JARDINS ORNEMENTAUX
Benoîte Tenthrède
Buis Pyrale
Chêne Processionnaire
Ciste Chrysomèle porte-épine
Cyprès Puceron
Dahlia Oïdium Puceron
Fuchsia Altise
Fusain Hyponomeute
Frêne Cantharide défoliatrice Charançon du frêne
Lys Criocère
Marronnier Mineuse
JARDINS ORNEMENTAUX
Mélèze Chermès
Platane Tigre
Piéris Tigre
Pin Processionnaire
Prunellier Bombyx cul brun
Romarin Chrysomèle américaine
Rosier Maladies Anthracnose Maladie des taches noires Mildiou Oïdium Rouille Ravageurs Puceron Tenthrède
Viburnum Puceron noir sur Boule de Neige' Galéruque sur V. opulus Thrips sur V. tinus
Observations en bref
Pin : processionnaire - VIGILANCE PROCESSION
| A B O N N E M E N T B S V |
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Début juin, différentes espèces de tenthrède sur benoîte ont été observées en Loire-Atlantique et en Mayenne. L'une d'entre elles était caractéristique de la larve de tenthrède de la benoîte (tête jaune - corps vert pourvu d'épines). Quelques défoliations associées avaient alors été constatées.
Les premiers signalements en région concernant ce ravageur remontent à août 2013. La pyrale était alors considérée comme émergente. 4 ans plus tard, elle est présente sur toute la région. Les lieux où les buis sont encore verts correspondent à des sites régulièrement suivis et entretenus, pour lesquels les jardiniers développent une vigilance accrue face à cette chenille très vorace.
Les premiers signes de reprise de l'activité des chenilles hivernantes nous ont été rapportés à la mi-février, en fin de diapause larvaire, et comparativement un peu plus tôt qu'en 2016.
Ensuite, selon les sites et les périodes, il a été confirmé la présence de chenilles les mois suivants, notamment des chenilles âgées à la mi-mai donc plus voraces et responsables d'importants dégâts de défoliations. La présence de chrysalides était également constatée à cette période.
Le monitoring (suivi de l'espèce par piégeage des papillons) a été installé en avril. Les premiers vols ont été détectés fin-mai/début juin grâce à ce réseau.
Fin juin, il était observé une intensification des vols, correspondant à un premier pic de vol, et la présence de quelques jeunes chenilles en Maine-et-Loire.
Début juillet, les captures étaient en baisse (excepté en Sarthe), alors que sur le terrain, la présence de chenilles était constatée sur les buis.
Puis, fin juillet, les chenilles de la première génération étaient toujours présentes tandis que les vols de la 2nde génération reprenaient.
Fin août, les vols se poursuivaient toujours. Des chenilles et consommations de feuillage associées étaient également observées.
Mi-septembre, quelques sites, régulièrement entretenus, confirmaient l'absence de chenilles.
Fin septembre, une régression des vols est alors constatée.
Mi-octobre, le BSV indiquait de procéder à la suppression des larves hivernantes observées.
Fin octobre, quelques vols étaient encore enregistrés mais la priorité était la surveillance des larves entrées alors en diapause.
Ce ravageur effectue plusieurs générations dans notre région, d'autant que la météo chaude et sèche en fin de saison a pu favoriser son maintien à des niveaux importants. De plus, sur le terrain, nous observons des chevauchements de stades pour cet insecte, il est donc indispensable de bien le suivre à l'échelle de la parcelle si l'on souhaite maîtriser la protection sanitaire de ses buis.
Outil carto : https://fr.batchgeo.com/
Ce ravageur a été signalé début juin, avec deux foyers de chenilles observés en Vendée, posant des problèmes d'urtications. Puis, mi-juin, ce sont de nouveaux signalements, toujours dans ce département, qui sont venus s'ajouter.
Le monitoring (piégeage papillons) s'est effectué sur juillet-août.
Comme les années précédentes, seulement quelques captures étaient enregistrées fin juillet et fin août, et très localisées en Loire-Atlantique et en Mayenne.
Néanmoins, compte tenu du cycle de l'espèce présentant des gradations - cette espèce restant très discrète entre deux pullulations durant plusieurs années et les derniers épisodes remontant à 2007 et 2009 (surtout en 44&85) - il est primordial de continuer à suivre ce ravageur.
