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En semaine 41, d'importants dégâts de noctuelles sont observés sur plusieurs cultures, le vol des mouches connait un creux, quelques foyers de pucerons subsistent et plusieurs maladies (mildiou, rouille ) se développent. Des dégâts de rongeurs et de limaces sont également observés sur les cultures sous abri.
Pluviométrie 2020 mm (S 40) | T min (S 40) | T max (S 40) | |
Saint-Julien-de-Concelles (44) | 565,6 mm (+66,4) | 7,2°C | 20,7°C |
Machecoul (44) | 855,8 mm (+78,6) | 8,9°C | 19,8°C |
Allonnes (49) | 417,2 mm (+59,4) | 7,5°C | 20,8°C |
Saint-Mathurin-sur-Loire (49) | 325,6 mm (+37,2) | 7,8°C | 20,7°C |
Le-Lude (72) | 396,6 mm (+32,4) | 7,4°C | 20,3°C |
Saint-Jean-de-Monts (85) | 618 mm (+82) | 9°C | 19,4°C |
Vix (85) | 633,4 mm (+92,4) | 8,2°C | 21,3°C |
La météo de la semaine 40 a été pluvieuse, avec des températures fraîches à douces. La semaine 41 reste similaire, avec des températures continuant à diminuer en fin de semaine et quelques pluies
prévues. Ces conditions continueront d'être favorables au développement des des maladies : mildiou, botrytis, bacté-riose,
A B O N N E M E N T B S V |
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Poireau : Saumur (49), Villebernier (49), Denezé-sous-Doué (49), Ste-Gemmes-sur-Loire (49), parcelles flottantes (49).
Le nombre de thrips piégés diminue dans les parcelles de poireaux suivies dans le 49. On relève 26 individus/ plaque à Villebernier (49), 0 à Saumur et 5 à Valanjou (49). La baisse des températures et les précipitations ne sont pas favorables au maintien de ce ravageur dans les parcelles. Le risque pour les cultures est faible en semaine 41.
En semaine 41, absence de mineuse dans les parcelles suivies à Villebernier (49) et Saumur (49). A Dénezé-sous-
Doué (49), le vol débute dans la parcelle de poireau suivie : 1 mouche a été capturée et on observe des piqures de nutrition (P. gymnostoma) sur 5% des plants de poireau.
Absence de teigne du poireau dans les parcelles suivies à Villebernier (49), Saumur (49) et Ste-Gemmes-sur-Loire
(49). En semaine 41, à Denezé-sous-Doué, on relève 1 teigne dans le piège installé dans la parcelle de poireaux et des pupes sont présentes sur la culture.
En semaine 41, l'alternaria est présente dans la parcelle suivie à Ste-Gemmes-sur-Loire (49). A Saumur (49) et Dé-nezé-sous-Doué (49), la pression est stable avec respectivement 10 et 20% de plantes atteintes. A Villebernier (49), on nous signale une diminution du nombre de plantes touchées avec 20% de plantes présentant des attaques contre 50% en semaine 40. Les conditions climatiques restent toutefois favorables au développement de cette maladie dans les parcelles touchées. Restez vigilant.
A Ste-Gemmes-sur-Loire, on observe des attaques de rouille sur les cultures de poireaux en semaine 41. A Dénezé-sous-Doué (49), la pression reste forte mais stable avec 80% de plantes présentant des pustules orangées. A Saumur, 10% des plantes sont atteintes contre 5% en semaine 40. A Ville-bernier, la maladie ne s'est pas installée dans la parcelle en semaine 41.
En semaine 41, absence de stemphylium dans la parcelle d'asperge suivie à Villebernier.
D'après le modèle du Ctifl, les conditions n'étaient pas favorables à des contaminations à Allonnes et à Saint-Mathurin-sur-Loire (49) en semaine 41.
A Villebernier (49), 100% des plantes sont touchées par des attaques de rouille. La pression a fortement augmenté, 40% des plantes étaient touchées en semaine 40.
Choux : Ste-Gemmes-sur-Loire (49), La Ménitré (49), Dénezé-sous-Doué (49), Saumur (49) Longué-Jumelles (49), parcelle flottante-Vihiers (49). Radis noir : Dénezé-sous-Doué (49), Varennes-sur-Loire (49), Allonnes (49). Navet : Ste-Gemmes-sur-
Loire (49). Radis : parcelles flottantes (85).
Dans le 49, absence de mouches du chou dans les bols jaunes installés en parcelles de radis noirs à Dénezé-sous-Doué (49), Varennes-sur-Loire (49) et Allonnes (49). Les piégeages sont également nuls à Ste-Gemmes-sur-Loire
(49) en parcelle de navets. Des dégâts importants ont été observés dans une parcelle de radis red meat dans le 49. La pression mouches des semis est également faible en semaine 41 : seules 2 mouches/ bol ont été capturées à Denezé-sous-Doué. Elle n'est pas présente dans les autres parcelles de brassicacées suivies. Restez tout de même vigilant et pensez à repositionner correctement les filets insect-proof après le coup de vent.
