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1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles
(semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide : portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit.
5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place
dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches .
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette " Les abeilles butinent " et la note nationale
BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! " sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr
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Le réseau d'observation 2016 de la filière Zones Non Agricoles est constitué d'observateurs volontaires et bénévoles qui effectuent et effectueront leurs observations concernant un volet de la filière Zones Non Agricoles : les Jardins d'amateurs (JA).
A ce jour, plus d'une trentaine d'observateurs jardiniers ont rejoint le réseau.
La liste de structures partenaires, réalisant les observations indispensables à l'élaboration de ce Bulletin de Santé du Végétal filière Zones Non Agricoles, est présentée dans chaque bulletin en bas de la 1ère page. Merci encore pour leur implication.
Marie-Pierre Dufresne mp.dufresne@fredon-centre.com pour le volet arbres fruitiers.
Cyril Kruczkowski cyril.kruczkowski@fredon-centre.com (attention nouvelle adresse mail) pour le volet légumes et ornements.
La recherche de nouveaux observateurs est toujours d'actualité. N'hésitez pas à nous contacter pour toutes questions relatives à ce bulletin.
Les bulletins ZNA couvriront une période allant de début avril à mi-septembre. Huit BSV ZNA sont prévus cette année :
Vendredi 01 avril Vendredi 22 avril Vendredi 20 mai
Edition 2016 Jeudi 02 juin Vendredi 24 juin Vendredi 22 juillet
Vendredi 26 août Vendredi 16 septembre
Un 1er bulletin de conseil sera disponible en même temps que le BSV ZNA.
Rappel : L'objectif de ce bulletin de conseil est d'accompagner et de valoriser les observations contenues dans chaque BSV ZNA de la région Centre Val de Loire par des prescriptions opérationnelles de méthodes prophylactiques, alternatives, et autres moyens de biocontrôles.
6 autres bulletins conseils seront prévus en même temps que les prochains BSV ZNA.
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Pour tout savoir sur les modalités de participation, contacter directement la SNHF (par mail : epidemio@jardiner-autrement.fr, par téléphone : 01.44.39.78.84 ou par courrier : SNHF
concours épidémiosurveillance , 84, rue de grenelle, 75007 PARIS). "
Le règlement est disponible en pièce jointe.
Les stades phénologiques ont évolué rapidement depuis huit jours. Les floraisons s'en trouvent très groupées. Les fruitiers à noyau les plus précoces débutent la nouaison (abricotiers, pêchers et certains cerisiers, groseilliers). La plupart des fruitiers sont en floraison (pommiers, poiriers et cerisiers ). L'année 2016 reste plus tardive que l'année 2015.
Pommiers
Pommier : Stade E2
"Les sépales laissent voir les pétales"
Poiriers
Sur pommier, selon la précocité des variétés : Stade D " Apparition des premiers boutons floraux " pour les variétés les plus tardives au stade F " première fleur ouverte " pour les plus précoces.
Pommier : Stade F
"Première fleur ouverte"
Sur poirier, la phénologie va du stade E2 " les sépales laissent voir les pétales " pour les plus tardifs au stade G " Chute des dernièrs pétales" pour les plus précoces.
Poirier : stade F2
"Pleine floraison"
Poirier : stade H
"Chute des dernières pétales"
Cerisiers
Sur cerisier, selon la précocité des variétés : Stade D " Apparition des premiers boutons floraux " pour les variétés les plus tardives au stade H " Chute des dernières pétales" pour les plus précoces.
Pêchers, Pruniers
Stade F " Fleur ouverte " au stade H " Chute des dernières pétales ".
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La semaine a débuté avec des gelées blanches sur l'ensemble de la région et des températures négatives proches de -2°C. Les températures critiques nécessaires à l'apparition de dommages (avortement de la fleur) varient en fonction de la durée d'exposition aux températures négatives et en fonction de l'état d'avancement de la floraison. Il est encore trop tôt pour conclure, mais quelques dégâts ont été signalés sur poirier dans le nord du département d'Indre et Loire.
Chenilles défoliatrices
Etat général Des chenilles défoliatrices, arpenteuses (reconnaissables à leur mode de déplacement formant un pont avec leur corps par rapprochement des pattes arrière et avant), noctuelles et tordeuses (responsables de l'enroulement de feuilles par des fils de soies) sont toujours présentes, sur l'ensemble de la région et sur l'ensemble des fruitiers.
