CA41 / CA45 / FREDON CENTRE-VAL de LOIRE
Chambres d'Agriculture 41, 37, 45, 28, Fredon Centre-Val de Loire, Maingourd, Conserves du blaisois, société Verte Vallée, Baby, Terr'Loire, BCO, Ferme des Arches et Ferme de la
Motte. Observateurs : Charles LEGER (SCEE JANVIER), Jérôme BROU, Christian OUSTRIC (Agralys), Laurent CHAUSSET, équipe du CCDL, réseau parcelles des adhérents du Cadran de Sologne, les producteurs de l'ADPLC.
Directeur de publication :
Philippe NOYAU, Président de la Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire 13 avenue des Droits de l'Homme 45921 ORLEANS Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, qui ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie avec l'appui financier de l'AFB, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Cultures sous abris froid et maraîchage traditionnel
3
salade
3
chou
3
solanacées et concombre
4
Légumes d'industrie
6
Haricot/Flageolet
6
Poireau
8
Betteraves rouges : cercosporiose et début d'oïdium
Carotte : pas de capture de mouche de la carotte.
Tomate : vol de la mineuse de la tomate en cours sur 1 site
Solanacées : attention aux acariens et doryphores
Maladies cryptogamiques des Solanacées et concombre : en développement sur la plupart des sites
Fin des observations Solanacées et concombre
Poireau : Thrips en augmentation.
Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Cher Eure-et-Loir | |
Piégeage (pot de ciboulettes) | Azay-sur-Indre Tour-en-Sologne Orléans Aubigny-sur-Nère Chartres |
Observations | Parcelles des réseaux oignon et poireau |
Il n'est pas observé de piqûres de nutrition sur le réseau d'observation. L'activité d'automne n'est pas commencée.
L'activité de nutrition est nécessaire et précède de peu la ponte. On considère donc que le risque est lié à la présence de piqûres de nutrition.
Des cuvettes jaunes sont en place dans le Loiret sur les 3 sites suivants : Outarville, Ouvrouer-les-Champs et Chanteau.
Aucune mouche de l'oignon et aucune mouche des semis capturée cette semaine.
Modélisation SWAT : Ce modèle permet de prévoir l'activité de mouches de l'oignon (vol, ponte, larves, nymphe) à partir de données météorologiques (relevés de températures, vent) récoltées pour les stations météo suivantes : Chartres (28), Fondettes (37), Tour-en-Sologne (41) et Férolles (45). D'après la modélisation, le développement des larves et des pupes est en cours sur tous les secteurs, et le vol d'automne débuterait sur tous les secteurs également.
La mouche de l'oignon s'attaque surtout aux jeunes plants d'allium (oignon, poireau, oignon bulbille, échalote, ). L'activité de la mouche de l'oignon favorise l'installation de pourritures attirant d'autres diptères saprophages.
En ce qui concerne la mouche des semis, elle est polyphage et surtout dommageable sur jeunes plantes, les femelles adultes étant attirées par des sols récemment travaillés, riches en matières organiques et humides. Le travail du sol conditionne l'importance de la population larvaire et donc les dégâts (pourritures et destruction partielle à totale des semis).
Mineuses des alliums : En raison de l'absence de piqûres de nutrition, le risque est faible pour l'ensemble des cultures d'alliums.
Mouches de l'oignon et Mouches des semis : risque faible tant que le vol d'automne n'a pas débuté.
12 parcelles du stade grossissement à récolte, secteurs Val de Loire (Loiret).
Les adultes de 2 génération sont toujours observés, en assez faible quantité, notamment sur blettes (pas d'observation directe sur parcelles de betteraves rouges). Il subsiste encore de rares stades larvaires ou nymphals dans les semis de mai. Deux pontes isolées (dans le 37 en maraichage et dans le 45 sur blettes pièges à montaison) ont été signalées. Il s'agit ère nde vraisemblablement de pontes très tardives de 1 génération, ou d'une petite amorce de 2 génération. Ces pontes ne sont pas inquiétantes dans la mesure où elles restent anecdotiques, et où la baisse des températures devraient mettre fin à l'activité du lixus très prochainement.