Outil carto : https://fr.batchgeo.com/
Ce ravageur très particulier et original a été observé ponctuellement durant le mois de juillet. Sa présence était signalée sur quelques sites en Loire-Atlantique. Il s'agit de la deuxième année consécutive. En 2017 les dégâts associés étaient moindres, sans aucune intervention pour réguler les populations.
Fin mars, la présence de colonies denses de pucerons
(probablement Cinara cupressi) a été observée en Maine-et-Loire. Cette présence a pu entraîner des risques de dépérissement, surtout si associés aux effets de sécheresse selon les sites et à des infections secondaires pouvant être liées à la présence de champignons pathogènes.
Début septembre, la présence de cette maladie était signalée ponctuellement. Le site concerné présentait une infection généralisée. Fin septembre, les symptômes diminuaient et mi-octobre, la présence de cette maladie s'était stabilisée.
Sur ce même site (cf. paragraphe précédent), les premiers pucerons ont été observés début juillet. Mi-août, cette présence était faible. Puis, durant tout le reste de la saison, leur absence a été confirmée jusqu'à la mi-octobre.
Cette chenille, consommatrice de mousse et de lichens, a notamment fait parler d'elle compte tenu de son pouvoir allergène. Elle a ainsi été signalée en avril, de manière ponctuelle, en Maine-et-Loire et Mayenne. C'est sa précocité qui a surpris, car elle apparaît généralement en mai-juin.
Fin juin, le climat chaud et sec était favorable au développement de ce ravageur, qui a été présent sur différents sites en région. Adultes et larves étaient observés, ainsi que de fortes défoliations associées, préjudiciables aux jeunes plants.
Fin mars, en Maine-et-Loire, de très jeunes stades larvaires d'hyponomeute étaient observés sur fusain d'Europe. Mimai, en Vendée, des observations étaient identiques et également sur fusain du Japon dans des jardins de particuliers. Puis début juin, toujours dans ce département, des observations en environnement ont également été faites en nombre.
Ce ravageur a été observé très ponctuellement sur frêne et autres Oléacées fin mai - début juin en Maine-et-Loire.
Mi-mai, un foyer ponctuel de ce ravageur a été observé localement, en Loire-Atlantique. Des larves décapaient les feuilles d'un arbuste de la famille des Oléacées. Les conséquences de cette présence peuvent être importantes, si les individus sont nombreux.
Le début d'activité de ce ravageur a été constaté mi-mars. Des adultes étaient alors observés, sans ponte. Fin mars, des accouplements étaient en cours. Début avril, pontes et larves étaient présentes. Puis, à partir de mi-mai, ce sont tous les stades qui étaient observés. Une régression des populations était indiquée mi-août, puis une absence confirmée à la fin du mois de septembre.
M FRUNEAU - jardin d'amateur
M FRUNEAU - jardin d'amateur
Crioceris lilii
Ce ravageur est suivi par la filière Ornement, avec 8 sites de piégeage en région. Le monitoring a ainsi pu permettre d'identifier 3 périodes de vols : mi-avril, fin juin et fin août.
Plus de détails en consultant les BSV Cultures Ornementales.
Outil carto : https://fr.batchgeo.com/
Mi-mai, la présence très localisée de ce ravageur a été signalée, avec des impacts négligeables. Ce ravageur peut entraîner des affaiblissements de végétaux, en cas de fortes pullulations.
Les adultes de ce ravageur ont été comptabilisés chaque semaine du mois de mars sur une surface de 10 cm², sur le tronc et les rhytidomes (écorces se décollant) des platanes. Il a été effectué une moyenne des comptages par site, totalisant chacun 10 platanes. Certains sites de référence du réseau d'observation révèlent des dépassements du seuil théorique de nuisibilité (70 individus / 1 dm²). Mais, il convient de vérifier l'environnement du site et d'estimer si les années précédentes, ces ravageurs ont causé de réelles nuisances. Malgré une moyenne dépassant le seuil de 70 tigres/dm², une intervention n'est pas systématique et depuis deux ans, les populations étaient inférieures à ce seuil
(moyenne maximale hebdomadaire : 51 tigres/dm² en 53 en 2016 et 23 tigres/dm² en 85 en 2015). Ce sont l'ensemble de différents éléments (contexte du site, végétaux, population) qui sont à analyser avant toute intervention.
Début juillet, ce ravageur a été détecté localement en Loire-Atlantique sous forme adulte et larvaire. Il a été précisé qu'en 2017, et sans intervention, les dégâts étaient moindres que ceux de l'année précédente.
