du 08/04/2020 au 15/04/2020
Rédacteurs
Terres Inovia en collaboration avec la Chambre d'Agriculture du Loiret
Observateurs
Relecteurs
Directeur de publication :
Respectez la réglementation " abeilles " et lisez attentivement la note nationale abeilles
Les données sont actuellement collectées à partir de 10 parcelles de pois d'hiver et 19 parcelles de pois de printemps. Pour ce BSV, les observations ont été réalisées sur 7 parcelles de pois d'hiver et 16 parcelles de pois de printemps. Carte en annexe
Les pois d'hiver observés sont entre les stades 9 et Début Floraison pensez à installer vos pièges à tordeuses.
Les semis de pois de printemps sont terminés. Les levées sont en cours. Les parcelles ayant pu être semées en février atteignent le stade 6 feuilles.
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La présence de thrips n'est pas observée cette semaine sur les parcelles de pois printemps suivies dans le réseau.
Elle est signalée en dehors du réseau.
Le thrips doit être observé de la levée au stade 6 feuilles des pois.
Le seuil indicatif de risque est atteint lorsque l'on dénombre en moyenne 1 thrips par plante sur un comptage de 10 plantes par parcelle.
Toutefois, le thrips, même en grand nombre, n'engendre de dégâts importants que si les pois ont une levée lente, liée notamment à de mauvaises conditions climatiques, telles que des températures froides.
Remarque : il n'a jamais été observé de dégâts de thrips sur les pois d'hiver.
Le risque est faible à moyen Les parcelles de pois de printemps sont pour la majorité en cours de levée, et entrent donc dans la période de risque. Le temps doux et sec actuel est favorable à l'arrivée des thrips. À surveiller.
Description de l'insecte en annexe du BSV2
La présence de morsures de sitones est signalée dans 9 parcelles de pois de printemps à la note de 1 (1 à 4 morsures) (ensemble de la région concernée) et à la note de 2 (5 à 10 morsures par plante) dans 2 parcelles
(Loiret). Leur activité a fortement augmenté au profit du temps chaud et sec de la semaine dernière.
Le sitone doit être observé de la levée au stade 6 feuilles des pois.
Le seuil indicatif de risque est atteint lorsqu'on dénombre 5 à 10 encoches par plante sur les premières feuilles
(note 2).
BSV PROTEAGINEUX N°05 DU 08/04/2020 AU 15/04/2020
Le risque est fort pour les pois de printemps La majorité des parcelles de pois de printemps est en cours de levée, et entre donc dans la période de risque. Le temps doux et sec actuel est très favorable à l'activité de ces insectes. À surveiller.
Description de l'insecte en annexe du BSV2
La présence de pucerons verts est observée sur trois parcelles de pois d'hiver à la note de 1 (1 à 10 pucerons par plante) (Indre, Indre-et-Loire). Sa présence est également observée en dehors du réseau, dans des parcelles de pois d'hiver et de printemps.
Le puceron vert doit être observé entre les stades 10 feuilles début floraison et fin du stade limite d'avortement (2-3 semaines après la fin floraison).
Le seuil indicatif de risque est atteint lorsqu'on dénombre une dizaine de pucerons par plante (moyenne sur un comptage de 10 fois 4 plantes par parcelle). En présence d'auxiliaires, renouveler le comptage afin de définir si ces auxiliaires peuvent maitriser la population de pucerons.
Le risque est moyen à fort pour les pois d'hiver Les parcelles de pois d'hiver entrent dans la période de risque et les insectes profitent du temps doux pour coloniser les parcelles. Le vent freine néanmoins un peu leur activité. À surveiller. Description en annexe de ce BSV
Des dégâts d'oiseaux signalés sur des parcelles de pois de printemps.
La maladie est observée sur une parcelle de pois d'hiver (Loiret), avec 30% de la moitié inférieure des plantes atteints. En dehors du réseau, pas de signalement de cette maladie.
