du 10/03/2020
Rédacteurs
ARVALIS Institut du Végétal
1
En préambule
1
Relecteurs
FDGEDA du Cher
Observateurs
ARVALIS Institut du Végétal, ASTRIA Bassin Parisien, AXEREAL, CA 18, CA 28, CA 36, CA 37, CA 45, CAPROGA, CETA Champagne Berrichonne, FDGEDA du Cher, LALLIER Sébastien, Lycée Agricole du Chesnoy, Soufflet Atlantique, UCATA,
Stades
1
Piétin verse
1
Rouille jaune
3
Oïdium
3
Septoriose
4
4
Stades
4
Autres maladies / Ravageurs
4
4
Stades
4
Directeur de publication :
Oïdium
4
Autres maladies / Ravageurs
5
Situation plutôt saine dans l'ensemble.
Peu de parcelles au stade épi 1 cm.
L'évaluation du risque d'une parcelle face à un bioagresseur repose sur une observation régulière de celle-ci. Pour estimer le risque de vos parcelles en cours de campagne, connaître la sensibilité de vos variétés et les leviers agronomiques à mettre en œuvre pour abaisser ce risque, reportez-vous aux fiches techniques présentes à la fin du BSV
(accès direct en cliquant sur les liens en début de paragraphe).
A quelles feuilles correspondent les termes F3, F2 et F1 du moment ?
L'évaluation du risque des maladies foliaires repose sur l'observation des 3 dernières feuilles totalement sorties au moment de l'observation. Il s'agit donc des 3 feuilles déployées les plus jeunes, appelées F3, F2 et F1 du moment. La dernière feuille sortie (la plus jeune) correspond à la F1 du moment, celle d'en-dessous à la F2 du moment, et ainsi de suite. L'observation des maladies doit se faire du bas (à partir de la F3 du moment) vers le haut (jusqu'à la F1 du moment).
Rappel des stades de sensibilité aux maladies : cliquer ici
Cette semaine, 53 parcelles de blé tendre d'hiver ont été observées. Parmi elles, la majorité (57%) se situe en fin de tallage et 1/3 a atteint le stade épi 1 cm.
Les conditions poussantes prévues pour les jours à venir pourraient redonner de la vigueur à la végétation. Le stade épi 1 cm pourrait donc être atteint pour la majorité des parcelles pour le prochain BSV.
Fiche Piétin Verse en annexe : cliquer ici
BSV CEREALES A PAILLE N°11 DU 10/03/2020
Cette semaine, 4 parcelles parmi les 18 observées pour cette maladie présentent des symptômes de piétin verse. Il s'agit de variétés peu sensibles à résistantes, pour lesquelles le risque est donc faible. Seuls 3 départements (Cher, Indre et Indre-et-Loire) sur les 6 semblent être touchés.
Dans les parcelles à risque agronomique (retour fréquent de blé, variété sensible, milieu favorable, semis précoce), à partir du stade épi 1 cm et jusqu'à 2 nœuds, déterminer le pourcentage de tiges atteintes (sur 40 tiges) :
Entre 10 et 30% de tiges atteintes (4 et 14 tiges sur 40), la nuisibilité est variable.
Au-delà de 35% de tiges atteintes ( 14 tiges / 40), la nuisibilité est certaine.
Le blé tendre est la principale culture à surveiller vis-à-vis de cette maladie. L'estimation du risque piétin verse est largement déterminée par deux types de conditions :
les conditions agronomiques de la parcelle : les situations les plus à risques sur le plan agronomique sont les parcelles en limons battants, argilo-calcaire profonds ou sables battants et/ou en précédents blés.
la prise en compte du climat de la levée du blé jusqu'au stade début montaison, soit le stade épi 1 cm. C'est la raison pour laquelle il faut attendre ce dernier stade pour estimer correctement l'impact du climat sur le développement du champignon. Plus l'automne et l'hiver sont pluvieux et doux, plus le risque est élevé. Le modèle TOP présenté ci-dessous permet de qualifier le niveau de risque climatique pour les semis précoces ou tardifs.