Comme de nombreuses années maintenant, nous avons observé en 2017 un étalement des différents stades pour le cycle de ce ravageur.
Tout d'abord, concernant les processions, en région, elles se sont étalées de la fin de l'année 2016 jusqu'au printemps 2017 pour la Loire-Atlantique, la Vendée et le Maine-et-Loire. En Mayenne, les processions ont été signalées en mars.
Concernant les vols d'adultes, les premiers ont été signalés mi-juin sur plusieurs sites en région. Le graphique ci-dessous illustre l'évolution des captures de papillons de processionnaires du pin par semaine et par département. Il permet d'établir des pics de vols afin d'estimer la période d'éclosion (qui a lieu 35 à 40 jours après les pontes). Et comme pour les années précédentes, avec des étalements de vols sur plusieurs semaines, les éclosions des chenilles et les différents stades larvaires se sont chevauchés. Ce qui a conduit les gestionnaires à combiner différentes méthodes de lutte : piège phéromonal, méthode de biocontrôle, nichoirs à mésange, écopièges
La moyenne des captures pour 2017 se situe entre celles de 2015 et 2016. Elle ne se distingue ni par un maximum, ni par un minimum. Néanmoins, on peut souligner malgré tout un pic prononcé et avancé pour le département du Maine-et-Loire, ce qui a pu obliger les gestionnaires à intervenir dès août pour contrôler les premiers stades larvaires. Concernant le nombre de papillons piégés, il ne présage pas forcément des niveaux d'infestation à attendre. En effet, sur des départements " peu piégeants " (44&85), les niveaux d'infestation ont par la suite été importants.
Concernant les stades larvaires, à la mi-septembre, les chenilles étaient majoritairement en L2 en 85. Et fin septembre, en 44, des nids hivernaux étaient déjà formés ! Cette observation de nids hivernaux précoces a d'ailleurs été confirmée dans tous les départements.
Fin octobre 2017, des processions de L5 étaient constatées, à la fois de nymphose et de famine (respectivement 44 & 49). L2/L3 côtoyaient L5.
| MObservations i-septembre, ce ravageur était observé sur prunellier et chêne Les chenilles de stades L2/L3 colonisaient des pe-tits nids soyeux (de la taille d’un poing), situés en bout de branche Plusieurs foyers ont été signalés en région, notam-ment le long des axes routiers | |
| © T DE GUERDAVID - POLLENIZ 53 | |
| © POLLENIZ 85 | Détail de nid de Bombyx cul brun, à gauche et Chenille Euproctis chrysorrhoea, à droite |
Mi-mai, la présence du ravageur a été signalée, mais sans dégât associé, en comparaison aux années précédentes où d'importantes défoliations avaient été constatées. Cette chrysomèle peut aussi coloniser la lavande et d'autres Lamiacées (thym, sauge, ).
Fin septembre, cette maladie a été signalée très localement.
Début avril, l'absence de cette maladie était confirmée. Les premiers signalements remontent à début juin, sur différents sites et sur variétés sensibles. Les foyers étaient considérés comme stabilisés et le climat sec n'était pas propice au développement. Les pluies contaminatrices de fin juin ont entraîné une augmentation des symptômes, toujours sur variétés sensibles. Ces foyers étaient toujours en progression fin juillet sur variétés sensibles, mais stables pour le reste du réseau. Mi-septembre, la situation sanitaire était très variable selon les sites. Puis fin septembre, les indices de gravité étaient, pour la plupart, redescendus à des niveaux bas.
L'absence de cette maladie a été confirmée par les observateurs du réseau en août et en septembre.
L'absence de cette maladie a été confirmée par les observateurs du réseau en août et en septembre.
Début juillet, quelques sporulations étaient signalées sur plusieurs sites en Loire-Atlantique, suite aux épisodes pluvieux de la fin juin. Fin juillet, la situation était très variable selon les sites. Début août, quelques symptômes ont été observés sur un nouveau site. Mi-septembre, seules les variétés sensibles étaient alors touchées et fin septembre, aucun symptôme n'a été déclaré.