La cercosporiose se développe progressivement, elle est généralisée à toutes les parcelles avec une présence sur 1 à 30 % des plantes. Les foyers plus sévères (1 m² avec une dizaine de taches par pied) sont plus nombreux que la semaine dernière. Le nombre de taches par feuille a tendance à augmenter également.
L'oïdium a fait son apparition dans quelques parcelles où il n'y a pas eu de protection fongicide ou avec une application datant de juillet. De l'ordre de 20% des plantes comportent les 1ères étoiles blanches, préférentiellement sur les feuilles déjà atteintes de viroses.
L'activité s'est bien réduite avec les nuits fraiches, et on ne constate plus de nouveaux dégâts.
Les perforations de noctuelles sont isolées et n'impactent pas le feuillage.
L'intensité reste faible à modérée.
Les symptômes de maladie du sol sont régulièrement présents, et inféodés à la parcelle.
Charançon : Si le cycle biologique se déroule bien tel que supposé, le risque de nouvelles pontes est quasi nul.
Cercosporiose : des températures relativement douces associées à un temps couvert et éventuellement quelques gouttes sont assez favorables à la cercosporiose. Le risque est modéré , notamment pour les arrachages tardifs qui doivent encore conserver du feuillage pour assurer le grossissement d'automne.
Oïdium : les écarts de températures jour/nuit, les températures douces sont favorables à l'oïdium, même par temps sec. Le risque est modéré voire élevé pour les parcelles non protégées.
Noctuelles et altises : risque faible.
Le réseau d'observation est constitué de 8 parcelles réparties sur les départements du Loiret, Loir-et-Cher, Indre et Loire et Cher. Deux parcelles sont conduites en AB. Les stades vont de 5 feuilles à proche récolte.
Le modèle SWAT indique une très faible présence d'adultes. Aucune capture n'a été enregistré sur le réseau de piégeage (pièges à Villandry (37), St Claude de Diray (41), St Martin d'Abbat (45), Guilly (45)).
Le risque se raisonne à la parcelle, avec comme facteurs aggravants la proximité d'un bois ou un précédent ombellifères. Du fait du délai entre ponte et pénétration du ver dans la carotte le risque est faible à partir de 3 semaines de la récolte.
Mouche de la carotte : Risque faible
10 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (7 en bio et 3 en conventionnel, plein champ) :
3 parcelles dans le Cher, en Indre et Loire et dans le Loiret
1 parcelle dans le Loir-et-Cher
La culture est globalement en bon état sanitaire.
Sur une parcelle du réseau à Veigné, de petits dégâts de chenilles sont observés sur 16% des plantes. Les chenilles mesurent quelques millimètres. Observez bien vos parcelles.
Maladies cryptogamiques, le risque est faible.
Chenilles défoliatrices : risque modéré dans les secteurs concernés par la présence de ces ravageurs.
3 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (1 en bio et 2 en conventionnel, plein champ) :
2 parcelles dans le Loiret
1 parcelle en Indre et Loire
Les altises sont encore présentes sur 2 parcelles du réseau mais les populations sont en régression du fait des températures nocturnes plus fraiches. A Villandry, on observe encore 1 à 5 altises par plante avec des perforations sur le feuillage.
MOUCHE DU CHOU
Les feutrines ont été reposées en semaine 35 (fin août) afin de détecter et de suivre l'évolution des pontes de la mouche du chou. Ce dispositif est complété un modèle de prévision appelé Swat et par la mise en place d'un piégeage à l'aide de bols blancs pour piéger les adultes.
Sur les 4 sites de piégeage du Loiret et du Loir et Cher, seules 2 captures ont été recensées à Outarville (45).
