A C T U A L I T É S |
P2022 Nouvelle formule JARDINS ORNEMENTAUX Buis Pyrale : reprise d’activité larvaire en région En Bref Jardins d’ornement Conifères : attaques de pu-cerons noirs localisées Lys : quelques criocères si-gnalés Pins : fin des processions de chenilles Processionnaire du pin Viburnum : supprimer les rameaux porteurs de ponte de galéruque Potager Fève : se prémunir des at-taques de pigeons Pomme de terre : prévention à la plantation Espaces ruraux Chênes et essences de haies bocagères : vigilance chenilles Tous espaces Prévisions météorologiques : températures plus froides À SURVEILLER Cochenille tortue du pin Modus Operandi Prises de vues ortail Ecophyto JEVI PRO Site Jardiner Autrement |
rédigé par Francine GASTINEL - Polleniz
Les plus " observateurs " d'entre vous auront peut-être déjà repéré les nouveautés de ce bulletin ? Effectivement, en haut à gauche, vous ne trouverez plus le logo BSV Ecophyto. La filière JEVI ne bénéficiant plus régionalement de crédits au titre du Plan Ecophyto, la DRAAF Pays de la Loire a décidé de maintenir son financement. Nous pourrons ainsi continuer à vous donner des informations fiables sur la santé de vos végétaux et de maintenir un réseau d'observateurs participant à la surveillance biologique du territoire. Ainsi, cet outil évoluera vers de nouvelles thématiques, telle que la vigilance à adopter à l'encontre des Organismes nuisibles Réglementés et Émergents. Et, pour le moment, vous retrouverez la même présentation que les éditions précédentes. Vous tenez donc " entre vos mains " la nouvelle formule de ce bulletin, qui n'a pas trop changé
A B O N N E M E N T B U L L E T I N J E V I |
Retrouvez les différents bulletins régionaux … ou inscrivez-vous en ligne pour être sur le web informé directement par mail de chaque nouvelle parution : wwwdraafpays-de-la-loireagriculturegouvfr https://pollenizfr/bsv/#bulletinjevi wwwpays-de-la-loirechambres-agriculturefr wwwpollenizfr |
Pays Nantais, secteur Erdre et Gesvres, Région d'Angers, jardin d'amateurs.
Les premières observations de chenilles sur buis ont été confirmées. Sur certains sites, les stades sont particulièrement avancés par rapport à l'année dernière, nous constatons quasiment un mois d'avance. La douceur constatée durant tout l'hiver a permis de maintenir des conditions favorables au maintien puis développement de ce ravageur. Néanmoins, les températures froides à venir devraient freiner cette reprise.
Prochainement, des pièges seront installés par les observateurs du réseau Bulletin JEVI afin de suivre l'évolution des vols du papillon mâle (monitoring).
Il convient d'observer très attentivement vos buis pour bien positionner un éventuel traitement ! Certains jardiniers ont déjà effectué une première aspersion il y a une dizaine de jours. En priorité, détruisez manuellement les chenilles isolées lors de vos observations. Et là où les chenilles sont présentes en grand nombre et avec des défoliations importantes, il est possible de traiter à l'aide de méthodes de biocontrôle. Certains produits à base de Bacillus thuringiensis var kurstaki (Btk) sont autorisés pour cet usage. Il est important, pour obtenir une bonne efficacité du traitement, de tailler les buis très touffus avant la pulvérisation et de mouiller le feuillage jusqu'au point de ruissellement. Pour être détruites, les chenilles doivent ingérer suffisamment d'insecticide (dose létale). Il est inutile de surdoser, mais il faut soigner la qualité de la pulvérisation (homogène, y compris à l'intérieur de la végétation, en utilisant une buse à turbulence et éventuellement avec un agent mouillant). Attention au lessivage par les pluies, consultez la météo pour intervenir à bon escient. Il faut trois heures au minimum sans pluie après un traitement au Btk pour obtenir l'efficacité escomptée. De plus, il est vivement conseillé de n'effectuer qu'un seul traitement par génération (plus d'informations dans le BSV JEVI 2018 n°18, page 2). Pour cet usage, il existe également des produits de biocontrôle à base d'huile essentielle d'orange. Enfin, pour les propriétaires de buis indemnes de pyrale jusqu'à présent, contrôlez attentivement vos végétaux afin de vous assurer de l'absence du ravageur en cette reprise d'activité.