Sur le secteur de Vihiers
(49), en semaine 41, on observe quelques foyers de pucerons cendrés en parcelles de choux. A Saumur (49), la pression diminue cette semaine : 5% des plants présentent au moins un individu contre 10% en semaine 40. Des foyers de pucerons sont également présents sur les cultures de radis red-meat dans le 85.
Les conditions climatiques pluvieuses et venteuses ont ralenti l'activité de la piéride. En semaine 41, peu de papillons volent dans les parcelles de choux. A Saumur (49), Dénezé-sous-Doué (49) et Longué-Jumelles (49), ce ravageur n'est plus présent dans les parcelles de choux suivies. A Ste-Gemmes-sur Loire, des chenilles sont toujours visibles sur les cultures de choux. A la Ménitré (49), on observe des pontes de piérides de la rave et des chenilles de piérides du chou (différents stades) sur la culture de choux.
Dans le 85, les noctuelles terricoles provoquent d'importants dégâts dans les parcelles de radis. Dans le 49, ce sont les tenthrèdes qui occasionnent de lourds dégâts dans certaines parcelles.
La météo de ces derniers jours est propice au développement du mycosphaerella dans les parcelles de choux. La pression augmente dans l'ensemble des parcelles suivies : on observe des attaques sur 10% des plants de choux. Le risque augmente, surveillez vos cultures.
En semaine 41, des symptômes de mildiou sont observés dans des parcelles de roquette et de radis. Les conditions actuelles sont très favorables à cette maladie, restez vigilants.
Carotte : Ste-Gemmes-sur-Loire (49), Varennes-sur-Loire (49), Villebernier (49), Longué-Jumelles (49). Panais : Allonnes (49).
Panais porte-graine : Corné (49). Céleri : parcelles flottantes (49).
En semaine 41, à Ste-Gemmes-sur-Loire (49) et Longué-Jumelles (49) et Varennes-sur-Loire (49), aucune mouche n'a été capturée dans les parcelles de carotte suivies. Seule 0,5 mouche/ plaque a été piégé dans la parcelle de carotte à Villebernier (49). A Allonnes (49), absence de mouche en parcelle de panais. Le risque pour les cultures est faible en semaine 41.
A Ste-Gemmes-sur-Loire (49), 0,5 mouche du céleri/ plaque a été capturée dans la parcelle de carotte suivie. Aucune mouche n'a été piégée dans la parcelle de panais porte-graine à Corné (49).
Le modèle Septocel (DGAL INOKI) indique que les conditions étaient favorables à des contaminations :
Le 1, 2 et 5 octobre à Allonnes (49).
Le 1, 2, 5 et 6 octobre à Machecoul (44).
Le 1, 2 et 6 octobre à St-Jean-de-Mont (85) .
Dans le 49, la pression septoriose est très variable selon les parcelles suivies : les attaques sont parfois très importantes dans certaines parcelles et parfois inexistantes sur d'autres secteurs. Les céleris peuvent encore grossir avant d'être récoltés, surveillez et protégez vos cultures.
En semaine 41, quelques rares individus sont observés sur la culture à Varennes-sur-Loire (49).
Laitue : Longué-Jumelles (49), Ste-Gemmes-sur-Loire (49), Saint-Hiliaire-de-Loulay (85), St-Julien-de-Concelles (44), Arthon-en-Retz (44), parcelle flottante (85), parcelle flottante Varennes-sur-Loire (49).
En fin de semaine 40, les piégeages de noctuelles se poursuivaient à Saint-Hilaire-de-Loulay (85) et St-Julien-de-Concelles (44) en parcelles de salades. 3 H. armigera ont été relevées à St-Julien-de-Concelles (44) et 1 H. armigera à Saint-Hilaire-de-Loulay (85). Aucun papillon n'a été capturé à St-Arthon-en-Retz (44). A Varennes-sur-Loire (49), des dégâts de noctuelles terricoles sont observés en parcelle de salades sous abri : 5 à 10% des pieds sont attaqués.
Les populations de pucerons restent importantes en semaine 41 à Longué-Jumelles avec 100% des plantes touchées sous abri. A Ste-Gemmes-sur-Loire, on observe de nombreux pucerons ailés. Dans une autre parcelle de salades suivie à Ste-Gemmes-sur-Loire (49), les populations de pucerons nasonovia sont importantes sur les cultures de salades.
En semaine 41, des dégâts de mineuse sont visibles sur les cultures de blette à La Ménitré (49).
Dans le 85 et le 49, le mildiou se développe dans les parcelles de salades suivies, en laitue et aussi très légèrement en mâche. Les conditions climatiques sont très favorables au développement du mildiou. Surveillez vos cultures et aérer vos abris. On nous indique également que l'oïdium se développe dans certaines parcelles de chicorées dans le 49.
En semaine 41, des attaques de sclerotinia sont observées dans des parcelles de salade dans le 49. La pression augmente, favorisée par les conditions climatiques actuelles.
A La Ménitré (49), 7 nouvelles tuta ont été piégées dans la parcelle de tomate suivie en semaine 41.
Source : Agriculture de conservation : https://agriculture-de-conservation.com/CAMPAGNOLS-LA-PREDATION-EST-VOTRE.html
Le campagnol des champs, Microtus arvalis, vit plutôt en surface et creuse des terriers souterrains. Il mesure entre 8 et 12 cm (sans la queue de 3 à 4 cm) et pèse entre 20 et 40 g adulte. Les yeux sont plus grands que le campagnol terrestre car, vivant plus en surface, il a besoin d'une acuité visuelle plus aiguisée pour faire face à la prédation. La présence du campagnol des champs se traduit par la formation de ronds de dégâts dans les parcelles. Ajoutons enfin que le campagnol des champs s'adapte assez vite aux environnements transformés (terres régulièrement travaillées). Son régime alimentaire est majoritairement végétal mais il ne dédaigne pas quelques insectes. Il est capable d'ingérer quotidiennement deux fois son poids en matière verte. Il a été établi un seuil de nuisibilité : 200 individus/ha.
Le campagnol terrestre, Avicola terrestris, est plus imposant que le précédent. Il mesure entre 12 et 22 cm (la queue fait entre 6 et 11 cm) pour un poids de 60 à 120 g. De par son mode de vie, il se nourrit principalement des parties souterraines des plantes et apprécie tout particulièrement les plantes riches en protéines comme les légumineuses. Il creuse un nid avec de nombreuses galeries non ouvertes sur l'extérieur comme le campagnol des champs. L'indice de présence est plutôt la formation de monticules de terre en surface, ressemblant à s'y méprendre à des taupinières.
En milieu très bocager à boisé, on trouve peu de campagnols des champs ou de campagnols terrestres. Plus on se dirige vers des milieux ouverts, avec de moins en moins d'éléments du paysage tels que des bosquets, des haies, des arbres, plus on a de risques d'avoir des infestations de ces deux espèces. Le renard et les rapaces sont des prédateurs naturels des campagnols, mais qui ont besoin respectivement de bois ou des haies pour s'abriter et de perchoirs pour s'installer. La constitution de pierriers dans les haies ou les bosquets peut accueillir les petits prédateurs spécialistes comme les belettes et autres hermines.
La présence permanente d'une couverture végétale est favorable aux campagnols. Plus le couvert est dense et haut, plus il est propice à la présence des rongeurs qui y trouvent nourriture facile, habitat et protection contre leurs prédateurs. Il est en effet plus difficile à un rapace ou un renard de circuler dans une végétation dense et haute. La qualité de la ressource alimentaire proposée aux campagnols influence leur présence. Plus celle-ci est riche et plus elle est appréciée et la base d'un bon taux de reproduction. Les légumineuses sont ainsi fort appréciées, surtout lorsqu'elles occupent le même espace plusieurs années de suite. Il semble également que le colza soit souvent infesté par le campagnol des champs. Cela provient notamment de ses chaumes qui, fauchés haut et de nature assez " coriace ", blessent les oiseaux et les empêchent d'agir.
Il est conseillé de ne pas laisser traîner trop de légumes dans les champs après la récolte, afin de ne pas favoriser la surpopulation de campagnols attirés par cette nourriture.
Les curseurs de risque utilisés ont pour objectif de synthétiser l'ensemble des informations : observations, période de risque, données météo, modèles, sauf lorsque cela est précisé
RÉSEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2020 PAYS DE LA LOIRE
Rédacteur : Cécile SALPIN - CAPDL- CDDL - cecile.salpin@pl.chambagri.fr
Directeur de publication : Denis Laizé - président du Comité régional de surveillance biologique du territoire.
Observateurs : CDDL - CDDM - Coopérative Rosée des champs - Fleuron d'Anjou - GAB44 - CAB - GDM - Val Nantais CLAUSE - Terrena Semences - Vilmorin - CNPH La Ménitré CECOVAL - L'Aubépin - Maraichers.
Action copilotée par les ministères chargés de l'agriculture, de l'environnement, de la santé et de la recherche avec l'appui financier de l'Office Français de la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Écophyto.