Référent filière & rédacteurs
Tatiana DENEGRI Astredhor tatiana.denegri@astredhor.fr
Solène HENRY Chambre d'agriculture du 06 shenry@alpes-maritimes.chambagri.fr
Marc HOFMANN Chambre d'Agriculture du Var marc.hofmann@var.chambagri.fr
Directeur de publication
André BERNARD Président de la chambre régionale d'Agriculture Provence Alpes-Côte d'Azur Maison des agriculteurs 22 Avenue Henri Pontier 13626 Aix en Provence cedex 1 bsv@paca.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service régional de l'Alimentation PACA 132 boulevard de Paris 13000 Marseille
Alstrœmeria
Gerbera
Lisianthus
Anémone
Renoncule
Rose
Autres fleurs coupées
Les auxiliaires des cultures
Lépidoptères: courbes de vol
Focus biodiversité: les mégachiles
Alerte vigilance : le frelon oriental
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entre les différentes rubriques du
Bioagresseur | parcelles touchées / parcelles observées | Niveau de pression | Evolution |
Chenille | 1/2 | Faible | = |
Thrips | 1/2 | Faible | ⬊ |
Auxiliaire | parcelles concernées / parcelles observées | Niveau de présence | Remarques |
Ctenochares bicolorus | 1/2 | Faible | Ichneumon parasite de chenille; Origine indigène |
Anystis | 1/2 | Faible | Origine indigène |
Peu de bio-agresseurs sont signalés sur les 2 parcelles suivies.
Bioagresseur | parcelles touchées / parcelles observées | Niveau de pression | Evolution et remarques |
Oïdium | 1/2 | Modéré | 83; ⬉ |
Fusarium roseum | 1/2 | Faible | 83; ⬊ |
Acarien | 1/2 | Modéré | 83; ⬉ |
Aleurode | 1/2 | Fort | Avec fumagine; dans le 06; une variété particulièrement touchée |
Chenille | 1/2 | Modéré | 06 |
Macrolophus | 1/2 | Fort | 83; Origine indigène; occasionne des dégâts; ⬉ |
Mouche mineuse | 1/2 | Faible | 06 |
Cochenilles | 1/2 | Modéré | farineuses (=) et à carapace (=) |
Cicadelle | 2/2 | Faible à modéré | faible dans le 83, modéré dans le 06 |
Auxiliaire | parcelles concernées / parcelles observées | Niveau de présence | Remarques |
Anystis | 1/2 | Faible | 83; origine indigène; = |
Phytoséiides | 1/2 | Faible | dont Ppersimilis; 83; = |
Parasitoïde de cochenille à carapace | 1/2 | Modéré | 83; origine indigène; = |
Feltiella | 1/2 | Faible | 83; origine indigène |
Observations
Deux espèces de cochenilles se maintiennent sur une parcelle du Var: une farineuse (Pseudococcus sp.) et une à carapace (Coccus sp.). Coccophagus sp, un hyménoptère parasitoïde de cochenille à carapace s'est naturellement installé.
Gestion du risque
En traitement d'appoint et après vérification de non phytotoxicité: pulvérisation d'une solution d'alcool isopropylique à 10-20% ; à répéter sur plusieurs semaines.
Les auxiliaires:
- Les larves de chrysopes consomment les stades L1 et L2 des cochenilles farineuses. Les lâchers se font sur foyers de façon homogène, en petite quantité (5 à 10 larves/m² si faible attaque ; 15 à 20 larves/m² si forte attaque) et régulièrement (environ tous les 15 jours).
- La coccinelle Cryptolaemus montrouzieri prédate tous les stades de cochenilles farineuses et quelques espèces de cochenilles à carapace. On l'introduit dès l'apparition d'ovisacs à raison de 2 à 10 ind/m². Cet organisme est exigeant aux conditions du milieu et son installation est avérée difficile.
- L'apport de parasitoïdes nécessite une connaissance précise de l'espèce de cochenille impliquée. Des espèces indigènes telles que Coccophagus sp. peuvent s'installer spontanément dans les serres.
Des produits de contact agissent par asphyxie ou dessèchement des téguments; ils sont à appliquer en traitement d'appoint ou localisé et après vérification de non phytotoxicité. Plus d'informations sont disponibles dans le guide ASTREDHOR "Lutter contre les cochenilles sur les lieux de vente ouverts au public".
