déplacent de travers en face inférieur des feuilles.
En cours de saison, on pourra détecter les adultes de différentes façons : nombreuses ponctuations blanches caractéristiques en face supérieure des feuilles correspondant à des cellules vides, développement de fumagine sur le miellat Les cicadelles sont de plus en plus présentes depuis 4-5 ans notamment sur les plantes aromatiques de pépinières (Lavandula, Rosmarinus, ) mais on les trouve aussi sur Carpinus, Quercus, en pleine terre une grande partie de la saison. Attention cet insecte piqueur suceur est vecteur de virus et bactéries. Il est notamment le vecteur potentiel de Xylella fastidiosa.
Prophylaxie Suivre les évolutions de populations avec des plaques engluées jaunes placées à 20 cm au-dessus des cultures
Lutte alternative Des essais sont en cours dans différentes stations du réseau Astredhor mais il n'existe pas à l'heure actuelle de solution de lutte biologique contre ce ravageur.
Description
Adulte : papillon de 50 à 60 mm d'envergure chez la femelle et 35 à 40 mm chez le mâle. Les ailes sont blanches, décorées de taches bleuâtres. Le thorax blanc porte six taches bleues. Larve : chenille de 50 mm au corps jaune vif marqué de petits points noirs.
Symptômes /dégâts Cette espèce attaque principalement le pommier, le poirier et le noyer, mais aussi le cerisier, le prunier et l'olivier. Les arbres attaqués, affaiblis, sont souvent la proie d'autres insectes xylophages.
Conditions favorables au développement / période de présence Les papillons ne vivent que quelques jours et sont nocturnes. Les femelles pondent leurs œufs surtout en juin sur les arbres, dans les fissures de l'écorce, ou dans les bourgeons, voire dans la terre. L'éclosion a lieu au bout de trois semaines. Les chenilles pénètrent d'abord dans les partie vertes (feuilles, pétioles...) puis effectuent plusieurs migrations : vers le mois d'août, elles creusent des galeries ascendantes dans le bois. Ces galeries sont repérables à l'extérieur par des amas de couleur rouge formés de sciure et d'excréments. Au printemps suivant, la chenille poursuit le creusement de sa galerie au centre du rameau, affaiblissant fortement celui-ci.
Nymphose : se produit vers mai-juin. Dans le nord de la France, le cycle peut s'étaler sur deux ans, les chenilles hibernant un deuxième hiver dans le bois.
Prophylaxie Avec un fil de fer remonter dans les galeries pour tuer les larves ou éliminer, brûler les arbres atteints (arbres invendables du fait des très grosses galeries)
Lutte alternative Installer des pièges à phéromones de mi-mai à mi-aout pour suivre les vols des papillons et limiter les pontes.
Description L'adulte est un petit insecte de 3 à 4 mm de long qui ressemble à une cigale en miniature. Sa couleur varie du vert-jaunâtre au rouge-orangé et jusqu'au brun clair. Il porte deux paires d'ailes membraneuses et transparentes. Les œufs, d'une longueur de 0,3 mm, de couleur jaune paille, brillants, sont de forme ovale, aplatie sur un côté. Les larves sont grise-blanchâtre à jaunâtre
Symptômes /dégâts Les déformations et enroulements de feuilles en galles cassantes provoqués par cet insecte, causent des problèmes esthétiques. Détérioration du feuillage par rejet de miellat provoquant des brulures, puis développement de fumagine. Sécrétions cireuses produites par les larves âgées notamment.