Laboratoire de biocontrôle, Inra UEFM
Cycle biologique au laboratoire à 25 °C
En région Pays de la Loire, les courbes de piégeage des papillons (stade adulte) indiquent plusieurs périodes de vol, correspondant aux différentes générations (cf. BSV JEVI Bilan 2021). Lors de ce stade, les papillons se rencontrent et pondent dans l'environnement, permettant ainsi l'extension de foyers existants et la colonisation de nouveaux sites. C'est après l'éclosion des œufs que les chenilles aux premiers stades larvaires sont très sensibles au Btk. A la fin de l'automne, les larves de la dernière génération hivernent, généralement au stade L2-L3, pour reprendre leur activité au début du printemps. Lors de la reprise d'activité, elles sont très voraces, d'où une consommation importante de feuillage. Actuellement, les chenilles vont poursuivre leur développement jusqu'à la nymphose et aboutir à une émergence du papillon de la première génération (vers la mi-mai). À suivre : quelques papillons pourraient être observés plus tôt ? Difficile à prévoir car certes les conditions météorologiques ont permis une reprise plus précoce. Mais le froid à venir influera lui aussi sur l'activité larvaire. Enfin, il convient de noter que l'insecte est lucifuge (il fuit la lumière).
L'installation de pièges à phéromones spécifiques permet de détecter les émergences de papillons qui n'auraient pas pu être évitées sur les foyers et d'anticiper l'apparition de nouvelles générations.
J-P GUESSARD - jardins d'amateurs
Chenilles Pyrale du buis, longues de 2 cm pour les stades les plus avancés - 30 mars 2022 (49)
Retrouvez des informations supplémentaires dans la fiche Pyrale du Buis (en un clic sur la vignette).
Dans le cadre des travaux SaveBuxus (programme coordonné par Plante et Cité et ASTREDHOR), les éléments pour la gestion des populations de pyrale du buis qui ressortent sont :
Supprimer les feuilles mortes et autres débris présents dans, sur, et autour du buis concerné. Supprimer manuellement ou mécaniquement (appareil à air ou eau sous pression, souffleur ...) les stades du ravageur en présence dans le cas d'une faible infestation.
Observer minutieusement tous les nouveaux pieds achetés ou à planter. Surveiller les buis de manière régulière et avec soin (jusqu'au cœur de la plante) à la recherche de chenilles hivernantes pour intervenir le plus tôt possible en adaptant les méthodes de protection. Surveiller les vols des papillons avec des pièges à entonnoir associés à la phéromone spécifique de la pyrale d'avril à octobre.
A la reprise d'activité des chenilles hivernantes, des produits à base de Bacillus thuringiensis var. kurstaki peuvent être positionnés pour interrompre le cycle de la pyrale. Il faut savoir que les produits à base de Bacillus sont lessivables (à renouveler en cas de pluie et technique non adaptée avec un arrosage par aspersion). Synthèse SAVE BUXUS, volet pyrale du buis. Y accéder en cliquant ICI.
Signalement ponctuel : 25 mars 2022, attaques de gros pucerons noirs sur conifères (genre-espèce non déterminée), phénomène spectaculaire observé depuis un mois.
Ce signalement rappelle certaines observations d'années antérieures, où le printemps précoce favorise l'installation des ravageurs alors que la faune auxiliaire n'est pas encore présente pour réguler les populations. Phénomène rarement observé d'une année sur l'autre.
Vigilance pour les sujets déjà faibles et dépérissants. Patience pour les sujets vigoureux.
Lutte mécanique : installation de colliers englués anti-fourmi. Régulièrement changés, ils permettront de bloquer une quantité importante d'individus. Produits homologués en jardins d'amateurs pour pucerons sur arbres, à base de ces substances actives : acides gras, acides gras+soufre, huile de colza, huile de paraffine, huile essentielle d'orange, pyréthrines (attention : non sélectif).
Signalement ponctuel : 23 mars 2022, présence de quelques individus sur Lys de la Madone.
Lutte mécanique : actuellement, une régulation manuelle peut suffire à limiter les populations. Observez vos végétaux et intervenez avant l'apparition des larves (très voraces).
Pouvant démarrer dès le mois de décembre, quelques processions étaient observées il y a 15 jours - Sud Nantes. Elles sont encore signalées ponctuellement en Mayenne.
Vigilance pour ce ravageur qui, en plus de nuire à la santé des pins/cèdres/ , pose également des problèmes de santé humaine et animale.
Gestion des processions : cliquer sur le lien du Flash Sanitaire n°77, page 2
Lutte mécanique :
pose d'écopièges.
Coupe des branches porteuses des nids - SE PROTÉGER INTÉGRALEMENT. Actions pouvant être effectuées si les chenilles ne sont pas encore parties en processions.
Des jardiniers précisent que les baisses de population de ce ravageur et défoliations associées sont significatives quand la lutte est maintenue année après année.
F GASTINEL - POLLENIZ
Lutte mécanique : suppression des rameaux porteurs de ponte.
F GASTINEL - POLLENIZ
Pontes de galéruque - Viburnum - dissimulées sous des sécrétions protectrices (" capsules "), à gauche et œufs sous loupe binoculaire
(capsules ôtées), à droite
Comme tous les ans à pareille époque, ces cultures tendres, peu enracinées et peu développées, sont très fragiles face aux attaques de ces oiseaux. En cas de déprédation, c'est la perte totale des pieds qui peut être constatée.
Lutte mécanique :
pose de filets
utilisation d'effaroucheurs visuels ou optiques. Nb : une accoutumance peut être observée.
effectuer une rotation triennale des cultures de la famille des Solanacées (tomate, pomme de terre, aubergine, poivron, piment).
assainir le potager : déchiqueter, composter, éliminer toutes repousses, plants et fruits éventuellement infestés par le mildiou la saison précédente.
préférer des variétés tolérantes (cf. liste).
si possible, planter les rangs orientés parallèlement aux vents dominants, afin de permettre une meilleure circulation de l'air (propice à l'assèchement du feuillage).
espacer les rangs de 70 cm et laisser 40 cm entre chaque plant de pomme de terre.
en extérieur et sans tunnel : mieux vaut planter plus tard dans un sol réchauffé que trop tôt dans une terre froide.
si achat à cette période : vérifier la bonne germination des plants.
Vous trouverez ci-contre une liste non exhaustive des variétés de pommes de terre moins sensibles au mildiou.
Nom | culture |
Alowa | précoce |
Appolo | précoce |
Bernadette | 1/2 précoce |
Blanche | 1/2 précoce |
Bleue d'Artois | 1/2 tardive |
Bionica | 1/2 précoce |
Désirée | 1/2 tardive |
Eden | 1/2 précoce |
Galante | 1/2 précoce |
Gasore | 1/2 précoce |
Jeannette | 1/2 précoce |
Juliette | 1/2 tardive |
Maïwen | précoce |
Monalisa | précoce |
Passion | 1/2 précoce |
Resy | précoce |
Rouge des Flandres tardive | |
Samba | 1/2 précoce |
Sarpo Mira | tardive |
Tentation | 1/2 précoce |
Toluca | précoce |
Valor | tardive |
Le mois d'avril est marqué par la reprise d'activité des chenilles Processionnaire du chêne et Bombyx cul brun, pour celles qui sont urticantes. D'autres chenilles phytophages pourront également être observées (autres Bombyx, chenilles arpenteuses, etc.).
Prévention : rester vigilants à proximité des arbres hôtes
(chênes, Prunus, haies bocagères) lors des sorties en extérieur. Produits homologués en jardins d'amateurs pour chenilles sur arbres, à base de ces substances actives : Bacillus thuringiensis var kurstaki, huile essentielle d'orange. Possibilité d'interventions en Luttes Collectives, se renseigner auprès de l'antenne Polleniz de votre département.
En pleine reprise de végétation, certains végétaux sensibles au froid devront être protégés. Et, si possible, également les fruitiers en fleurs.
Pour les semis effectués en pleine terre, protéger aussi le sol.
La cochenille tortue du pin, Toumeyella parvicornis, est une cochenille nuisible à diverses essences de pins. Elle a été décrite pour la première fois en Floride (États-Unis) en 1897 et n'était connue qu'en Amérique du Nord jusqu'au début des années 2000. En 2014, sa présence a été signalée pour la première fois en Italie, dans plusieurs communes de la région de Campanie (Naples et communes voisines) sur des pins parasol (Pinus pinea) en milieu urbain. En 2018, T. parvicornis a également été trouvée dans la ville de Rome endommageant des pins et suscitant des inquiétudes du grand public, car le pin est un arbre emblématique du pay-
sage urbain. En 2020, le ravageur s'était propagé à une plus grande zone le long de la côte de Caserte à Salerne, causant de graves dommages. Dans son aire de répartition, T. parvicornis a montré un comportement envahissant et peut être un ravageur non négligeable des pins, à la fois en milieu naturel (îles Turques et Caïques) et en milieu urbain (Italie). Sur les pins d'ornement, le dépérissement et le développement des fumagines réduisent la valeur esthétique des plantes.
Suite à la découverte en septembre 2021, de 3 foyers dans le secteur Saint-Tropez / Ramatuelle (Var), une mission de surveillance renforcée vis-à-vis de cet organisme nuisible est en cours dans le Golfe de Saint-Tropez. Il s'avère que la présence de la cochenille est confirmée dans différents secteurs.
