ACTUALITÉS
Bilan Météorologique
P.1
Alliums Teigne, Rouille
P.2
Asperge Stemphyliose, Rouille
P.3
Brassicacées Mouche du chou
P.3
Carotte - Céleri Septoriose, Sclérotinia
P.3
Cucurbitacées Bactériose, Oïdium
P.4
Fraisiers Puceron
P.5
Salades Puceron, Noctuelle
P.5
Solanacées Botrytis
P.6
FOCUS : Mouche du chou
P.7
INFORMATIONS : Enquête et Appel à échantillons P.9
VIRUS ToBRFV
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Le temps couvert et les températures fraiches de ces derniers jours sont favorables au développement des maladies : mildiou, bactériose, septoriose,.. La pression ravageurs est stable, il n'y a pas d'explosion des populations. On observe l'installation des aleurodes sous abri. Le vol des mouches de cultures légumières reste faible en semaine 33. Les populations de pucerons se maintiennent dans les parcelles mais les foyers sont maîtrisés.
Source : Weather Measures
Pluviométrie 2021 mm (S 32) | T min (S 32) | T max (S 32) | |
Allonnes (49) | 419,2 mm (+0,5) | 9,4°C | 31,2°C |
Challans (85) | 444 mm (+0,6) | 12,7°C | 31,2°C |
St-Philbert-de-Grand-Lieu (44) | 442,4 mm (+0,9) | 10,5°C | 29,6°C |
La Planche (44) | 436,2 mm (+1,1) | 10,3°C | 30°C |
Laval (53) | 370 mm (+5,5) | 12°C | 30,3°C |
La Roche-Sur-Yon (85) | 465,8 mm (+1,1) | 11,9°C | 30,3°C |
St-Mathurin-sur-Loire (49) | 449,5 mm (+0,6) | 11,2°C | 30,8°C |
Les conditions climatiques de la semaine
32 ont été estivales : les températures journalières ont dépassé les 30°C et le soleil était au rendez-vous. La météo de la semaine 33 est plus mitigée : le ciel est couvert et on recense une baisse des températures. Les cultures légumières manquent de lumière et ces
conditions sont favorables au développement des maladies : rouille sur poireau, bactériose sur melon, septoriose sur céleri, La fin de la semaine s'annonce un peu plus ensoleillée et les températures devraient remonter légèrement. Attention au vols de mouches des cultures légumières.
A B O N N E M E N T B S V |
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Poireau : Machecoul (44), Villebernier (49), Saumur (49), Ste-Gemmes-sur-Loire (49), Dénezé-sous-Doué (49).
En semaine 33, aucune mouche mineuse n'a été capturée dans les parcelles de poireaux suivies dans le 49 et 44. Le vol automnal de la mineuse débute généralement à la fin du mois d'août. Son pic d'activité (qui est responsable de la majorité des dégâts observés plus tard à la récolte) se situe entre la semaine 37 et 42. La pose du voile est fortement recommandée, quand cela est possible.
Dans le 49, la pression thrips est faible dans la majorité des parcelles suivies en semaine 33 : on relève 2 individus/ piège à Villebernier (49), 1 à Saumur (49) et 7 à Dénezé-sous-Doué (49). On observe peu de dégâts pour le moment sur les cultures. Les populations sont plus importantes à Ste-Gemmes-sur-Loire avec 120 individus/ plaque. Les conditions climatiques ne sont toutefois pas favorables au développement de ce ravageur dans les parcelles d'al-liums. Il y a peu de risque en semaine 33.
En semaine 33, la pression teigne augmente dans les parcelles de poireaux suivies. 1 teigne à été capturée à Ste-Gemmes-sur-Loire. Les piégeages sont nuls dans les autres parcelles de poireau suivies mais on observe des attaques sur 100% des plants à Dénezé-sous-Doué (49) et sur 40% des plants de poireaux à Villebernier (49).
Le modèle Miloni indique que les conditions étaient favorables à des contaminations par le mildiou le 5 août à St-Mathurin-sur-Loire (49). En cas de contamination de la parcelle, l'incubation est encore en cours sans qu'une date de sortie de taches ne soit pour le moment prévue par le modèle.
Le modèle indique également des risques de sporulations de tâches :
-Le 8 et 10 août à St-Mathurin-sur-Loire (49)
-Du 10 au 11 août et du 18 au 19 août à Challans (85).
La rouille se développe dans les parcelles de poireaux suivies en semaine 33. A Déne-zé-sous-Doué (49), 60% des plants sont atteints contre 40% en semaine 32. A Villeber-nier (49), les premières attaques sont observées cette semaine avec 5% de plants touchés. A Saumur, la pression reste nulle pour le moment. Les conditions climatiques sont propices au développement de la rouille. La température optimale de développement du champignon se situe aux alentours de 15 °C, mais il peut avoir lieu entre 10 et 24
°C. Il apprécie des hygrométries très élevées ; la période d'incubation durerait une vingtaine de jours. Surveillez vos cultures.
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A Villebernier (49), la pression stemphyllium est importante sur la culture d'asperge et a augmenté rapidement : 80% des plantes sont atteintes contre 15% en semaine 31. L'humidité sur tige et sur feuille favorise le développement de cette maladie. Une rosée matinale importante et une mauvaise gestion de l'irrigation sont des facteurs de risque pour la culture.
D'après le modèle du Ctifl, les conditions étaient favorables à des contaminations sur Allonnes (49) le 28 juillet et sur St-Mathurin-sur-Loire (49) le 18 juin.
Les premières attaques de rouille ont été observées en semaine 33 à Villbernier (49) : 20% des plantes sont touchées.
Chou : Dénezé-sous-Doué (49), parcelle flottante secteur Vihiers (49), Ste-Gemmes-sur-Loire (49).
En semaine 33, la pression altise diminue en parcelle de chou à Dénezé-sous-Doué (49) : on observe des individus sur 15% des plants contre 85% en semaine 32. La baisse des températures n'est pas favorable à l'activité de ce ravageur.
Dans le 49, on observe une augmentation de la pression aleurode en parcelle de chou. A Dénezé-sous-Doué (49), on relève 40% de plantes présentant au moins un individu contre 25% en semaine 32.
A Dénezé-sous-Doué (49), la pression mouche du chou reste stable : en semaine 33, on relève 1 mouche/ bol en parcelle de chou. A Ste-Gemmes-sur-Loire, aucune mouche n'a été capturée dans les bols jaunes installés en parcelle de chou.
Sur le secteur de Vihiers (49), la pression mycosphaerella est forte sur les cultures de chou. Restez vigilant, la propagation a été rapide, il y a 3 semaines les feuilles étaient relativement saines.
Carotte : Ste-Gemmes -sur-Loire (49), Carquefou (44), Longué-Jumelles (49), Dénezé-sous-Doué (49). Céleri : parcelles flottantes (49), Concourson-sur-Layon (49).
En semaine 33, à Carquefou (44), le vol de la mouche de la carotte est stable. Il n'y a pas d'intensification de la pression : 0,33 individu/ plaque a été capturé. Dans le 49, aucune mouche de la carotte n'a été piégée cette semaine sur l'ensemble des sites suivis au sein du réseau.
Des chrysopes sont observées en parcelles de carotte à Longué-Jumelles (49) et Ste-Gemmes-sur-Loire (49).
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Carotte : Ste-Gemmes -sur-Loire (49), Carquefou (44), Longué-Jumelles (49), Dénezé-sous-Doué (49). Céleri : parcelles flottantes (49), Concourson-sur-Layon (49).
Le modèle Septocel (DGAL INOKI) indique que les conditions sont favorables à des contaminations le 18 et 19 août à Allonnes (49) et le 13, 17, 18, 19 et 20 août à Challans
(85). Dans l'ensemble des parcelles de céleri suivies dans le 49, la septoriose sporule, restez vigilant.
A Concourson-sur-Layon (49), on nous signale les premières attaques de sclérotinia sur la culture de céleri rave.
Concombre : Dénezé-sous-Doué (49). Courgette : Saumur (49). Melon : Le Gue-de-Velluire (85), Montreuil (85). Courge : parcelles flottantes (49).
Les captures de pyrale et de sésamie augmentent en semaine 33 en parcelles de melon. A Le Gue-de-Velluire (85), on relève 2 sésamies et 2 pyrales en semaine 33 contre 2 et 1 en semaine 32. A Montreuil
(85), 1 sésamie et 4 pyrales ont été capturées alors que les piégeages étaient nuls en semaine 32.
tique à la semaine 32 avec 70% de plantes atteintes par cette maladie.
En semaine 33, on observe les premières aleurodes en parcelle de concombre à Dénezé-sous-Doué (49). Les populations sont assez nombreuses : 50% des plantes présentent au moins un individu.
La pression oïdium est variable selon les parcelles et les cultures de cucurbitacées suivies. Elle est stable et à même tendance à diminuer en parcelle de concombre à Dénezé-sous-Doué (49) : 70% des plantes présentent des attaques contre 90% en semaine 32. En semaine 33, cette maladie s'installe dans la parcelle de courgette suivie sur cette même exploitation avec 25% de plantes touchées. Dans le 49, les cultures de courges sont également touchées par l'oïdium. Dans le 85, on observe des attaques sur 5% des plants à Le-Gue-de-Velluire (85).
Dans le 85, on nous signale une forte progression de la bactériose en parcelle de melon : à Le Gue-de-Velluire et Montreuil, 100 et 80% des plants sont respectivement touchés. Dans les parcelles suivies en semaine 33, des foyers de mildiou ont également été détectés sur 10% des plants à Le-Gue-de-Velluire
(85) et sur 5% des plants à Montreuil (85). Les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'amélioration de l'état sanitaire de la culture de melon.
Le modèle Milmel (DGAL-INOKI) indique que les conditions étaient favorables à des contaminations du 6 au 10 août à Chaillé-les-Marais (85) et le 4, 7, 8, 9 et 10 août à Allonnes
(49).
A Dénezé-sous-Doué (49), la fusariose est toujours présente dans la parcelle de concombre suivie. La pression est iden-
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Fraisiers : Saumur (49), Varennes-sur-Loire (49), Longué-Jumelles (49), Ste-Gemmes-sur-Loire (49), parcelles flottantes Champigny-le-Sec (86).
Dans le 86, on nous signale le retour des pucerons en parcelles de fraisier remontant hors sol.
A Saumur, les thrips restent présents dans la parcelle de fraise suivie mais la pression diminue en semaine 33 : on observe des individus sur 10% des plants contre 15% en semaine 32. On observe les premières aleurodes dans cette même parcelle avec 5% des plantes présentant au moins individu. Cette mouche blanche est également observée en parcelle
de fraisier à Longué-Jumelles (49) sur 5% des plantes et sur 10% des plants à Ste-Gemmes-sur-Loire (49).
Aucune drosophile n'a été capturée en semaine 33 dans les parcelles de fraisiers suivies à Longué-Jumelles (49) et Va-rennes-sur-Loire (49).
Salade : Villebernier (49), St-Martin-de-Sanzay (79), Pornic (44), Fresnay-en-Retz (44), Saint-Hilaire-de-Loulay (85), Comme-quiers (85), Ste-Gemmes-sur-Loire (49), parcelle flottante Dénezé-sous-Doué (49).
En semaine 33, la pression pucerons est variable en parcelles de salades. A Villebernier (49), on observe des pucerons sur 90% des plants de salades. La pression reste faible car on observe peu d'individus par plante. A Dénezé-sous-Doué (49), des pucerons sont présents sur 25% des plants de salades, les foyers sont importants. A Ste-Gemmes-sur-Loire (49), 10% des plants présentent au moins un individu mais les populations sont faibles.
A Saint-Martin-de-Sanzay (79), on observe des chenilles sur la culture de batavia. A Denezé-sous-Doué (49), elle sont également présentes dans la parcelle de salade suivie en semaine 33 : 5% des plants sont touchés. En semaine 33, les piégeages de H. armigera restent nuls dans les parcelles suivies dans le 44 et 85. A Ste-Gemmes-sur-Loire, 2 noctuelles défoliatrices (A. gamma) ont été capturé
A Ste-Gemmes-sur-Loire (49), le sclérotinia touche 5% des plants de salades.
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Tomate : Ste-Gemmes-sur-Loire (49), St-Martin-de-la-Place (49), Longué-Jumelles (49), Saumur (49), parcelles flottantes (85).
Aubergine : St-Martin-de-la-Place (49), Dénezé-sous-Doué (49), Longué-Jumelles (49). Poivron : Longué-Jumelles (49), St-Martin-de-la-Place (49).
Les populations de pucerons restent présentes dans les parcelles de tomate à Ste-Gemmes-sur-Loire (49), Longué-Jumelles (49) et St-Martin-de-la-Place (49). On observe ce ravageur sur respectivement 10, 30% et 5% des plants. Des pucerons sont également visibles dans la culture de poivron et d'aubergine à Longué-Jumelles (49) : 20 et 10% des plants présentent respectivement au moins un individu. Les foyers sont importants en parcelle de poivron. Les coccinelles observées dans la parcelle d'aubergine permettent de maîtriser les foyers de pucerons. Le constat est le même à St-Martin-de-la-Place, la pression pucerons est importante en parcelle de poivron avec 100% de plants touchés et faible en parcelle d'aubergine.
A Longué-Jumelles (49), la pression acariens est forte en parcelle de poivron et d'aubergine : on observe des individus sur 50 et 100% des plants. Des individus sont également présents sur la culture d'aubergine à St-Martin-de-la place (49) avec 60% de plants touchés.
La pression thrips est quant à elle plus faible : 10% des plants de poivron sont touchés par ce ravageur à Longué-Jumelles (49).
A Dénezé-sous-Doué (49), la pression doryphore diminue en semaine 33 : on observe ce ravageur sur 40% des plants contre 60% en semaine 31. A Longué-Jumelles (49), le niveau de pression est également plus faible avec 10% de plantes touchées contre 40% en semaine 32.
A Saumur (49) et Ste-Gemmes-sur-Loire (49), on nous signale la présence d'oïdium sur respectivement 25% et 10% des plantes.
Les conditions climatiques sont propices au botrytis. Des attaques de botrytis sont observées sur 35% de plants à Saumur (49), 60% à Ste-Gemmes-sur-Loire (49) et 40% à Longué-Jumelles (49).
Dans le 85, la pression mildiou est importante sur les cultures de tomate sous abri froid.
A Dénezé-sous-Doué (49), les aleurodes s'installent en parcelle d'aubergine en semaine 33 avec 10% de plantes présentant au moins un individu. On nous signale également la présence de ce ravageur en parcelle d'aubergine à Longué-
Jumelles (49) : 5% des plants sont touchés. On nous signale une forte pression à St-Martin-de-la-Place (49) avec 70% des plants présentant au moins un individu.
En semaine 33, des punaises s'installent en parcelle de poivron à Longué-Jumelles (49) avec 5% de plantes présentant au moins un individu.
En semaine 33, la pression tuta augmente à Longué-
Jumelles (49) et reste stable à Ste-Gemmes-sur-Loire (49) : 9 papillons ont été piégés à Longué contre 4 en semaine 32 et 1 papillon a été capturé à Ste-Gemmes-sur-Loire. Des dégâts sont observés sur les cultures. Les macrolophus s'installent dans la culture. Cet auxiliaire permet de réguler les populations de tuta absoluta.
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La mouche du chou fait partie de la famille des Anthomyiidae qui regroupe la mouche du chou, la mouche des semis et la mouche de l'oignon. L'adulte de l'insecte Delia radicum est une mouche de 6 à 8 mm de long, grise et marquée de taches noires (figure 1). Le thorax n'est pas rayé et les ailes sont grises. Son identification se fait principalement au stade adulte. Les critères d'identification sont les suivants :
Soie pré-alaire aussi longue que la supra alaire
Tibia II sans soies antéro interne (sur la face qui regarde l'intérieur de l'insecte)
La larve est un asticot dont l'extrémité postérieure est ornée d'une couronne de 10 petites pointes noires membraneuses dont 2 sont bifides que l'on retrouve sur la pupe (stigmates). La pupe est un petit tonnelet brunâtre de 7 à 8 mm de long.
Les dégâts s'observent en pépinière et à tous les stades de végétation. Sur les légumes-racines, les larves pénètrent dans les parties charnues et creusent des galeries qui rendent la plante impropre à la consommation. Sur les légumes feuilles et le colza, la partie racinaire est plus ou moins détruite.
Dans les deux cas, la présence des larves s'accompagne souvent de pourritures qui attirent d'autres diptères saprophages. Il peut y avoir destruction des jeunes plantes ou ralentissement de la végétation sur les plantes plus âgées. Les plantes attaquées se reconnaissent à l'aspect fané qu'elles prennent au cours des journées chaudes ; les feuilles se teintent souvent en rouge violacé, jaunissent et se dessèchent parfois.
Les plantes-hôtes de Delia radicum sont les Brassicaceae (crucifères) sauvages et cultivées, radis, navet, rutabaga, chou, chou-fleur, chou fourrager, colza, etc. La rotation culturale joue donc un rôle important dans la diminution des populations de mouche du chou.
Il y a 3 ou 4 générations par an, du début du mois d'avril au début octobre. Les adultes sortent de terre au début du printemps à des dates variables d'une année et d'une région à l'autre, de fin mars à début mai, en fonction du réchauffement.
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Les dates de présence des larves, donc de manifestation des dégâts, varient selon les régions de fin avril à septembre. La vitesse de développement des asticots et leur activité augmentent rapidement avec la température. En revanche, des températures élevées entraînent une forte mortalité des œufs et des jeunes larves. En général, la levée du colza d'hiver correspond à la dernière génération.
Deux arrêts de développement sont observés, le 1er en été lorsque la température du sol est à plus de 22°C : les nymphes restent alors en état de repos (quiescence) sans évoluer jusqu'à ce que la température redevienne inférieure à 20°
C ; le 2e en hiver, à partir de septembre-octobre : les nymphes entrent en diapause et reprennent leur développement au printemps, lorsque le sol se réchauffe, et après avoir subi l'action du froid.
Les femelles adultes ont une durée de vie assez brève (12 à 15 jours à 20°C) et une fécondité de l'ordre de 150 œufs environ. La ponte débute environ 3 jours après la sortie des adultes. Les œufs sont déposés dans le sol par petits paquets, presque toujours à proximité immédiate du collet de la plante, exceptionnellement à l'aisselle des pétioles des feuilles inférieures. La durée d'évolution embryonnaire est de 4 à 6 jours à 15-20°C. Dès l'éclosion de l'œuf, la larve s'enfonce dans le sol et pénètre dans les racines où elle creuse des galeries dans les parties les plus tendres. Son développement terminé, au bout de 3 semaines, elle quitte la plante et se nymphose dans le sol. La durée de développement de la nymphe est de 20 jours.
Le suivi du vol de la mouche du chou se fait à l'aide de bols jaunes. Le moyen de lutte alternative le plus utilisé et le plus efficace est le filet insect proof. De nombreux essais ont été menés dans le cadre des projets d'expérimentations régionaux PIDELIA et BRASSINOV porté par l'ARELPAL (Association Régionale d'Expérimentation Légumière des Pays de la Loire) sans qu'aucune méthode alternative ne soit trouvée pour suppléer l'utilisation des filets. Leur positionnement joue un rôle important dans la gestion de la mouche du chou. Le BSV permet de connaitre la période de vol de la mouche du chou et de positionner efficacement le filet insect-proof. La mise en place des mesures prophylactiques permettent de limiter le stock initial de pupes et donc les dégâts en culture : sortie des déchets de la récolte précédente ou enfouissement de ces derniers.
Les curseurs de risque utilisés ont pour objectif de synthétiser l'ensemble des informations : observations, période de risque, données météo, modèles, sauf lorsque cela est précisé
1 = risque faible; 2 = risque assez faible; 3 = risque moyen; 4 = risque assez fort; 5 = risque fort
RÉSEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2021 PAYS DE LA LOIRE
Rédacteur : Cécile SALPIN - CAPDL- CDDL - cecile.salpin@pl.chambagri.fr
Directeur de publication : Denis Laizé - président du Comité régional de surveillance biologique du territoire.
Groupe technique restreint : CDDL - SRAL - GDM - CDDM - POLLENIZ.
Observateurs : CDDL - CDDM - Coopérative Rosée des champs - Fleuron d'Anjou - GAB44 - CAB - GDM - Val Nantais CLAUSE - Terrena Semences - Vilmorin - CNPH La Ménitré CECOVAL - L'Aubépin - Maraichers.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CAPDL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles.
Action copilotée par les ministères chargés de l'agriculture, de l'environnement, de la santé et de la recherche avec l'appui financier de l'Office Français de la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Écophyto.
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Dans le cadre des futures rencontres CTIFL/SDSPV légumes et fraise qui se tiendront les 25 et 26 janvier 2022, le CTIFL et la SDPSV vous proposent de participer à un état des lieux sur l'emploi ou non de techniques alternatives de protection des cultures au sein de la filière légumes et fraise. L'objectif est de réaliser un focus sur les freins et atouts à l'emploi de ces méthodes en fonction des bioagresseurs majeurs sur les principales cultures.
Nous vous proposons de répondre à un questionnaire, suivre le lien suivant https://foms.office.com/r/dYcRiCWHV6
Le temps estimé pour y répondre est moins de 10 minutes. Si vous voulez répondre pour plusieurs cultures n'hésitez pas à répondre plusieurs fois au questionnaire en choisissant la culture considérée.
Merci d'avance pour votre participation qui est confidentielle, vos réponses nous seront utiles.
Depuis quelques années la fusariose de la laitue se développe sur notre territoire sur l'ensemble des types variétaux. Comme beaucoup de fusariose, sa capacité d'adaptation a abouti à l'apparition des différentes races en réaction au développement de variétés présentant des résistances. Le projet Actifol, a pour objet d'approfondir les connaissances sur ce pathogène et à chercher des solutions de contrôles qui viendront en complément du déploiement de variétés résistantes. La connaissance des races présentes sur notre territoire est importante car elle devrait permettre de mieux faire les choix variétaux.
Dans le cadre de ce projet nous sommes en déficit d'échantillons, sauf pour les Bouches du Rhône et le Vaucluse. Nous vous serions reconnaissant si vous pouvez nous faire parvenir des échantillons de laitues présentant un suspicion de symptômes de fusariose, de préférence pas trop avancés (je vous mets le lien vers ephytia pour voir des symptômes http:// ephytia.inra.fr/fr/C/5836/Salades-Principaux-symptomes). Les premiers résultats montrent que la race 1 et la race 4 sont bien présentent sur notre territoire.
o Dans du papier journal juste humide et ressuyé o Dans un sac plastique
3. Comment les envoyer :
o Envoi en colissimo : Éviter d'envoyer en fin de semaine pour éviter un stockage à la poste sur le week-end o Envoi par transporteur
4.Nous prévenir de l'envoi de préférence par Email : peter.prince@ctifl.fr, enrick.georges.ctifl.fr et francois.villeneuve@ctifl.fr ou au 05 53 58 00 05
o Adresse d'expédition : CTIFL Centre opérationnel de Lanxade 28, route des Nébouts 24130 Prigonrieux 5. Remplir le questionnaire ; pour cela nous contacter pour le recevoir.
Il est clair que les résultats seront confidentiels, en particulier pour les volets semenciers et pépiniéristes. Les résultats allant au-delà de la simple présence ou absence de fusariose, il faut être patient pour un retour sur l'identification de la race, qui vous sera néanmoins effectué.
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