Galles communes dues aux Psylles sur Laurus nobilis
Conditions favorables au développement / période de présence La présence de psylles sur Laurus nobilis est notée principalement en conteneurs sous abris. La Psylle du laurier est une espèce multivoltine, qui peut avoir jusqu'à quatre générations par an, si les conditions bioclimatiques le permettent. La forme d'hibernation est constituée par les adultes qui passent l'hiver à l'abri des feuilles déformées de la plante-hôte ou d'autres plantes à feuilles persistantes du voisinage, ou bien dans la litière du sol au pied des arbres. Au printemps, les adultes reprennent leur alimentation en piquant le bord de jeunes feuilles, qui commencent à s'enrouler sous l'action de la salive injectée par les insectes. Vers le moi de mai, les femelles pondent leurs œufs, par paquets de 25 à 200, dans les bords enroulés des feuilles. Le cycle larvaire jusqu'à l'éclosion des adultes compte cinq stades. Les jeunes larves éclosent au bout d'une dizaine de jours, et se nourrissent à l'intérieur des feuilles enroulées, contribuant par leur activité trophique à achever l'enroulement du bord des feuilles, créant ainsi un milieu, enrichi en outre par des secrétions de miellat et de substances cireuses, favorable à leur développement. La mue imaginale se produit dans ces pseudo-galles Prophylaxie Si les températures le permettent, ne pas cultiver les lauriers sauce sous abris afin de limiter le développement du psylle. Entre deux cultures dans un abri, procéder à la désinfection des bâches afin de réduire les populations de psylles. Lutte alternative Pas de lutte biologique connue. Si possible éliminer les 1ères feuilles atteintes
Maladies système racinaire
Pleine terre
Hors sol
Extérieur
Abris
N°
Bactérie
Symptômes /dégâts A la face supérieure (pommier) ou inférieure (cerisier, poirier) des feuilles développement de taches de 5 à 10mm de couleur brun foncé à olivâtre duveteuses, arrondies ainsi qu'un dessèchement éventuel des feuilles. Sur les rameaux les pustules peuvent occasionner des chancres et la mort des pousses atteintes l'année suivante. Le Pyracantha est également sensibles à la tavelure et notamment la variété Rouge de Lodève'. On rencontre également cette maladie sur Cotoneaster.
Les facteurs de risque de contaminations primaires dues à la tavelure sont tous réunis actuellement :
stade sensible atteint : apparition des organes verts.
présence d'ascospores provenant des organes de conservation qui les libèrent à maturité lors des pluies.
humectation du feuillage suffisamment longue pour que les spores puissent germer. La vitesse de germination est dépendante de la température. (seul facteur limitant actuellement) Au printemps, avec les conditions climatiques adéquates, les pommiers et les poiriers en cours de développement et les stades sensibles sont atteints rapidement pour la majorité des variétés. Suivant les sites et les pluies observées le risque de contamination des jeunes feuilles par la tavelure est plus ou moins important. Vous pouvez retrouver les niveaux de risques par région dans le BSV arboriculture qui parait 2 fois par semaine.
Les 1 ères attaques de cloque du pêcher ont été observées sur jeunes feuilles. Ainsi pensez à surveiller les têtes des plantes mais aussi les jeunes greffes de pied du fait de l'hygrométrie plus élevée au niveau du sol
Description Crispation et déformation des limbes des feuilles qui se recroquevillent du côté inférieur et deviennent cassants. Epaississement et décoloration des parties atteintes cloquées se teintant en jaune, rouge ou brun. Dessèchement et chute précoce des feuilles. Affaiblissement lent des plantes entrainant la mortalité des branches, voire de l'arbre.
Un temps froid et humide pendant le développement des feuilles s'avère favorable à la prolifération du champignon qui se conserve dans les écailles des bourgeons durant l'hiver.
Faible végétation
Plantation en lieu humide
Hiver doux et froid favorisant la conservation des spores Printemps frais et humide favorisant la germination des spores (T° germination 7-18°C / croissance optimum 20°C / arrêt des contaminations et du développement du champignon T°>26°C)
Préférer des variétés moins sensibles dans la mesure du possible Eviter de planter les pêchers et abricotiers en zone humide Eliminer les feuilles atteintes
Pas de pratiques alternatives.
Observations : chambre interdépartementale d'agriculture d'Ile de France, les horticulteurs et les pépiniéristes du réseau épidémio-surveillance d'Ile de France.
Rédaction : chambre interdépartementale d'agriculture d'Ile de France : Isabelle CADIOU pour l'horticulture et Isabelle VANDERNOOT pour la pépinière.
Comité de relecture: DRIAAF SRAL, FREDON Ile de France
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Le Bulletin de Santé du Végétal est édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Ile de France sur la base d'observations réalisées par le réseau. Il est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre Régionale d'Agriculture dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Tout document utilisant les données contenues dans le bulletin de santé du végétal Ile de France doit en mentionner la source en précisant le numéro et la date de parution du bulletin de santé du végétal.