ANIMATEUR FILIERE : CA 2B
Rédacteur : Isabelle MILLELIRI
Structures partenaires : CA 2B, CANICO, FREDON, exploitants observateurs
Directeur de publication : Jean François SAMMARCELLI Président de la Chambre d'Agriculture de Corse 15 Avenue Jean Zuccarelli 20200 BASTIA
Tel : 04 95 32 84 40
Fax : 04 95 32 84 43 http://www.cra-corse.fr/
Crédit photo : CA2B,
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office Français de la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan ECOPHYTO.
Cloque : fin de la période à risque ; présence de quelques symptômes sur feuilles
Puceron : présence de foyers ; à surveiller
Oïdium : période de sensibilité en cours
Oïdium : période de sensibilité en cours
Plomb parasitaire : apparition des premiers symptômes
Plomb parasitaire - Stereum purpureum
Biologie : La maladie du plomb, provoquée par le champignon Stereum purpureum, apparaît localement dans les parcelles. Sous l'effet d'une toxine sécrétée par le champignon, une mince couche d'air s'interpose entre l'épiderme et le parenchyme de la feuille, ce qui lui donne cet aspect laiteux ou métallique au départ de végétation. Les feuilles se crispent et s'enroulent en gouttière. En cours de végétation, les arbres prennent un port buissonnant et ne portent que peu ou pas de fruits. La mort des branches malades, puis de l'arbre tout entier, survient au bout de quelques années. Ce champignon vasculaire se propage lentement ; il libère des toxines qui qui provoquent la production de gomme dans les tissus. Les fructifications et les disséminations ont lieu à la fin de l'été par temps humide. La pénétration des spores se fait sur blessures fraîches et jusqu'aux racines.
Evaluation du risque : les périodes humides et pluvieuses sont favorables au développement des fructifications, à la production de spores et à leur germination. Le champignon responsable pénètre généralement dans le végétal par des blessures, points de greffe ou plaies de taille. Le plomb parasitaire entraîne progressivement la mort de l'arbre. Les plants atteints doivent être arrachés.
Gestion du risque : Éliminer les rameaux contaminés et les brûler hors de la parcelle. Eviter les excès d'azote dans la fertilisation. En fin de campagne, tailler les arbres sains avant les arbres malades, par temps sec, désinfecter les outils, protéger les plaies. Les surgreffages favorisent son apparition.
Biologie : L'oïdium peut entraver le développement de tous les organes de l'arbre ; il se manifeste sous forme de lésions circulaires blanches et poudreuses sur le dessus ou le dessous des feuilles ou sur l'extrémité des nouvelles pousses. Les feuilles gravement infectées s'enroulent vers le haut ou se couvrent de cloques; elles peuvent être rabougries et finissent par tomber lorsque l'infection progresse. Sur les fruits, l'infection se manifeste d'abord sous forme de taches circulaires blanches Son développement est favorisé par les alternances de temps ventés et humides (prolifération et extension) puis secs. Des températures froides au printemps (vents froids) provoquent un arrêt de sève suivi d'attaques plus fréquentes d'oïdium.
Observation : Aucun symptôme n'est observé à ce jour sur les différents vergers suivis.
Evaluation du risque : la période de sensibilité est en cours ; elle s'étend jusqu'au durcissement du noyau, stade non atteint à ce jour. Les prévisions climatiques sont propices aux contaminations. Le risque est d'autant plus élevé pour les variétés sensibles.
Gestion du risque : des produits de biocontrôle peuvent être utilisés dans la lutte contre l'oïdium ; cf liste des produits de biocontrôle https://ecophytopic.fr/reglementation/proteger/liste-des-produits-de-biocontrole
Biologie : Ce lépidoptère est présent sur les espèces de fruits à noyau et plus rarement sur les fruits à pépins. Il passe l'hiver sous forme de larve de premier ou de second stade protégée sous l'écorce, les fissures ou les branches de l'hôte. Au printemps, les chenilles, de couleur brun-chocolat et tête noire, creusent des galeries au niveau de l'extrémité des pousses en cours de croissance, qui se flétrissent, se recourbent et se dessèchent. Plusieurs pousses peuvent être minées par une même chenille, pouvant causer des dégâts importants sur des jeunes plantations en formation. Les larves des générations suivantes pénètrent les fruits et se développent dans la chair autour du noyau ; une exsudation de gomme apparaît au point de pénétration. Plus la variété est tardive, plus le risque d'attaques est élevé.
Observation : Aucun symptôme n'est observé à ce jour sur les différents vergers suivis.
Evaluation du risque : des dégâts ont été observés sur des parcelles en fin de saison dernière. Le risque est faible pour le moment.
Gestion du risque : la confusion sexuelle peut être installée en place dans les parcelles depuis début avril. Des pièges à phéromones peuvent être également utilisés en monitoring pour surveiller la présence des populations.
Biologie : Cette maladie cryptogamique, provoquée par Tranzchelia discolor et T. spinosae-pruni est caractérisée par de petits pustules oranges sur la face inférieure des feuilles. Lors de forte infestation, une défoliation précoce peut être observée. La période critique de contamination est comprise entre fin avril et juin et l'infection est favorisée par les pluies. Sa propagation est favorisée par des températures douces et des périodes d'humidité de 12 à 36h.