Les symptômes doivent être surveillés :
BSV PROTEAGINEUX N°05 DU 08/04/2020 AU 15/04/2020
Sur le pois d'hiver, de la levée jusqu'à la fin du stade limite d'avortement (+2-3 semaines après la fin floraison) Sur le pois de printemps, du stade 9 feuilles jusqu'à la fin du stade limite d'avortement (+2-3 semaines après la fin floraison)
Le risque est faible Les parcelles de pois d'hiver sont dans la période de risque, et l'hiver humide et doux a pu permettre une apparition précoce de la maladie. Elle semble cependant très peu présente dans les parcelles. De plus le temps sec actuel est peu favorable à son développement. La rosée matinale peut permettre le maintien de l'inoculum dans les parcelles, mais pas sa progression dans la végétation. À surveiller dès le retour d'averses.
La présence de la maladie est signalée sur deux parcelles de pois d'hiver, ainsi que sur plusieurs parcelles en dehors du réseau. Les gelées de la semaine dernière ont été favorables à son apparition et à son développement.
Le pois d'hiver est particulièrement exposé à la bactériose ; les symptômes s'observent à l'occasion de gelées survenant après une période douce et pluvieuse, entre février et avril, à partir du stade 5-6 feuilles.
Le risque est faible Les gelées passées ont permis l'expression des symptômes de la maladie, qui est cependant présente à faible intensité dans la plupart des parcelles. Le temps chaud et sec actuel freine son développement.
Quelques informations sur la maladie en annexe du BSV2. Afin de nous permettre de mieux comprendre cette maladie, n'hésitez pas à compléter l'enquête.
Pois d'hiver stade 12 feuilles présence de bactériose sur quelques pieds. Vinon (18)
D'anciennes traces de mildiou peuvent être visibles dans les parcelles. Peu de risque.
BSV PROTEAGINEUX N°05 DU 08/04/2020 AU 15/04/2020
Les données sont actuellement collectées à partir de 11 parcelles de féveroles d'hiver et 7 parcelles de féveroles de printemps. Pour ce BSV, les observations ont été réalisées sur 6 parcelles de féveroles d'hiver et 4 parcelles de féveroles de printemps.
Les féveroles d'hiver atteignent le stade 4 feuilles (semis de janvier) à début floraison.
Les féveroles de printemps sont toujours en cours de levée. L'unique parcelle levée est au stade 3 feuilles.
La présence de morsures de sitones est observée sur la parcelle de féverole de printemps levée, à la note de 3
(plus de 10 encoches par plante). De nombreux insectes sont également visibles dans les parcelles de féveroles d'hiver.
Les sitones doivent être observés de la levée au stade 6 feuilles des féveroles de printemps.
BSV PROTEAGINEUX N°05 DU 08/04/2020 AU 15/04/2020
Pour les féveroles d'hiver, on considère qu'en sortie d'hiver le système racinaire et les nodosités sont suffisamment développés pour limiter l'impact du ravageur sur la nutrition azotée de la plante.
Sur féveroles de printemps, on peut considérer que le risque devient important lorsque toutes les feuilles portent au moins une encoche.
Le risque est fort pour les féveroles de printemps levées ou féverole d'hiver semées tardivement. Les parcelles de féveroles de printemps sont en cours de levée, et entrent donc dans la période de risque. Le temps doux et sec actuel est très favorable à l'activité des insectes. À surveiller.
Description de l'insecte en annexe du BSV2
Aucun autre ravageur n'est signalé cette semaine.
La maladie est observée sur deux parcelles de féveroles d'hiver (Indre, Loir-et-Cher), à une intensité très faible.
Les symptômes doivent être surveillés :
Sur féverole d'hiver, à partir du stade 5-6 feuilles
Sur féverole de printemps, à partir de début floraison
Le risque est faible à moyen Les parcelles de féveroles d'hiver sont dans la période de risque, et l'hiver humide et doux a permis une apparition précoce de la maladie, qui semble également présente dans de nombreuses parcelles en dehors du réseau, à une intensité faible à moyenne. Néanmoins le temps sec actuel est défavorable à son développement. À surveiller dès le retour d'averses.
Point d'attention : les féveroles implantées en couvert ou dans du colza à proximité de vos parcelles peuvent être une source de contamination ! Risque à ne pas négliger.
Plus d'info en annexe du BSV 1.
A SCOCHYTOSE DE LA FÉVEROLE ( A SCOCHYTA FABAE ) Contexte d'observations
La maladie est observée sur 2 parcelles de féveroles d'hiver, à des intensités très faibles (Indre et Cher). Absence de signalement également en dehors du réseau.
BSV PROTEAGINEUX N°05 DU 08/04/2020 AU 15/04/2020
Les symptômes doivent être surveillés :
Sur féverole d'hiver, à partir du stade 5-6 feuilles
Sur féverole de printemps, à partir de début floraison
Le risque est faible Les parcelles de féveroles d'hiver sont dans la période de risque. Néanmoins, la maladie, transmise par les semences, est très peu observée en production conventionnelle, plus fréquemment en production biologique, mais sans incidence sur le rendement.
Attention ! ne pas confondre botrytis et ascochytose de la féverole voir en annexe du BSV 1
Des traces de mildiou peuvent être observées sur féverole d'hiver.
Point d'attention : les conditions climatiques actuelles sont favorables à l'apparition et au développement de la rouille. À surveiller
Pustules de rouille
Botrytis
BSV PROTEAGINEUX N°05 DU 08/04/2020 AU 15/04/2020
Le puceron vert du pois, qui peut être vert ou rose et d'aspect brillant, est un puceron de grande taille, 3 à 6 mm. Ses antennes sont aussi longues que son corps. Le puceron vert du pois passe l'hiver sous forme d'œuf, souvent dans des parcelles de luzerne. Les adultes ailés apparaissent au printemps et colonisent les parcelles de légumineuses dont le pois protéagineux. Ils se localisent préférentiellement à la base des fleurs, sur les organes les plus jeunes des plantes ou à l'extrémité des tiges. Insecte piqueur-suceur, il provoque des dégâts directs par ses ponctions de sève, ce qui entraine un affaiblissement de la plante, un jaunissement des feuilles et un possible avortement des fleurs. Les pertes de rendement en cas de fortes populations et d'arrivée précoce sur la culture peuvent atteindre les 30 q/ha et réduire le PMG. Le puceron vert du pois est à surveiller dès le stade 10 feuilles - début de floraison, jusqu'à la Fin du Stade Limite d'Avortement. Les hivers doux favorisent les éclosions précoces et les printemps secs les colonisations. Le seuil indicatif de risque est atteint lorsqu'on observe en moyenne 10 insectes par plante. Ce seuil est à adapter à la présence ou non d'auxiliaires, qui peuvent permettre dans certains cas de limiter la prolifération des pucerons.
Pour dénombrer les pucerons, secouer 4 tiges au-dessus d'une feuille blanche rigide : les insectes se laissent tomber dès qu'ils sont dérangés. Répéter ce comptage en différents points de la parcelle.
Le puceron noir de la fève ou Aphis fabae forme des colonies en manchons parfois très denses sur les tiges et les gousses de la féverole. La nuisibilité de ce bio-agresseur dépend directement de la densité des colonies formées.
Les premiers dégâts qu'il cause sont directs : par succion de la sève, le puceron noir affaiblit la plante. Indirectement, les pucerons transmettent des virus lors de la prise alimentaire et provoquent des brûlures du feuillage et le développement de fumagine
(souillure des graines) lors de la production de miellat. Sur féverole, les pucerons noirs peuvent entraîner jusqu'à 12 q/ha de pertes de rendement. Le puceron noir de la fève est à observer dès le stade 10 feuilles - début de floraison, jusqu'à la Fin du Stade Limite d'Avortement. Le seuil indicatif de risque est atteint lorsqu'on observe en moyenne 10% des plantes portant un manchon d'au moins 1 cm de long. L'observation des colonies de pucerons noirs doit s'accompagner de celle des auxiliaires, les coccinelles ou les syrphes, naturellement présents en bords de champs.
BSV PROTEAGINEUX N°05 DU 08/04/2020 AU 15/04/2020
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