A partir de mi-octobre, c'est toute une cohorte de maladies qui a été observée et dont la distinction entre elles était difficile. Par ailleurs, il convient de rappeler qu'en fin de saison, tout traitement phytosanitaire est inutile. Néanmoins, le ramassage et la suppression des feuilles sont à effectuer. Ces feuilles peuvent aussi être mises au compost ou réutilisées en paillage, à condition de les disposer sur des massifs composés d'essences non concernées par ces maladies spécifiques.
F GASTINEL - POLLENIZ 53
F GASTINEL - POLLENIZ 53
F GASTINEL - POLLENIZ 53
Fin mars, les premiers pucerons étaient observés. Mi-mai, les populations étaient considérées comme faibles à modérées. Des auxiliaires étaient également observés : coccinelle
(larve et adulte), syrphe (œuf, larve et adulte) et momies de pucerons, attestant l'activité d'un micro-hyménoptère parasitoïde. Durant le mois de juin, la présence d'auxiliaires était toujours effective et la diminution des pucerons était confirmée voire l'absence sur certains sites, jusqu'à fin juillet. Un site a alors vu la remontée des populations sur les jeunes pousses. Puis enfin, de mi-septembre à mi-octobre, les po POLLENIZ pulations étaient de nouveaux très faibles à inexistantes. Des vols de chrysope et de syrphe étaient encore observés fin septembre.
De haut en bas :
Mi-mai, il a été constaté la consommation de feuillage par des larves de différentes tenthrèdes. Cela a eu pour conséquences d'importantes défoliations et des enroulements de feuilles liés à la présence de la femelle adulte de la tenthrède cigarière (pontes).
Début juillet, sur sauge, de curieuses larves - des larves de cassides - ont été ponctuellement observées, responsables de perforations du feuillage. On peut également les retrouver sur menthe et autres Lamiacées.
Début avril, la situation était variable en région, de quelques pucerons observés en Mayenne à des colonies denses en Loire-Atlantique. Puis, aucun signalement supplémentaire n'a été remonté durant le reste de la saison.
La présence de larves décapant les feuilles a été signalée mi-mai en Loire-Atlantique
Fin juillet, la présence localisée d'adultes et de dégâts associés a été signalée. Début août, les populations étaient en régression. La reprise saine des végétaux était constatée, avec de nouvelles feuilles exemptes de symptômes.
Une petite procession a été observée en Maine-et-Loire le 16 janvier.
En région, pour rappel, les premières processions ont été observées en octobre en Loire-Atlantique. Ces chenilles de stade L5 côtoyaient également des stades L3, parfois sur les mêmes arbres.
En Vendée, comme tous les ans, il est observé des processions étalées de la fin de l'automne (mi-octobre 2017) jusqu'au printemps, en lien avec les conditions météo. Dès qu'il fait doux, POLLENIZ 85 reçoit des appels toutes les semaines.
En Mayenne, actuellement, aucune observation de procession de nymphose n'a encore été remontée. Elles sont généralement signalées en février-mars. Ainsi, les particuliers/ collectivités qui les souhaitent peuvent encore positionner des écopièges, en vue d'éviter le contact avec ces chenilles très urticantes et de réguler l'espèce qui ainsi piégée, ne pourra effectuer sa nymphose dans le sol et ressortir sous forme adulte (papillon) l'été prochain.
Néanmoins, le 24 janvier, un appel concernant la découverte de chenilles au sol a été reçu à POLLENIZ 53. Après visite sur le terrain, il s'agit de chenilles de stades L3 et L4 pour la plupart, ayant des comportements erratiques au sol, à proximité d'un pin couvert de nids, ne disposant plus d'aucune aiguille verte et doté d'un écopiège (avec même des chenilles retrouvées mortes au niveau des trous d'évacuation d'eau du piège). Ainsi, on suppose qu'elles se sont laissées tomber au sol et qu'il s'agit donc d'une procession de famine.
Prochains BSV JEVI
Bilan 2017 Potager
Bilan 2017 Verger
Dans le cadre du plan Ecophyto en JEVI Pro, un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les professionnels des JEVI et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques vers une réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. Vous pouvez accéder à ce site via le lien suivant www.ecophyto-pro.fr
Un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les Jardiniers amateurs et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques vers une réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. Vous pouvez accéder à ce site via le lien sur www.jardiner-autrement.fr/.
Office National des Forêts, Villes de : LAVAL, MAYENNE, SABLES D'OLONNES, SAINT BERTHEVIN, SAINT HILAIRE DE RIEZ, TALMONT SAINT HILAIRE,
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles.