Bulletin rédigé par l'Institut Technique de la Betterave.
ITB Centre Val de Loire, GEETA Pithiviers, Cristal Union, Ouvre et fils, Tereos, Alliance Négoce, Coopérative de Pithiviers, Coopérative de Puiseaux, Ets SCAEL, Soufflet Agriculture, Traitaphyt, Vertumne
Directeur de publication :
Philippe NOYAU, Président de la Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire 13 avenue des Droits de l'Homme 45921 ORLEANS
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, qui ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle.
La Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures.
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie avec l'appui financier de l'AFB, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
-Le déficit climatique devient critique avec comme conséquence aucune évolution des maladies du feuillage en culture seiches comme en cultures irriguées.
-Les fortes températures restent favorables au développement des teignes.
-Les premières larves de lixus sont présentes dans les racines de betteraves. Il est difficile à ce jour d'estimer les conséquences sur la culture.
Les observateurs du BSV ont observés 24 parcelles cette semaine, dont voici la synthèse.
Jusqu'à la récolte, les teignes apparaissent d'abord en bordure de parcelles puis dans les zones où la réserve hydrique est la plus faible.
Comme illustré ici, l'observation des chenilles n'est pas facile. Ces dernières creusent le collet de la betterave pour s'y dissimuler.
Cette semaine, les captures sont stables sur l'ensemble des sites.
Suivi des chenilles de teignes :
Cette semaine, la parcelle de Boiscommun a été traitée contre la teigne, expliquant la baisse du pourcentage de plantes touchées. A l'exception de Puiseaux, ce pourcentage est stable dans les autres sites.
Le seuil est atteint lorsque 10% des plantes sont touchées par des dégâts de chenilles. C ett e s e ma in e tr o is p ar cel le s dépassent le seuil de nuisibilité dont trois entre 13 et 92 % de plantes touchées.
Les températures élevées et l'absence de pluies favorisent toujours le développement des teignes. Seule l'irrigation peut ralentir l'activité des chenilles.
L'observation dans le collet des betteraves est indispensable pour évaluer le pourcentage de plantes avec chenilles.
Faible
Fort
Leur présence est détectable grâce aux perforations et déjections qu'elles laissent dans le feuillage. Ces chenilles sont très voraces et polyphages, et se nourrissent principalement de feuilles. En l'absence d'irrigation les dégâts sont souvent plus fréquents.
Sur 16 parcelles observées, seules 3 parcelles signalent des dégâts avec présence de noctuelles, mais aucune ne dépasse le seuil de 50 %.
Après couverture du sol, le seuil de nuisibilité est atteint si 50 % des plantes présentent des perforations.
Faible
Fort
Le risque reste très faible et leur développement est en régression.
Des pontes et des larves de charançons Lixus sont observées depuis plusieurs semaines.
Comme illustré sur cette photo, on observe une déformation du pétiole avec un point noir à l'emplacement de la piqûre. En fendant le pétiole, un petit œuf jaune orangé où la larve est observable. Les premières larves attaquent la racine en creusant des galeries (photo de droite).
Au stade larvaire, aucun moyen de lutte existe pour limiter les dégâts jusqu'à la récolte.
Il convient de renforcer la surveillance dans l'ensemble des parcelles pour estimer sa présence dans les parcelles et sa dispersion.
Faible
Fort
Des seuils de déclenchement des interventions pour chaque maladie ont été établis par l'ITB pour minimiser les pertes de rendement et la dissémination des champignons. Ces seuils sont de :
Maladies | Régions | T1 | T2 | T3 |
Début de protection avant le 15 août | ||||
Oïdium | Toutes régions | 15 % | 30 % | 30 % |
Rouille | Toutes régions | 15 % | 40 % | 40 % |
Ramulariose | Toutes régions | 5 % | 20% | 25 % |
Cercosporiose | Centre Val de Loire | Premiers symptômes | 20% | 25 % |
Pour faciliter la gestion de la cercosporiose, le seuil de déclenchement du premier traitement a été abaissé à l'apparition des premiers symptômes.
Cette semaine sur 24 parcelles suivies.
4 % n'ont pas de cercosporiose soit 1 parcelle 13 % des parcelles atteignent seulement le seuil T1 soit 3 parcelles 29 % sont sous contrôle d'un T1 soit 7 parcelles 46 % seuil T2 non atteint soit 1 parcelle 4 % seuil T2 atteint soit 1 parcelle 4 % sont sous contrôle T2 soit 1 parcelle
Faible
Fort
Cercosporiose
Centre Val de Loire
Premiers symptômes
20%
25 %
Maintenir la surveillance dans les parcelles correctement irriguées pour les situations à risques :
Parcelles irriguées au moins 3 fois
Variétés très sensibles
Les tâches de bactériose Pseudomonas, noirâtres de formes variables, ne doivent pas être confondues avec de la cercosporiose !! Les situations à risques sont des températures fraiches, des épisodes pluvieux importants, de la grêle, du vent. La présence de résidus peut aussi favoriser cette bactérie. La maladie disparait naturellement, sans préjudices.
Bactériose Pseudomonas
Cercosposriose
Aucun cas de rouille n'est signalé et les conditions actuelles ne favorisent pas cette maladie.
Toutes régions
15 %
40%
40 %
Faible
Fort