La grille d'évaluation du risque piétin verse présentée en annexe permet d'avoir une vision du niveau de risque global encouru pour chaque parcelle. A noter : seules les parcelles avec des variétés résistantes au piétin verse (note GEVES 5) peuvent se passer d'observations vis-à-vis de cette maladie.
Information du modèle TOP (SRPV), au 09/03/2020, fourni par ARVALIS-Institut du végétal : Risque climatique pour les semis précoces (Bourges)
Pour les semis précoces, le risque climatique est élevé pour tous les départements. Il le restera donc lors de l'arrivée du stade épi 1 cm pour les parcelles n'ayant pour le moment pas atteint ce stade. C'est le risque agronomique de chaque parcelle qui atténuera ou non ce niveau. Un diagnostic est à prévoir dès l'atteinte du stade épi 1 cm pour les parcelles n'ayant pas atteint ce stade.
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Risque climatique pour les semis tardifs (Bourges)
Pour les semis tardifs, le risque climatique est à présent qualifié de moyen à élevé selon les départements.
Fiche Rouille jaune en annexe : cliquer ici
Il faut attendre le stade épi 1 cm pour réaliser un diagnostic de la situation. Seules les parcelles les plus avancées peuvent être observées dès maintenant. Attention aux variétés les plus sensibles (notes 3-4) : les attaques de rouilles jaunes peuvent débuter très tôt (autour du stade épi 1 cm) sur ce type de génétique (NEMO, ALIXAN, OREGRAIN, COMPLICE ).
De plus, hors réseau, un cas de rouille jaune a été dientifié en région Ile-de-France sur la variété sensible Laurier.
| Variétés sensibles et moyennement Sensibles (note ≤ 6) | A partir d’Epi 1 cm : seuil atteint en présence de foyers actifs A partir de 1 nœud : seuil atteint dès les 1ères pustules |
| Variétés résistantes (note > 6) | Avant 2 nœuds : seuil non atteint Après 2 nœuds : seuil atteint dès les 1ères pustules |
Les variétés les plus sensibles sont à surveiller, notamment avec le retour de températures plus clémentes les après-midis.
Fiche Oïdium en annexe : cliquer ici
Sur les 17 parcelles observées, aucune ne présentent de symptômes d'oïdium.
A partir du stade épi 1 cm, en fonction des sensibilités variétales, le seuil indicatif de risque est :
pour les variétés sensibles : plus de 20% des 3 èmes ou 2 èmes ou 1 ères feuilles sont atteints,
pour les autres variétés : plus de 50% des 3 èmes ou 2 èmes ou 1 ères feuilles sont atteints
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L'hygrométrie nocturne associée aux températures prévues à la hausse ces prochains jours pourraient favoriser cette maladie. La vigilance doit se maintenir pour les variétés sensibles, surtout pour les parcelles ayant atteint le stade épi 1 cm ou qui l'atteindront prochainement.
Le risque est nul avant le stade 2 nœuds.
Sur les 20 parcelles observées pour la septoriose, 12 présentent des symptômes sur les F3 du moment dont une aussi sur la F2 du moment. Or, cette dernière observation concerne une variété résistante (KWS Extase). Il faut rester vigilant et reprendre les observations dès le stade 2 nœuds.
Cette semaine, 7 parcelles ont fait l'objet d'observations. Plus de la moitié (4 parcelles) se situe en fin de tallage alors qu'une parcelle ne se situe qu'au stade 3ème feuille étalée. Cette dernière observation s'explique par un semi très tardif (03/12/2019).
La situation est très saine pour la totalité des blés durs de la région. Il faudra cependant poursuivre les observations, notamment à partir du stade épi 1 cm.
Rappel des stades de sensibilité aux maladies : cliquer ici
Sur les 25 parcelles observées, 19 sont en fin de tallage et 5 ont déjà atteint le stade épi 1 cm, notamment la variété RAFAELA qui est très précoce à montaison.
Fiche Oïdium en annexe : cliquer ici
Le risque est nul avant le stade épi 1 cm. Cette semaine, sur les 15 parcelles observées, dont les parcelles à épi 1 cm, aucune ne présente de symptômes.
