Myriam BERUD Station d'Expérimentation La Pugère m.berud@lapugere.com
Olivier SIMLER Domaine Expérimental La Tapy o.simler@domainelatapy.com
Directeur de publication
Claude Rossignol Président de la Chambre Régionale d'Agriculture Provence Alpes-Côte d'Azur Maison des agriculteurs 22 Avenue Henri Pontier 13626 Aix en Provence cedex 1 contact@paca.chambagri.fr
DRAAF Service régional de l'Alimentation PACA 132 boulevard de Paris 13000 Marseille
- Psylle du poirier (Cacopsylla Pyri)
Période à risque se poursuit : dépôt des œufs de 1ère génération en cours
- Tavelure (Venturia inaequalis et Venturia pyrina) Réduction de l'inoculum encore possible (broyage des feuilles)
Développement végétatif Pommier / Poirier
- Stades phénologiques
Observations du 4 au 12 février 2019 Les pontes des œufs de psylle de 1ère génération sont en cours. Les niveaux de présence sont variables dans les parcelles du réseau, faible dans les parcelles ayant reçu une argile ou autre barrière physique. Des suivis effectués sur des vergers n'ayant pas reçu d'application d'argile montrent une progression nette des lambourdes occupées par des œufs de psylle au cours de la quinzaine écoulée
(jusqu'à 40% de lambourdes occupées).
Psylle du poirier (adulte) source : LA PUGERE
Lambourde de poirier avec argile.
Source : LA PUGERE
Œufs de psylle du poirier (taille
3 mm) Source : LA PUGERE
Analyse de risque La période à risque (dépôt des œufs de 1ère génération) est en cours en tout secteur. Le risque de dépôt d'œufs est réel dès que les conditions climatiques sont favorables, c'est-à-dire deux jours consécutifs de beau temps avec une température maximale atteignant 10°C.
Méthode alternative La mise en place d'une barrière physique (préférer l'argile kaolinite calcinée) sur le végétal permet de limiter le dépôt des œufs de psylle. Pour une efficacité maximale, l'application est à réaliser avant les pontes et à renouveler en fonction des lessivages.
Pour plus d'informations : cf. Fiche collection Ressources Argile en arboriculture
Observations Les feuilles mortes hébergent la forme de conservation hivernale du champignon responsable de la tavelure (Venturia inaequalis sur pommier et Venturia pyrina sur poirier).
Analyse de risque La sensibilité du végétal à la tavelure démarre au stade C pour le pommier et C3-D pour le poirier.
Méthode alternative
Mesures prophylactiques : La réduction de l'inoculum de tavelure pour la saison suivante peut être envisagée au cours de l'hiver en combinant andainage et broyage des feuilles au sol et applications d'urée pour accélérer leur dégradation.
En verger de poirier sensible à la tavelure (ex : Williams) des chancres hébergeant le champignon peuvent être présents sur le bois, souvent difficiles à voir (et donc à éliminer à la taille). Les mesures prophylactiques sont moins efficaces que sur pommier.
POIRIER : En secteur Basse Durance, sur Guyot et Williams : stade A " début du gonflement ", quelques parcelles avec les 1ers stade B
Dans les Alpes : stade A " bourgeon d'hiver ".
POMMIER : En tous secteurs : stade A " bourgeon d'hiver ".
Stade A BBCH00
Stade B BBCH 51
Stade C BBCH53
Stade C3 BBCH54
Stade A BBCH00
Stade B BBCH 51
Stade C BBCH53
Stade C3 BBCH54
Le BSV est un outils d'aide à la décision, les informations données correspondent à des observations réalisées sur un échantillon de parcelles régionales. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs et ne tient pas compte des spécificités de votre exploitation.
Par conséquent, les informations renseignées dans ce bulletin doivent être complétées par vos propres observations avant toute prise de décision.
Station d'expérimentation la Pugère (Pomme et Poire) BERUD Myriam Domaine expérimentale la Tapy (Cerise) SIMLER Olivier Chambre d'Agriculture du Vaucluse RICAUD Vincent
Chambres d'Agriculture de Vaucluse (84) Chambres d'Agriculture des Hautes-Alpes (05) Chambres d'Agriculture des Alpes-de-Haute-Provence (04) GRCETA Basse Durance CETA de Cavaillon OP Vergers de Beauregard, OP Alpes Coop Fruits Sociétés RAISON'ALPES, CAPL, ALPESUD, FRUITS ET COMPAGNIE
Action pilotée par les Ministères chargés de l'Agriculture et de la Transition Écologique avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.