Observation : Aucun symptôme n'est observé à ce jour sur les différents vergers suivis.
Evaluation du risque : Le risque est faible à élevé pour les parcelles à historique au vu des épisodes pluvieux annoncés.
Observation : la présence de foyers de pucerons sur les différents bassins de production est constatée avec une pression variable selon les parcelles ; Aucun auxiliaire n'a été observé à ce jour sur les parcelles de référence.
Evaluation du risque : Le risque est élevé et plus particulièrement sur le secteur de Casinca.
Gestion du risque : des produits de biocontrôle peuvent être utilisés dans cette lutte ; liste des produits de biocontrôle https://ecophytopic.fr/reglementation/proteger/liste-des-produits-de-biocontrole
Observation : selon la modélisation, le stade de viabilité des éclosions n'est pas encore atteint. La baisse des températures ralentit le vol ; les éclosions ne devraient pas débuter avant le 25 avril. Des captures sont effectuées dans le réseau de piégeage uniquement sur parcelles non confusées, mais sont relativement faibles.
Evaluation du risque : les éclosions de la G1 ont débuté ; le risque est faible actuellement.
Gestion du risque : la confusion sexuelle est mise en place depuis fin mars à début avril.
Oïdium - Sphaerotheca pannosa
Observation : Aucun symptôme n'est observé à ce jour sur les différents vergers suivis.
Evaluation du risque : la période de sensibilité est en cours. Les prévisions climatiques sont propices aux contaminations. Le risque est d'autant plus élevé pour les variétés sensibles.
Gestion du risque : des produits de biocontrôle peuvent être utilisés dans la lutte contre l'oïdium ; cf liste des produits de biocontrôle https://ecophytopic.fr/reglementation/proteger/liste-des-produits-de-biocontrole
Biologie : L'acarien passe l'hiver sous forme d'œufs d'hivers pondus dans les anfractuosités de l'arbre. Ces derniers éclosent au mois d'avril. Les larves issues des œufs d'hiver gagnent les feuilles, dont les piqures d'alimentation provoqueront de petits points chlorotiques. En cas de fortes infestations, les feuilles prennent une couleur bronzée.
Observation : les premières éclosions ont été observées ;
Evaluation du risque : la pression est faible, peu de foyers ont été observés la saison dernière. Le risque est faible à moyen selon l'historique de la parcelle.
Observation : les premiers symptômes ont été constatés sur plusieurs variétés sur les différents bassins de production suite aux différents épisodes pluvieux.
Evaluation du risque : la période de sensibilité se termine. Toutefois, des contaminations peuvent encore se produire dans les parcelles de variétés présentant des symptômes, si la période d'humectation est supérieure à 12h en conditions froides. Le risque est faible à moyen selon les parcelles.
Gestion du risque : la lutte par prophylaxie permet de diminuer le risque de repiquage secondaire en éliminant les feuilles cloquées.
Observation : quelques dégâts sont régulièrement observés sur les différents bassins de production.
Evaluation du risque : les prévisions météo (épisodes pluvieux) sont favorables aux recontaminations. Le risque est élevé plus particulièrement pour les variétés sensibles et parcelles à historique.
Gestion du risque : éliminer les rameaux contaminés et les brûler. Rameaux contaminés sur pêcher
Observation : quelques foyers sont visibles avec une pression variable selon les parcelles ; Aucun auxiliaire n'a été observé à ce jour sur les parcelles de référence.
Evaluation du risque : Le risque est élevé et plus particulièrement sur le secteur de Casinca.
Gestion du risque : des produits de biocontrôle peuvent être utilisés dans cette lutte ; liste des produits de biocontrôle https://ecophytopic.fr/reglementation/proteger/liste-des-produits-de-biocontrole
(Source Météo France)
| Lundi 19 avril | Mardi 20 avril | Mercredi Jeudi 22 21 avril avril | Vendredi Samedi 24 23 avril avril | Dimanche 25 avril | |
| Haute Corse/ Corse du Sud | Temps instable | Retour des éclaircies avec possibilité de nuages plus menaçant sur la région bastiaise | Temps instable ; ciel gris avec des averses plus éparses jeudi ; vent de Sud modéré sur la plaine orientale | Risque d’averses | Risque d’averses |
PROTECTION DES INSECTES POLLINISATEURS : Les abeilles butinent, protégeons les ! La note nationale Abeilles et Pollinisateurs reprend les précautions à adopter pour protéger ces insectes indispensables à la pollinisation : Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles.
PRODUITS DE BIOCONTROLE : ces produits phytopharmaceutiques sont des agents et des produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. Ils comprennent en particulier :
les macro-organismes ;
et les produits phytopharmaceutiques qui sont composés de micro-organismes, de médiateurs chimiques tels que les phéromones et les kairomones, ou de substances naturelles d'origine végétale, animale ou minérale. Leur spécificité est liée à leur caractère naturel ou leur mode d'action reposant sur des mécanismes naturels. Ils constituent des outils de prédilection pour la protection intégrée des cultures. Cette liste est périodiquement mise à jour. https://corse.chambres-agriculture.fr/agro-ecologie/ecophyto/bulletins-de-sante-du-vegetal-corses/