Bioagresseur | parcelles touchées / parcelles observées | Niveau de pression | Evolution et remarques |
Oïdium | 1/1 | Faible | = |
Chenille | 1/1 | Faible | Éclosion récente de Spodoptera littoralis |
Mineuse | 1/1 | Faible | ⬉ |
Puceron | 1/1 | Faible | |
Thrips | 1/1 | Faible | = |
Thrips du feuillage | 1/1 | Fort | ⬉ |
Auxiliaire | parcelles concernées / parcelles observées | Niveau de présence | Remarques |
Coenosia | 1/1 | Faible | 83; origine indigène; ⬊ |
Megachile | 1/1 | Faible | 83; ⬊ |
Observations
De l'oïdium est présent sur une parcelle du Var. Les premières taches ont été détectées début septembre; alors peu visibles et sans feutrage blanc, elles ont lentement évolué jusqu'à la sporulation du champignon que l'on peut observer actuellement.
Gestion du risque
Il est possible d'appliquer des produits de biocontrôle, la liste actualisée de ces produits est téléchargeable via le lien suivant: Liste des produits de biocontrôle | Ecophytopic
Observations
Sur une parcelle du Var, plusieurs feuilles présentent de larges découpes circulaires à ovales très nettes en bordure de limbe. Ces "poinçonnages" sont provoqués par une abeille sauvage, la mégachile.
Gestion du risque
Le nombre de feuilles touchées est généralement peu important et sans gravité pour la plante. Les mégachiles sont des pollinisateurs, il ne faut pas traiter en leur présence. Plus d'informations dans le focus biodiversité en fin de bulletin.
Bioagresseur | parcelles touchées / parcelles observées | Niveau de pression | Evolution et remarques |
Oïdium | 1/1 | Faible | ⬉ |
Mineuse | 1/1 | Faible | = |
Thrips | 1/1 | Faible | ⬊ |
Thrips du feuillage | 1/1 | Faible | ⬊ |
Cicadelle | 1/1 | Faible | = |
Puceron | 1/1 | Faible | = |
Auxiliaire | parcelles concernées / parcelles observées | Niveau de présence | Remarques |
Anystis | 1/1 | Faible | 83; origine indigène; ⬊ |
Forficule | 1/1 | Faible | 83; origine indigène; = |
Syrphe | 1/1 | Faible | 83; origine indigène; ⬉ |
Observations
Des thrips sont présents depuis le démarrage de la culture sur le site suivi. La pression est en baisse. En piquant les pétales les thrips occasionnent des dégâts directs sur fleurs mais sont surtout préjudiciables en tant que potentiels vecteurs de virus (TSWV et INSV).
Gestion du risque
La pose de plaques engluées bleues ou jaunes, juste au dessus de la culture, permet une détection précoce des thrips. En préventif ou si les populations sont faibles, il est possible d'introduire des acariens prédateurs tels que Neoseiulus cucumeris, Amblyseius swirskii ou Transeius montdorensis. En complément, un apport des phytoséiides Stratiolaelaps scimitus (Hypoaspis miles) ou Macrocheles robustulus sur le substrat peut être intéressant, ces derniers se nourrissant des pupes de thrips. Il est possible d'appliquer des produits de biocontrôle, la liste de ces produits est téléchargeable sur le site EcophytoPic : https://ecophytopic.fr/reglementation/proteger/liste-des-produits-de-biocontrole
Bioagresseur | parcelles touchées / parcelles observées | Niveau de pression | Evolution et remarques |
Oïdium | 1/4 | Faible | ⬉ |
Maladies telluriques | 1/4 | Faible | = |
Bactériose | 1/4 | Faible | ⬊ |
Cicadelle | 1/4 | Faible | = |
Mineuse | 1/4 | Faible | = |
Thrips | 1/4 | Faible | ⬉ |
Puceron | 2/4 | Modéré | ⬉; fort sur une parcelle du 06 |
Auxiliaire | parcelles concernées / parcelles observées | Niveau de présence | Remarques |
Anystis | 1/4 | Modéré | 83; origine indigène; ⬉ |
Parasitoïde de puceron | 1/4 | Faible | Origine indigène |
Diglyphus | 1/4 | Faible | Origine indigène |
Forficule | 1/4 | Faible | 83; origine indigène; = |
Chrysope | 1/4 | Faible | Issu de lâcher |
Aphidoletes | 1/4 | Faible | Origine indigène |
Coccinelle | 1/4 | Faible | Scymnus sp; origine indigène |
Syrphe | 1/4 | Modéré | 83; origine indigène; ⬉ |
Collemboles | 1/4 | Faible | Organisme neutre; origine indigène; ⬉ |
Observations
Deux parcelles sur quatre présentent une pression puceron modérée à forte. Sur l'une d'entre elles sont observés de nombreux auxiliaires, la plupart indigènes.