Ces chenilles grignotent les feuillages et parfois les boutons floraux. Elles sont encore souvent à des stades très jeunes
(chenilles de 2 à 3 mm de long). On les repère la plupart du temps à la présence de morsures sur les feuilles et sur les pétales. Elles sont signalées sur tous les fruitiers.
Prévision Leurs dégâts devraient rester sans grande nuisibilité sur les fruits en vergers amateurs.
Contexte d'observations
Communes d'observation Indre et Loire St Cyr sur Loire, St Laurent de Lin, Montlouis sur Loire Loiret St Jean de Braye, Orléans Indre Neuvy St Sépulchre Cher Méreau, Vierzon 9 sites d'observation. Les observations ont lieu dans des jardins et dans des vergers amateurs.
Puceron cendré du pommier et puceron mauve du poirier
Etat général Le puceron cendré du pommier est l'un des pucerons le plus redouté sur pommier. Ses colonies provoquent l'enroulement et la déformation des feuilles. Il s'ensuit un arrêt de croissance des pousses. Les attaques importantes provoquent la déformation des jeunes fruits. Ce puceron est de couleur grise à brun violacée.
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Le puceron mauve du poirier provoque également l'enroulement des feuilles de poiriers. Ces feuilles enroulées présentent une décoloration et des stries jaunes. Ce puceron est de couleur brun-mauve.
Ces pucerons hivernent sur les pommiers ou les poiriers à l'état d'œufs isolés. Ces œufs donnent naissance aux femelles fondatrices courant mars. Ces fondatrices sont à l'origine de plusieurs générations de pucerons.
A noter que ces deux espèces de pucerons migrent en juin vers des hôtes secondaires : le plantain (pour puceron cendré) et le gaillet (pour puceron mauve).
De petites colonies de pucerons cendrés du pommier et de pucerons mauves du poirier sont maintenant observées dans les vergers amateurs du Loiret, de l'Indre et d'Indre et
Loire (St Cyr sur Loire-37, Neuvy St Sepulchre-36, St Jean de Braye-45): les symptômes d'enroulements de jeunes feuilles sont visibles. On retrouve dans ces enroulements les fondatrices et leurs jeunes larves.
Prévision Les risques vis-à-vis des pucerons sont modérés dans les jours à venir. De nombreux insectes auxiliaires, prédateurs et parasites, participent à la régulation des populations de ces pucerons dans les vergers amateurs. Les plus efficaces sont les syrphes, les coccinelles, les cécidomyies, les hyménoptères, les chrysopes et les hémérobes. Nous avons déjà pu constater la présence de pontes de syrphes à proximité des départs de colonies ainsi que des adultes de coccinelles.
Méthodes alternatives et préconisations Se référer au bulletin de conseil
Erinose du poirier (due à Eriophyies pyri )
Etat général L'érinose du poirier se caractérise par la formation, à la surface des feuilles, de petites boursouflures devenant rapidement rouge. On peut également observer ces boursouflures sur les pétales et les pédoncules.
Ces boursouflures sont en fait des galles provoquées par des phytoptes (petits acariens blancs visibles uniquement sous loupes à fort grossissement). Ils hivernent à l'abri, dans les écailles des bourgeons. Au printemps, et durant toute la saison, ils envahissent les
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jeunes feuilles. Leurs piqûres provoquent des galles, boursouflures rouges à la surface des feuilles. Les phytoptes se réfugient ensuite dans ces galles où ils se reproduisent et se nourrissent.
Les premiers symptômes sur jeunes feuilles sont signalés dans les vergers de poiriers amateurs du 37 (St Laurent du Lin, Montlouis).
Tavelure du pommier et du poirier
Etat général La tavelure constitue la principale maladie des pommiers et des poiriers en vergers amateurs et professionnels. Tavelure du pommier et tavelure du poirier sont provoquées par 2 champignons différents : Venturia inaequalis sur pommier, Venturia pirina sur poirier. Cette maladie va provoquer sur les fruits des croûtes noirâtres, liégeuses, plus ou moins crevassées.
Sur pommier, la tavelure se conserve en hiver Tavelure sur pommier dans des périthèces portés par les feuilles mortes Tache récente sur feuille. tombées au sol. A maturité durant le printemps, les
Photo : M. Klimkowicz FREDON CVL spores contenues dans ces périthèces sont projetées lors des pluies. La germination des spores nécessite que le feuillage soit humide pendant une durée minimum, variable selon la température ambiante. Plus il fait chaud, et plus la germination est rapide. Toutefois, la germination est stoppée lorsque le feuillage devient sec. En se développant, le champignon provoque sur les feuilles des taches translucides au départ, puis brun olivâtre, prenant un aspect velouté.
Les stades sensibles sont maintenant atteints pour la plupart des pommiers et des poiriers. Nous sommes actuellement en phase de risque de contamination dès que des pluies humidifient suffisamment longtemps le feuillage.
T° Moyenne
7°C
10°C
11°C
13°C
15°C
T>18°C
Durée d'humectation nécessaire à la contamination
18 h
14 h
13 h
11 h
9 h
8 h
Prévision Les pluies annoncées pour ce vendredi 22/04 devraient provoquer des périodes d'humectation suffisamment longues pour engendrer des contaminations. Au stade actuel de développement de la tavelure, le risque de contamination par la tavelure est élevé dans les jours à venir.
Méthodes alternatives et préconisation Se référer au bulletin de conseil
Contexte d'observations
Communes d’observation |
Indre et Loire St Cyr sur Loire, St Genouph, Artannes sur Indre, St Laurent du Lin Loiret Orléans |
Eure et Loir Barjouville |
Cher Méreau |
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8 sites d'observation. Les observations ont lieu dans des jardins et dans des vergers amateurs.
Puceron noir du cerisier ( Myzus cerasi )
Etat général Le puceron noir du cerisier provoque des enroulements, parfois en paquets denses, à l'extrémité des jeunes pousses. Les feuilles enroulées finissent par se dessécher et les extrémités des pousses par dépérir. Ces pucerons sont de couleur noir-brillant ou brun foncé.
Ces pucerons se développent au printemps puis les individus ailés migrent en juin-juillet sur des plantes herbacées. Ils sont particulièrement problématiques durant les 5 premières années de plantation car ils peuvent bloquer la croissance des jeunes arbres. Des colonies sur les jeunes pousses ont été signalées à St Laurent du Lin (37).
Prévision Les risques vis-à-vis des pucerons sont modérés dans les jours à venir. Comme sur poirier et pommier, nous avons déjà pu constater la présence de pontes de syrphes à proximité des départs de colonies et des larves de syrphes dans les colonies. Les auxiliaires devraient réduire l'évolution de ces colonies.
Moniliose
Etat général Les monilioses constituent les principales maladies des fruits à noyau et sont responsables de nombreuses pertes de fruits en verger. Les premiers symptômes sont visibles dès la floraison sur les fleurs : les bouquets de fleurs se dessèchent et brunissent brutalement. Fleurs et feuilles sous-jacentes restent agglomérées en masse sèche caractéristique.
Sur rameau, les premiers chancres apparaissent quelques semaines après la floraison. Le champignon gagne une partie du rameau, formant vers sa base un petit chancre. On peut observer à ce niveau un écoulement gommeux. Le rameau se dessèche alors, voire l'ensemble de la branche fruitière.
Les épisodes pluvieux de début avril ont été très favorables au développement de la moniliose. Des cas sont signalés dans le réseau d'observation sur cerises
(Orléans) et sur abricotiers (St Cyr sur Loire, Orléans) : les observateurs ont constaté les premiers symptômes de brunissement et dessèchement sur fleurs de cerisiers, ainsi que les premiers dessèchements de rameaux sur abricotier.
Prévision Si les prévisions météorologiques pluvieuses se confirment, les risques vis-à-vis des monilioses sont modérés à élevés dans les jours à venir.
Méthodes alternatives et préconisations Se référer au bulletin de conseil
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Contexte d'observations
Communes d'observation St Cyr sur Loire, St Genouph Orléans 3 sites d'observation. Les observations ont lieu dans des jardins amateurs.
Etat général Cette maladie provoque des dégâts caractéristiques sur pêcher mais également sur amandier. Au printemps, les feuilles s'enroulent, se crispent, leur limbe s'épaissit, prenant une teinte variant du blanc jaunâtre au rose rouge. Les rameaux ont une croissance très réduite. Elle peut provoquer la chute des jeunes fruits. Cette maladie se conserve l'hiver dans les anfractuosités des rameaux et au niveau des écailles des bourgeons. Au printemps, les spores, transportées par l'eau, pénètrent dans les bourgeons à bois qui s'entrouvrent. Les températures optimales de son développement sont comprises entre 13°C et 18°C. La persistance d'un temps humide et froid au printemps, prolonge les contaminations et la sensibilité des arbres.
Des symptômes sont signalés en Indre et Loire (St Cyr sur Loire, St Genouph) et dans le Loiret (Orléans). Les pluies de début avril ont été favorables aux contaminations et au développement de cette maladie.
Prévision La période de sensibilité du pêcher s'étend du stade " première pointe verte " jusqu'à l'étalement complet des premières feuilles. Les pluies ou une hygrométrie élevée rendent le risque de contamination possible dès lors que la température est supérieure à 7°C.
La période de sensibilité à la maladie est en cours. Attention aux prochaines périodes pluvieuses de ce week-end. Le risque vis-à-vis de la cloque du pêcher est élevé pour les jours à venir.
Méthodes alternatives et préconisations Se référer au bulletin de conseil
Contexte d'observations
Communes d'observation St Cyr sur Loire, Artannes sur Indre Orléans
3 sites d'observation. Les observations ont lieu dans des jardins amateurs. D'après le BSV Vigne région Centre du 19/04/16.
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Mildiou de la vigne
Etat général Les vignes les plus précoces présentent 1 feuille étalée.
Prévision Peu de cépages ont déjà atteint les premiers stades sensibles au mildiou. De plus, la maturité du champignon ne devrait pas permettre de contamination avant début du mois de mai. Le risque mildiou est nul.
Oïdium de la vigne
Etat général Le stade de sensibilité de la vigne à l'oïdium n'est pas encore atteint (stade 7 à 8 feuilles).
Prévision Le risque oïdium est nul à l'heure actuelle.
Contexte d'observations
Sites d’observation |
Indre et Loire Montlouis sur Loire, Artannes sur Indre |
Loir et cher Mazangé Loiret Orléans, St Jean le Blanc, St Jean de la Ruelle, Fleury les Aubrais, St Pryvé St Mesmin |
Indre Cluis |
9 sites d'observation. Les observations ont lieu sur des salades sous abri et en plein champ. Les stades s'étalent de 2 feuilles à la récolte.
Limaces et escargots
Etat général Leur présence est détectée sur certains jardins du Loiret et à Montlouis sur Loire (37). Des perforations sur le feuillage sont visibles ainsi que des traces de bave.
Prévision Le temps frais et surtout humide qui se profile sera favorable au développement des ces gastéropodes. Risque moyen Surveiller en priorité vos semis et jeunes plantations.
Méthodes alternatives et préconisations Se référer au bulletin de conseil
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Contexte d'observations
Barjouville Orléans, St Jean le Blanc, St Jean de la Ruelle, Fleury les Aubrais, St Pryvé St Mesmin
6 sites d'observation. Les observations ont lieu sur des oignons en plein champ. Les stades s'étalent de 2 à 4 feuilles.
Etat général Sur quelques sites du Loiret, des dégâts d'asticots sont visibles sur quelques oignons.
Ces dégâts sont assez caractéristiques : déformation de la plante, puis en la décortiquant, on observe la présence d'asticots ou de pupes (cocon permettant la transformation de l'asticot à la mouche).
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Prévision D'après le BSV Légumes (Bulletin de Santé du Végétal réservé aux professionnels maraîchers de la région Centre Val de Loire), le vol de ces 2 mouches est actuellement en cours.
Le vol de la mouche mineuse du poireau pourrait commencer à faiblir dans les prochains jours. Par contre, celui de la mouche de l'oignon sera toujours en cours. Le risque de ponte est important
Méthodes alternatives et préconisations Se référer au bulletin de conseil
Contexte d'observations
Gel
Sites d'observation Montlouis sur Loire Orléans, St Jean le Blanc, St Jean de la Ruelle, Fleury les Aubrais, St Pryvé St Mesmin 6 sites d'observation. Stade plantation à l'apparition des premières pousses.
Etat général Sur quelques sites non protégés par un voile, de petits dégâts de gel ont été observés. Les dégâts se traduisent par un noircissement et un dessèchement progressif des jeunes pousses.
Prévision A partir du week-end et la semaine prochaine, du froid humide est prévu en région Centre Val de Loire. A la faveur d'éclaircie nocturne, le risque de gel est possible. Risque moyen Couvrez vos plantations
Contexte d'observations
Sites d'observation Indre et Loire Montlouis sur Loire, St Genouph Loir et cher Mazangé Loiret Orléans, St Jean le Blanc, St Jean de la Ruelle, Fleury les Aubrais, St Pryvé St Mesmin Eure et Loir Barjouville 9 sites d'observation. Les observations ont lieu sur des fraisiers sous abri et en plein champ. Le stade majoritaire est la floraison. Etat général Les cultures sont saines sur tous les sites observés.
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Contexte d'observations
Sites d’observation | |
Indre et Loire | Montlouis sur Loire, St Genouph, Fondettes, Artannes sur Indre, Esvres sur Indre |
Loir et cher | Mazangé |
Loiret | Orléans, Fleury les Aubrais, |
Eure et Loir | Barjouville |
Indre | Chateauroux, Cluis |
Sites d'observation Montlouis sur Loire, St Genouph, Fondettes, Artannes sur Indre, Esvres sur Indre Loir et cher Mazangé Loiret Orléans, Fleury les Aubrais, Eure et Loir Barjouville Indre Chateauroux, Cluis 12 communes d'observation. Rosier de plein champ. Le stade dominant est l'apparition des jeunes pousses. Sur certaines variétés, des boutons floraux apparaissent également.
Chenilles phytophages diverses.
Etat général Comme chaque année à la même époque, on retrouve sur plusieurs jardins (Montlouis sur Loire, Barjouville et Mazangé) des chenilles défoliatrices. Plusieurs espèces de chenilles peuvent être rencontrées :
Des noctuelles (Mamestra oleracea et Amphipyra pyramidea).
Des tordeuses (Ptycholoma lecheana)
Des Phalènes hiémales ou cheimatobie (Operophtera brumata)
Les dégâts se traduisent par des perforations sur le feuillage généralement sans conséquence sur le végétal.
Prévision Le risque persiste au printemps.
Méthodes alternatives Les dégâts sont surtout esthétiques ; la présence de ces chenilles est en général assez faible (1 à 3 maximum par rosier) et n'impacte pas la santé du végétal.
Favoriser la faune auxiliaire et notamment les oiseaux par la pose de nichoirs à proximité de vos rosiers.
Astuces : un nichoir à oiseau doit être placé dans un endroit calme, de préférence à l'automne, les orientations idéales étant l'est, le sud-est et le nord-est. Le nichoir doit être installé dans un endroit sec à l'abri des intempéries. Enfin, il doit être protégé des prédateurs et placé à une hauteur d'au moins 2 mètres.
Préconisations Se référer au bulletin de conseil
Pucerons sp.
Etat général Globalement, leur présence est encore discrète. On détecte néanmoins les premières colonies sur quelques sites comme à Orléans, Fleury les Aubrais et Barjouville.
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Les auxiliaires commencent également à apparaître : on en retrouve à Montlouis sur Loire et Fleury les Aubrais.
Prévision Les conditions climatiques plutôt fraîches qui se profilent ces prochains jours vont freiner temporairement le développement des colonies. Le risque est faible
Méthodes alternatives
Favoriser la faune auxiliaire (coccinelles, chrysopes, syrphes, ) par l'installation ou la conservation de zones de refuges (refuge pour auxiliaires, bandes fleuries )
Veiller à éviter l'excès d'apport d'engrais azotés car les jeunes pousses sont plus attractives pour les pucerons.
Utiliser des plantes attractives (centaurées, capucine, ortie, fenouil ) en périphérie du jardin pour canaliser les premiers vols et sédentariser les auxiliaires.
Maladies cryptogamiques (taches noires, rouille)
Etat général Sur quelques sites comme à St Cyr sur Loire et Fondettes, de petites pustules de rouille et quelques taches noires sont observées sur le feuillage.
Prévision La baisse des températures et l'arrivée de la pluie pour le week-end risque d'être favorable à l'apparition de ces maladies. Le risque est moyen
Méthodes alternatives
Sur les sites sensibles, l'élimination des organes touchés peut permettre de ralentir la maladie qui peut entraîner la défoliation des arbustes touchés en cas de forte attaque.
Choisir des variétés résistantes ou moins sensibles à la maladie. Une phrase présente sur l'étiquette mentionne cette spécificité et fait souvent l'objet de l'attribution d'un label de qualité. Se renseigner auprès du fournisseur.
Eviter de mouiller le feuillage, notamment pour les variétés plantées en massif dans les pelouses.
Favoriser l'aération des plantes.
Contexte d'observations
Sites d’observation |
Indre et Loire Montlouis sur Loire, Fondettes, St Genouph |
Loir et Cher Mazangé |
Loiret Orléans, St Jean le Blanc, St Jean de la Ruelle, Fleury les Aubrais, St Pryvé St Mesmin |
Sites d'observation Montlouis sur Loire, Fondettes, St Genouph Mazangé Orléans, St Jean le Blanc, St Jean de la Ruelle, Fleury les Aubrais, St Pryvé St Mesmin 9 sites d'observation.
Hortensia de plein champ. Stade : développement du feuillage.
Etat général La culture est en bon état sanitaire. Des escargots et des limaces sont observés à Fondettes et sur quelques sites du Loiret mais aucun dégât n'est constaté.
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Contexte d'observations
Sites d’observation | |
Indre et Loire | Montlouis sur Loire, Fondettes, Chambray les Tours, St Genouph, Artannes sur Indre, Esvres sur Indre |
Loiret | Fleury les Aubrais, Orléans |
Loir et Cher | Mazangé, Blois |
Eure et Loir | Barjouville |
Sites d'observation Montlouis sur Loire, Fondettes, Chambray les Tours, St Genouph, Artannes sur Indre, Esvres sur Indre Fleury les Aubrais, Orléans Mazangé, Blois Barjouville 11 sites d'observation.
Pyrale du buis (Cydalima perspectalis).
Etat général Des chenilles sont observées sur plusieurs sites comme à Barjouville, Fleury les Aubrais, Esvres sur Indre, Orléans et Chambray les Tours. Les dégâts restent faibles dans l'ensemble.
Prévision Risque modéré pour la présence de chenilles Restez vigilant, observez minutieusement vos buis.
Piégeage du papillon de la pyrale du buis (Cydalima perspectalis).
Principe et situation du piégeage en région Centre Val de Loire Afin de suivre l'évolution de ce ravageur, plusieurs pièges à phéromones ont été disposés sur certains sites infestés. Le principe du piège à phéromone consiste à diffuser dans l'environnement des phéromones femelles de synthèse afin d'attirer les mâles. Dans le cadre du suivi de la pyrale du buis, ce mode de piégeage nous permettra de détecter l'apparition des premiers papillons et donc de suivre la dynamique des populations afin de déployer d'autres méthodes de luttes (par exemple, réaliser un traitement biologique).
1 piège installé à Montlouis sur Loire (37)
1 piège installé à Blois (41)
1 piège installé à Barjouville (28) D'autres pièges sont en cours d'installation.
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Etat général Sur les pièges en place, aucune capture détectée. Le vol n'a pas encore débuté.
Prévision Les premiers papillons pourraient être piégés dans les prochains jours voire dans les prochaines semaines. Risque faible pour le vol des papillons
Préconisations Se référer au bulletin de conseil
Contexte d'observations Les informations sont basées sur des observations réalisées par des salariés de collectivités et par des jardiniers amateurs au niveau régional.
Etat général Quelques descentes de chenilles retardataires peuvent encore se produire mais l'on arrive progressivement à la fin des processions.
Prévision La période des processions peut se prolonger jusqu'à fin avril, début mai. Le risque faiblit mais reste moyen
Préconisations
Laisser en place vos écopièges jusqu'au mois de juin. Les pièges à phéromone (pour piéger les papillons) seront à installer fin mai / début juin.