Villandry Guilly Férolles
Sem 35 MEP
Sem 36 4
Loiret
MEP MEP
Les pontes sont en cours sur les 3 sites de suivi. A Férolles, le seuil indicatif de risque est même dépassé.
10 oeufs par piège par semaine. Le seuil est atteint à Férolles.
Mouche du chou : le vol est en cours ainsi que les pontes. L'apparition des larves et donc des dégâts ne devraient pas tarder. Risque modéré
Altises : la pression est en baisse mais les altises sont toujours actives en journée du fait du temps ensoleillé et chaud. Risque modéré
Tomate : 9 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (6 en bio et 3 en conventionnel et sous abris) :
3 parcelles en Indre et Loire et dans le Cher
2 parcelles dans le Loiret
1 parcelle dans le Loir et Cher
Aubergine : 10 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (6 en bio et 4 en conventionnel et sous abris) :
3 parcelles en Indre et Loire et dans le Cher
2 parcelles dans le Loiret
1 parcelle dans l'Eure et Loir et dans le Loir et Cher
Poivron : 9 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (4 en bio et 5 en conventionnel et sous abris) :
3 parcelles dans le Cher
2 parcelles dans le Loiret et en Indre et Loire
1 parcelle dans l'Eure et Loir et dans le Loir et Cher
Concombre : 6 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (5 en bio et 1 en conventionnel et sous abris) :
2 parcelles dans le Cher
1 parcelle dans l'Eure et Loir, le Loir et Cher, le Loiret et en Indre et Loire
Ce ravageur reste plutôt discret sur les parcelles du réseau. Quelques redémarrages de foyers sont signalés mais uniquement sur concombre.
Présence détectée uniquement sur quelques parcelles d'aubergine et de poivron mais les populations restent faibles et n'ont pas d'impact sur la production.
Même si les nuits sont plus fraîches, les infestations d'acariens restent problématiques et perdurent sur de nombreux sites du réseau. Les aubergines et concombres sont fortement impactés sur certaines parcelles avec la présence de toiles et de jaunissement sur le feuillage à cause des piqûres de nutrition.
Les doryphores sont toujours présents sur certains sites et occasionnent des défoliations sévères. Sur les sites impactés, on observe aussi bien des adultes que des larves et des pontes.
Les nuits plus fraîches, la rosée matinale et l'état d'avancement des cultures vont être de plus en plus favorables à l'apparition de maladies cryptogamiques.
Actuellement, on observe sur les parcelles :
Alternariose et pourriture grise sur tomate et poivron (plusieurs sites d'Indre et Loire et du Loiret avec des taches essentiellement sur le feuillage).
Cladosporiose et mildiou sur tomate (détectés respectivement à Chitenay (41) et La Ville aux Dames (37)).
Oïdium sur concombre (bien installé sur certains sites comme à Amilly (28) et à Chitenay avec plus de 85% des plantes infestées).
Maintenir une bonne aération sous les abris.
2 pièges en Indre et Loire (Veigné et La Ville aux Dames) 1 piège dans le Loir et Cher (Chitenay) 2 pièges dans le Loiret (Chanteau et Guilly)
Seules 2 captures ont été enregistrées en semaine 35 à la Ville aux Dames (37). Aucun dégât constaté sur la culture de tomate. Par contre, sur une parcelle flottante d'Indre et Loire, de très nombreuses captures de mineuses (plusieurs dizaines) ont eu lieu ces 2 dernières semaines. Quelques dégâts sont encore observés sur le feuillage uniquement.
Pour plus d'information sur la mineuse de la tomate, consulter le BSV Légume n°19 de la semaine 34.
Pucerons sp.
Thrips
Acariens
Bioagresseurs Doryphores Tuta absoluta
Maladies cryptogamiques
Tomate Aubergine Poivron Concombre
Légende :
Risque faible Risque modéré Risque élevé Non concerné
6 parcelles de flageolets, grossissement des grains à récolte, secteurs Sancheville, Viabon, Mérouville et Châteaudun.
8 parcelles de haricots, filets à récolte, secteurs Orgères en Beauce, Viabon, Sancheville et Châteaudun.
Récapitulatif des captures :
Le stade de sensibilité du haricot/flageolet au ravageur va du stade bouton jusqu'à quelques jours avant la récolte.
Seuil de nuisibilité : dès la 1ère capture.
Récapitulatif des captures :
Idem pyrale. La présence de morsure a été relevée dans une parcelle secteur Voves. Les dégâts sont très faibles.
La présence de sclérotinia s'est généralisée sur la quasi-totalité des haricots beurres et sur les parcelles de flageolets se rapprochant de la récolte. La pression est plus faible en haricot vert. Quelques parcelles présentent des dégâts importants avec des pertes de rendement notables. La présence de botrytis est beaucoup plus anecdotique. La pression reste assez faible.
Le stade de sensibilité du haricot à ces maladies débute dès le stade bouton vert, et dure jusqu'à la récolte. La contamination a lieu par les pétales pour le sclérotinia ; par les pétales et par les blessures occasionnées au feuillage pour le botrytis. La période à risque de contamination dure tant qu'il y a des fleurs.
Pour se développer, ces maladies nécessitent des températures comprises entre 15 et 25°C, ainsi qu'une forte hygrométrie. Les parcelles à fortes densités de végétation, mal aérées, ou versées constituent des facteurs favorables au développement du botrytis et du sclérotinia
Pyrale/Heliothis : risque héliothis fort, risque pyrale moyen. Le risque est à gérer à la parcelle, il est donc vivement recommandé de placer un piège dans la parcelle dès le stade bouton afin d'estimer l'intensité de la pression du ravageur sur la culture.
Botrytis et sclérotinia : Le risque est important pour les parcelles dans lesquelles des traces de maladie sont observées et présentant une végétation importante, moyen pour les autres parcelles.
Parcelles d'observations : Les plantations vont du stade croissance à début récolte.
Pièges Thrips, : 1 site Indre-et-Loire, 1 site Loir-et-Cher, 1 site Loiret.
Pièges Teignes, :2 sites Indre-et-Loire, 3 sites Loir-et-Cher, 1 site Loiret.
L'intensité des vols diminue mais reste élevée. ème La 4 génération est en cours. Les infestations au sein des poireaux restent très variables selon les parcelles mais sont globalement en hausse. Des aéolothrips
(Thrips prédateurs rayés) sont toujours présents mais en nombre moins important. Les dégâts sont en hausse sur les parcelles les plus infestées.
Villandry : début des piégeages le 15 juillet. On considère que le risque d'infestation extérieure est atteint lorsque les vols dépassent 10 thrips jours par piège (seuil largement atteint). Le seuil sur plante (50% des plantes avec au moins 1 thrips) est atteint sur certaines parcelles.
01-juil-07- 08-juil-14- 15-juil-21- 22-juil-28- 29-juil-04- 05-août-juil juil juil juil août 11-août
Les captures sont importantes en Loir-et-Cher. Elles sont nulles sur les autres secteurs. Il n'est pas signalé de dégâts pour le moment.
Le seuil est atteint à la sortie des premières larves. Des produits de biocontrôle existent sur cet usage
Des taches d'alternaria sont observées sur des plantations précoces à maturité. Les infestations restent faibles.
Quelques pustules de rouilles sont observées sur des plantations précoces proches de la récolte. Les infestations restent très faibles.
Le risque thrips est modéré à élevé selon les parcelles. Le risque teigne est faible excepté en Loir-et-Cher où il est élevé. Le risque alternaria est modéré sur les plantations précoces proches de la récolte. Il est faible sur toutes les autres parcelles. Le risque rouille est faible.