Gestion du risque
Auxiliaires prédateurs : Des lâchers de larves de chrysopes et/ou de la cécidomyie Aphidoletes aphidimyza, deux espèces naturellement présentes dans la région, sont possibles sur foyers.
Auxiliaires parasitoïdes : L'identification de l'espèce de puceron est préférables lorsque l'on souhaite utiliser des hyménoptères parasitoïdes en préventif ou en cas de faible attaque. En cas de doute il est possible d'opter pour un mélange de plusieurs espèces. Les plus fréquemment utilisées sont Aphidius ervi, Aphidius colemani et Aphelinus abdominalis.
Il est possible d'appliquer des produits de biocontrôle, la liste de ces produits est consultable sur le site EcophytoPic : https://ecophytopic.fr/reglementation/proteger/liste-des-produits-de-biocontrole
Bioagresseur | parcelles touchées / parcelles observées | Niveau de pression | Evolution |
Oïdium | 1/2 | Modéré | = |
Rouille | 1/2 | Faible | = |
Acarien | 2/2 | Faible | = |
Thrips | 1/2 | Faible | = |
Cicadelle | 1/2 | Faible | 06 |
Aleurode | 1/2 | Faible | = |
Cochenille | 2/2 | Faible | ⬊; farineuse dans le 83 et australienne dans le 06 |
Puceron | 2/2 | Modéré à Fort | ⬉; fort dans le 06 |
Auxiliaire | parcelles concernées / parcelles observées | Niveau de présence | Remarques |
Phytoséiides | 1/2 | Faible | dont P persimilis |
Aphidoletes | 2/2 | Faible à Fort | Origine indigène; faible dans le 83 et fort dans le 06 |
Feltiella | 2/2 | Faible | 06 et 83 |
Syrphe | 1/2 | Faible | Origine indigène; adulte et larves |
Observation
Des symptômes de rouille sont signalés sur 1 parcelle du Var. Phragmidium mucronatum est le champignon responsable de cette maladie.
Gestion du risque
Les conditions optimales de développement et de reproduction de ce champignon sont des températures modérées(18 à 21°C) associées à une humidité au niveau de la feuille maintenue pendant environ 3 heures. Aucune spécialité de biocontrôle n'est à ce jour disponible pour lutter contre la rouille du rosier, cependant le risque demeure faible, les conditions sous serre n'étant pas favorables à son l'installation.
Bioagresseur | Cultures concernées | Niveau de pression | Remarques |
Oïdium | Hortensia, Dahlia | Faible | ⬊ |
Acarien | Hortensia | Faible | ⬊ |
Chenille | Dahlia, Giroflée, Hortensia, Muflier, Oeillet de Poète | Faible | Noctuelles et tordeuses; ⬊ |
Cicadelle verte | Dahlia, Hortensia, Muflier | Faible à Fort | ⬉ |
Criquet/Sauterelle | Dahlia, Muflier, Oeillet de Poète | Faible | ⬊ |
Mineuse | Dahlia, Giroflée, Muflier | Faible | = |
Puceron | Dahlia, Hortensia, Scabieuse | Faible | ⬊ |
Punaise | Giroflée, Muflier | Faible | Nezara viridula et punaises du Chou; = |
Fourmis | Giroflée | Faible | ⬊ |
Tarsonème | Dahlia | Faible | ⬊ |
Thrips | Dahlia, Hortensia,Oeillet de Poète, Scabieuse | Faible | ⬊ |
Thrips du feuillage | Hortensia, Oeillet de Poète, Scabieuse | Modéré | Hercinothrips femoralis sur toutes cultures citées et Tsetosus ⬉ sur Hortensia |
Cicadelle: ce ravageur peut être observé sur un grand nombre d'espèces florales: alstroemeria, scabieuse, gerbera, oeillet de poète, arum .Actuellement, c'est dans une culture de Dahlia sous ombrière que la cicadelle sévit le plus.