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A partir du stade Epi 1 cm, compter les 3 feuilles supérieures de 20 tiges principales (soit 60 feuilles) :
Pour les variétés sensibles : si plus de 20% des 3 èmes ou 2 èmes ou 1 ères feuilles sont couvertes à plus de 5% de la surface des feuilles par un feutrage blanc.
Pour les autres variétés : si plus de 50% des 3 èmes ou 2 èmes ou 1 ères feuilles touchées sont couvertes à plus de 5% de la surface des feuilles par un feutrage blanc.
L'hygrométrie nocturne associée aux températures prévues à la hausse ces prochains jours pourraient favoriser cette maladie. La vigilance doit se maintenir pour les variétés sensibles, surtout pour les parcelles ayant atteint le stade épi 1 cm ou qui l'atteindront prochainement.
Le risque est nul avant le stade 1 nœud. Sur les 6 parcelles observées, 2 présentent des signes de rhynchosporiose mais uniquement sur les F3.
Actuellement, des jaunissements peuvent être visibles dans des parcelles de céréales. Ces décolorations peuvent avoir différentes origines : hydromorphie/problème de structure, manque d'azote ou autres carences, phytotoxicité d'herbicides, mosaïques mais également Jaunisse Nanisante de l'Orge (JNO). Des symptômes de cette maladie virale transmise par les pucerons à l'automne sont actuellement visibles sur des premiers semis d'orge d'hiver, souvent non protégées contre ces ravageurs. L'aspect moutonné des parcelles et un jaunissement marqué des plus jeunes feuilles sont caractéristiques de cette virose. Les plantes atteintes peuvent être nanifiées. Sur orge, les pertes de rendement peuvent être importantes (parfois supérieures à 50 q/ha). Sur blé, les éventuels symptômes de JNO seront observables plus tard au cours de la montaison.
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Epi 1 cm
(Z30)
Dernière Feuille Pointante (Z37)
Gonflement
(Z49)
Epiaison
(Z51-Z55)
Floraison
(Z65)
Rhynchosporiose
Helminthsporiose
Rouille Naine
Grillures
Ramulariose
Stades blé tendre Stades orge d'hiver
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Stades d'apparition
On observe généralement les symptômes de la montaison à la maturité.
Symptômes
Sur gaine :
Tache ocellée (elliptique). La tâche est bordée par un liseré brun diffus. Après avoir soulevé successivement les gaines, on observe un ou plusieurs points noirs sur la tige correspondant à des amas mycéliens (stromas).
Sur épi :
Echaudage de l'ensemble de l'épi présentant une répartition aléatoire dans la parcelle.
Sur tige :
Le plus souvent une seule tache, plus rarement deux. La limite de la tâche est peu délimitée, diffuse. Elle se situe en général sous le premier nœud.
A l'échelle de la plante entière :
Verse possible à maturité en cas de forte attaque.
Conditions climatiques favorables
La pluviométrie élevée et les températures douces pendant l'automne et l'hiver favorisent l'évolution de la maladie. Le modèle climatique TOP permet d'estimer le risque annuel.
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Evaluation du risque agronomique à la parcelle
L'estimation du risque piétin verse est largement déterminée par les conditions agronomiques de la parcelle (potentiel infectieux, milieu physique, variété et date de semis) et la prise en compte du climat de la levée du blé jusqu'au début montaison. Une estimation est possible à partir de la grille ci-après.
Les notes de résistance attribuées par le GEVES à l'inscription des variétés ont déjà montré leur validité. Ainsi, les variétés aux notes supérieures ou égales à 5 ne justifient pas d'une protection spécifique piétin verse.
Grille nationale d'évaluation du risque piétin verse avec prise en compte du climat de l'hiver
Effet variétal
Potentiel infectieux
Milieu physique
Effet climatique
Score de risque final
Méthode d'observation
risque FAIBLE
3
4
5
6
risque MOYEN :
7
9
risque FORT :
10
ARVALIS-Institut du végétal 2017 en partenariat avec la DRIAAF - 2016
Prélever au champ (20 ou) 50 tiges issues de 10 points de prélèvement en parcourant une parcelle en diagonale Retirer la terre et laver la base des tiges Observer les symptômes, classer les tiges et compter les tiges atteintes Calculer le % de tiges atteintes.
Résistances des variétés
Niveau de résistance des principales variétés de blé tendre au piétin verse
| Echelle de résistance | Notes CTPS | Exemples de variétés |
| résistant | ≥ 5 | BOREGAR, ADVISOR,CAMPESINO, RGT VELASKO, LG AMSTRONG, LG ABSALON, SYLLON, TENOR, DESCARTES |
| sensible | ≤ 4 | Note 4 : ASCOTT, MUTIC Note 3 : CHEVIGNON, CELLULE, CALUMET, FANTOMAS, DIAMENTO, COMPLICE, KWS EXTASE, OBIWAN, FRUCTIDOR, FILON, PROVIDENCE, SY ADORATION, ORLOGE, RGT CESARIO Note 2 : AREZZO, APACHE, MACARON, NEMO,RUNISKO, RGT SACRAMENTO, OREGRAIN Note 1 : SOLINDO CS |
Piétin verse
8
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Stades d'apparition
Généralement de 1 nœud à dernière feuille, plus rarement au stade tallage.
Symptômes
A l'échelle de la parcelle :
1 ères pustules localisées sur les feuilles du bas de quelques plantes dans la parcelle.
Foyers de petite surface, jaunes de loin, nettement délimités. Si climat favorable, infestation possible de toute la parcelle.
A l'échelle des feuilles :
Sur les feuilles supérieures, pustules jaunes parfois orangées, de petite taille, alignées entre les nervures, jusqu'à dessiner des stries (observables avec une loupe de poche).
Remarque :
Des taches chlorotiques allongées dans le sens des nervures sans pustules peuvent également être rencontrées (pustules encore en incubation).
A un stade avancé, les stries jaunes cèdent la place à des pustules noires (téleutosores).
A l'échelle de l'épi :
Sous les glumes, spores sur le grain et la face intérieure des glumelles.
Parfois décoloration des épillets.
Conditions climatiques favorables
Printemps frais et humide, avec des températures moyennes modérées (10 à 15 °C). Les températures élevées sont défavorables à la maladie. Les températures négatives stoppent l'activité de la maladie, mais ne détruisent pas l'inoculum. Les hivers doux sont généralement favorables.
Leviers agronomiques
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Méthode d'observation
Prélever 20 plantes N'observer que les tiges les plus développées (maître brin) de chaque plante Observer les 3 dernières feuilles développées du moment (les plus jeunes formées, limbe déroulé) Compter séparément le nombre de F3, F2, F1 touchées Convertir chaque nombre en %.
Résistances des variétés
Plusieurs types de résistances à la rouille jaune existent :
Celles qui s'expriment dès le stade plantule (efficaces tout au long du cycle de la culture).
Celles qui se mettent en place au stade adulte (une fois un certain stade de développement atteint, généralement autour du stade gonflement). Les variétés correspondantes peuvent être sensibles durant le tallage ou le début de la montaison, puis résistantes par la suite.
Les notes attribuées à chaque variété représentent les niveaux de résistance " au stade plantule + adulte ". Des variétés assez résistantes ou résistantes peuvent donc présenter des pustules avant le stade gonflement, sans qu'il s'agisse d'un contournement de gènes. Malgré une priorité à donner aux variétés les plus sensibles, l'observation de tout son parcellaire peut ainsi être judicieuse. Toutefois, la nuisibilité d'une attaque précoce sur de telles variétés sera moins importante, pour une même intensité, que sur des variétés sensibles.
| Echelle de résistance | Notes CTPS | Exemples de variétés |
| Résistant | ≥ 8 | CH NARA, CALUMET, DESCARTES, RGT VENEZIO |
| Assez résistant | = 7 | ADVISOR, APACHE, AREZZO, CAMPESINO, CHEVIGNON, FRUCTIDOR, KWS EXTASE, LG ABSALON, MACARON, REBELDE, RGT CESARIO, RGT SACRAMENTO, RUBISKO, SY ADORATION, UNIK |
| Moyennement sensible | 5 et 6 | ASCOTT, BOREGAR, PILIER, TENOR, PROVIDENCE, CELLULE, FILON, SYLLON |
| Sensible à très sensible | ≤ 4 | HYWIN, ALIXAN, NEMO, ORLOGE, COMPLICE, OREGRAIN, |
| Echelle de résistance | Notes CTPS | Exemples de variétés |
| Peu sensible | ≥ 6 | ANVERGUR, NOBILIS, RGT FABIONUR, CASTELDOUX, KARUR, RGT VOILUR, TOSCADOU, PESCADOU |
| Moyennement sensible | 4 à 5,5 | MIRADOUX, RELIEF, RGT MONBECUR |
| sensible | ≤ 3,5 | LUMINUR |
Rouille Jaune Blé tendre Rouille Jaune Blé dur
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Stades d'apparition
Dès le stade 3 feuilles, le plus souvent entre fin tallage et 2 nœuds. Peut ensuite progresser sur les feuilles et l'épi.
Symptômes
A l'échelle de la parcelle : Répartition homogène dans le champ (dissémination par le vent).
A l'échelle des feuilles :
L'attaque commence par les feuilles les plus basses, sur les gaines et les limbes. Développement rapide même à basse température (5°C).
Touffes blanches, cotonneuses, éparses sur toute la feuille (face supérieure) qui deviennent brunes et grises. Après quelques temps, apparition de ponctuations noires (cleistothèces).
Après rinçage par les pluies, il reste des traces des attaques sous forme de taches chlorotiques sur la feuille.
A l'échelle de l'épi :
Touffes blanches, cotonneuses, sur les bords des glumelles, barbes.
Conditions climatiques favorables
Favorisé par une longue alternance de périodes avec et sans pluies. Une forte pluie peut laver le mycélium présent sur les feuilles.
Leviers agronomiques
Méthode d'observation
Prélever 20 plantes N'observer que les tiges les plus développées (maître brin) de chaque plante Observer les 3 dernières feuilles développées du moment (les plus jeunes formées, limbe déroulé) Compter séparément le nombre de F3, F2, F1 touchées Convertir chaque nombre en %.
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Méthodes alternatives : Des produits de biocontrôle existent.
Soufre : Héliosoufre, thiovit, microthiol, faeton, flosul, actiol
Laminarine : vacciplant Liste non exhaustive, renseignez-vous sur les efficacités auprès de vos techniciens.
Résistances des variétés
L'oïdium n'est plus une maladie dominante sur blé tendre mais des différences de tolérance variétales existent.
| Echelle de résistance | Notes CTPS | Exemples de variétés |
| Peu sensible à résistant | ≥ 6 | CREEK, FRUCTIDOR, CHEVIGNON, COMPLICE, PILIER, ADVISOR |
| Sensible à très sensible | ≤ 5 | DESCARTES, TENOR, NEMO, RGT SACRAMENTO, OREGRAIN, HYKING |
L'oïdium n'est pas une maladie dominante sur blé dur. Les différences de tolérance variétales sont peu marquées. L'oïdium est très lié à un excès d'azote précoce ou à un excès de végétation.
| Echelle de résistance | Notes CTPS | Exemples de variétés |
| Peu sensible | ≥ 6 | MIRADOUX, KARUR, RGT VOILUR, ANVERGUR, RELIEF, TOSCADOU, PESCADOU |
| Moyennement sensible | 4 à 5,5 | NOBILIS, SCULPTUR, RGT MUSCLUR |
| Sensible | ≤ 3,5 | - |
| Echelle de résistance | Notes CTPS | Exemples de variétés |
| Peu sensible à résistant | ≥ 6 | ETINCEL, ISOCEL, JETTOO, KWS FARO, PIXEL, KWS AKKORD, KWS Cassia |
| Sensible à très sensible | ≤ 5 | AMISTAR, PASSEREL, Memento, Salamandre |
Echelle de résistance Notes CTPS Peu sensible à résistant
6 Sensible à très sensible
5
Exemples de variétés RGT Planet, KWS Irina, Fandaga, KWS Fantex, Laureate Explorer, Sebastien
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