Lorsque les cicadelles sont faiblement présentes les symptômes, quelques traits fins en zigzag sur les feuilles, passent inaperçus. Mais la population peut exploser et engendrer des dégâts plus sévères.
Il est possible de mettre en place des plaques ou des bandes engluées pour les piéger. La couleur rouge serait plus attractive pour les cicadelles.
Nesidiocoris tenuis: une population importante est observée sur une parcelle de Muflier dans le Var.
Cette punaise prédatrice se nourrit de différents insectes et acariens avec une large préférence pour les aleurodes. Nesidiocoris appartient à la tribu des Dicyphini (de la famille des Mirides), comme 2 autres genres couramment observés dans les cultures : Macrolophus et Dicyphus. Elles sont toutes polyphages, très actives à tous les stades de développement et contribuent souvent à la protection biologique en tant qu'auxiliaires polyvalents et efficaces. Cependant, leur aptitude à se nourrir également de végétaux peut les conduire à devenir des ravageurs. Ce comportement surviendrait surtout lorsque la proportion de proies est insuffisante et quand la population de punaises est devenue excessive. Nesidiocoris est connue pour être la plus phytophage. Il est conseillé de bien surveiller son niveau de population. Très semblables entre elles, il est quand même possible de distinguer ces punaises au stade adulte grâce à quelques critères morphologiques:
couleur uniformément verte
couleur non uniformément verte
corps verdâtre taché de brun
tête sans tache sauf collier
couleur non uniformément verte
corps le + souvent grisâtre à brun
tête avec tache foncée entre les yeux ou entièrement noire
Thrips du feuillage: L'espèce Hercinothrips femoralis est principalement observée. T.setosus est réapparu très récemment sur une parcelle d'hortensia, la pression demeure faible.
H.femoralis: adulte et larve
L'ensemble des auxiliaires observés sur toutes cultures confondues est reporté ci-dessous.
Pour chaque auxiliaire(I=indigène et/ou L=lâché), sont mentionnés: le niveau de présence
les cultures où ils sont observés
les ravageurs ciblés
Anystis (I)
Présence faible à modérée
Anémone, Alstroemeria, Hortensia, Gerbera, Renoncule
Divers petits arthropodes
Aphidoletes aphidimyza (I/L)
Présence faible à fort
Renoncule, Rose
Puceron
Phytoséides (I/L)
Présence faible
Alstroemeria, Gerbera, Rose
Acarien, thrips, aleurode
Feltiella (I/L)
Présence faible
Gerbera, Hortensia, Rose
Acarien
P.Persimilis (I/L)
Présence faible
Alstroemeria, Dahlia, Gerbera, Rose, Hortensia
Acarien tétranyque
Opilion (I)
Présence faible
Oeillet de poète
Petits insectes morts ou vivants
Forficule (I)
Présence faible
Anémone, Giroflée
Puceron et autres insectes
Syrphe (I)
Présence faible à modérée
Anémone, Dahlia, Renoncule, Rose
Puceron
Dans le cadre du BSV Productions Horticoles en PACA, des suivis sont effectués par piégeage phéromonal des mâles sur deux espèces de noctuelles dans le Var et les Alpes-Maritimes.
Chrysodeixis chalcites: Hyères (83) avec 1 piège à l'extérieur (graphique 1)
Spodoptera littoralis: Hyères (83) avec 1 piège à l'extérieur (graphique 2) - Gattières (06) avec 1 piège à l'extérieur et 1 sous abris et-Puget-sur-Argens (83) avec 1 piège sous abris (graphique 3)
Les captures sont faibles depuis plusieurs semaines mais une hausse est relevée en fin de semaine 42. Le risque d'attaque de chenilles de Chrysodeixis chalcites sur le site de Hyères demeure faible.
Un pic de vol est relevé en fin de semaine 42 sur le site de Hyères. Avec plus de 20 individus piégés/jour (relevés sur 4 jours), il s'agit de la plus forte capture pour cette année. Le risque d'attaque de chenilles dans la quinzaine de jours à venir y est très important. Le nombre de papillons capturés est en revanche plutôt faible sur les sites de Puget-sur-Argens et Gattières avec une moyenne journalière maximale de 5 individus/jour.
Les mégachiles sont des abeilles solitaires. Souvent noires avec des bandes velues, elles possèdent sous l'abdomen une brosse de poils qu'elles utilisent pour la récolte du pollen. Le genre Megachile regroupe plus de 500 espèces dont les plus connues sont M.rotundata et M. centuralis.
De nombreuses espèces de mégachile découpent des morceaux de feuilles (parfois de fleurs) qu'elles utilisent pour tapisser leur nid. Elles peuvent utiliser les feuilles de nombreuses espèces végétales, avec une préférence pour le rosier, l'arbre de Judée, le cerisiers ou encore l'hortensia. Les abeilles découpeuses opèrent seules et visitent rarement la même plante. La croissance des végétaux n'est pas affectée et les dégâts sont très limités.
Les abeilles solitaires jouent un rôle crucial dans la pollinisation: actives à des températures et luminosité trop faibles pour les abeilles sociales, elles complètent parfaitement le travail de pollinisation de ces dernières. Elles sont si efficaces que des nids artificiels sont positionnés dans certaines cultures telles que la Luzerne afin d' augmenter les rendements cf. fiche Inra-nichoirs à mégachiles.
Les mégachiles ne sont pas du tout agressives, elles ne piquent quasiment jamais et leurs piqûres sont dites peu douloureuses.
Comme pour tout pollinisateur, il conviendra de ne pas traiter en présence de mégachiles.
Plus de 80% des plantes à fleurs dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Ils est donc essentiel de les protéger.
A lire: Les abeilles,des alliées pour nos cultures:protégeons-les!
Il est possible d'observer sur de nombreuses espèces ornementales ces symptômes caractéristiques: des découpes circulaires toujours en bordures de feuilles(parfois de pétales). Une confusion est possible avec les dégâts causés par des chenilles, des limaces ou des otiorhynques, mais ces derniers réalisent des morsures à l'aspect moins net.
Un nouveau frelon, le frelon oriental (Vespa orientalis (Linnaeus, 1771)) a été découvert en France, le 22 septembre 2021, sur la friche de l'ancienne usine Saint-Louis à Marseille. Il s'agit pour l'heure du seul foyer connu.
Deux autres espèces sont présentes en France, pour les différencier, vous pouvez consultez le lien suivant : http://frelonasiatique.mnhn.fr/le-frelon-oriental-detecte-a-marseille/
Bien que son écologie est encore peu connu, son cycle de vie semble plus court que le frelon asiatique, les nids sont plus petits(environ 3 fois plus petits) et il niche plutôt dans le sol.
Son origine accidentelle(marchandises ou autres), ou naturelle (depuis la Sicile et l'Italie où il est naturellement et sporadiquement reporté) n'est pas encore déterminée. Toutefois l'espèce représente surtout une menace pour les colonies d'abeilles domestiques(Apis mellifera) sur lesquelles sa prédation est documentée.
Nous vous invitons vivement à faire remonter vos éventuelles observations de l'espèce à l'adresse suivante vespa@mnhn.fr en mentionnant:
- la date;
- la localisation;
- si possible une estimation du nombre d'individus;
- si possible, détection du nid.
S'il est certain qu'il s'agit du frelon oriental, le nid doit être détruit( l'injection de perméthrine ou de pyrèthre naturel est suggérée)
Le BSV est un outil d'aide à la décision, les informations données correspondent à des observations réalisées sur un échantillon de parcelles régionales. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs et ne tient pas compte des spécificités de votre exploitation.
Par conséquent, les informations renseignées dans ce bulletin doivent être complétées par vos propres observations avant toute prise de décision.
Chaque serre étant une unité autonome de production, ce conseil est d'autant plus vrai pour les production sous serres.
Astredhor méditerranée DENEGRI Tatiana Chambre d'agriculture du 06 HENRY Solène Chambre d'agriculture du 83 HOFMANN Marc
Les observations contenues dans ce bulletin ont été transmises par les partenaires suivants :
Chambre d'Agriculture des Alpes-Maritimes
Chambre d'Agriculture du Var
CREAM ASTREDHOR Méditerranée
EPLEFPA Vert d'Azur d'Antibes
Philaflor
Producteurs varois
Producteurs Maralpins
SCRADH ASTREDHOR Méditerranée
Terres d'Azur
Action du plan Ecophyto pilotée par les Ministères chargés de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et financier de l'Office français de la Biodiversité.