Les œufs sont petits, rosâtres et ovoïdes. Seules les nymphes de premier stade sont mobiles jusqu'au moment où elles se fixent sur les pousses annuelles pour se nourrir. Elles ne se déplacent plus par la suite. Les femelles présentent 3 stades larvaires et un stade adulte. A leur maturité, elles sont ovales à allongées, mesurent de 3,5 à 5 mm de longueur et de 3,0 à 4,0 mm de largeur. Elles sont de couleur brun-rougeâtre avec des taches plus foncées. La forme et les marques donnent à la cochenille l'apparence d'une écaille de tortue, d'où son nom. Les cochenilles mâles se développent différemment des femelles : le bouclier du mâle est allongé et de couleur blanchâtre, les mâles pas-
sent par un stade pupal et les adultes sont ailés. Dans les régions aux hivers froids, la cochenille hiverne sous forme de femelles immatures fécondées. En Campanie (Italie), au moins 3 générations, partiellement superposées, ont été observées sur pin parasol. Les dégâts sont principalement causés par le nourrissage des larves qui sucent la sève des rameaux. Ces derniers prennent ainsi une teinte rougeâtre puis meurent progressivement. La sécrétion de miellat et de déjections sur les rameaux entrainent l'apparition de la fumagine (champignon noir), ce qui donne aux branches une coloration noirâtre.
Comme pour de nombreuses autres cochenilles, la lutte chimique est généralement difficile et peut ne pas être possible en milieu forestier ou urbain. En Amérique du Nord, plusieurs espèces d'ennemis naturels ont été observées. En Campanie, Metaphycus flavus (hyménoptère) a été observé parasitant T. parvicornis, mais il n'a pas été en mesure de stopper la propagation des ravageurs ou d'empêcher le dé-
périssement des pins. Dans cette région, des mesures phytosanitaires ont été prises pour contenir le ravageur. Elles comprennent des enquêtes pour délimiter les zones infestées, la destruction des plantes infestées, des restrictions sur le mouvement des plantes en dehors des zones délimitées et une lutte antiparasitaire appropriée.
Un arrêté ministériel paru le 11 mars 2022 précise les mesures visant à éviter l'introduction et la propagation de T. parvicornis sur le territoire national. Toute présence ou suspicion de T. parvicornis doit être déclarée au SRAl de votre région. Une zone délimitée dans laquelle la circulation des
végétaux spécifiés est règlementée sera mise en place autour des végétaux infestés.
Retrouvez cet arrêté sur : https://www.legifrance.gouv.fr/ jorf/id/JORFTEXT000045358762
Éric CHAPIN - COSAVE expert environnement
Adultes - Cochenille tortue
Les photos sont très utiles dans le cadre d'un diagnostic et pour la plupart d'entre elles, permettent d'aboutir à une identification du bioagresseur. Néanmoins, pour que les prises de vues soient exploitables, il convient de respecter quelques techniques. Et parfois, selon les organismes, une identification plus poussée sera nécessaire et vous serez alors recontacté pour organiser un déplacement sur le terrain. Enfin, pour éviter toute dispersion accidentelle, ne prenez aucune initiative de prélèvement, que ce soit du support végétal ou du bioagresseur observé.
Plan large Plan d'un foyer Gros plan des symptômes - avec objet servant d'échelle
(pièce de monnaie, allumette, règle graduée) Et si ravageur, gros plan de l'insecte - avec objet servant d'échelle Détail anatomique (couleur, aile, motifs, etc), accompagné d'un descriptif écrit Toute photo floue ne pourra être exploitée
Plan d'ensemble de la plante, on observe des perforations du feuillage
Plan rapproché, on voit le ravageur sur la plante
Gros plan, le ravageur avec échelle de mesure
Le réseau de surveillance JEVI en Pays de la Loire s'appuie sur les observations de problèmes sanitaires rencontrés sur végétaux, effectuées aussi bien par des agents des services de l'Etat, des salariés et bénévoles de Polleniz, que par des jardiniers amateurs, des gestionnaires d'espaces verts / végétalisés et des agents de collectivités locales. Toutes informations communiquées par les observateurs sont particulièrement importantes pour l'établissement de bilan phytosanitaire. Nous remercions nos contributeurs et encourageons nos lecteurs à rejoindre ce réseau, afin d'enrichir les données valorisées dans le cadre de ce bulletin. N'hésitez pas à contacter l'animatrice de la filière JEVI, Francine GASTINEL, francine.gastinel@polleniz.fr ou 06 09 85 18 10.
Dans le cadre du plan Ecophyto en JEVI Pro, un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les professionnels des JEVI et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques vers une réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. Vous pouvez accéder à ce site via le lien suivant www.ecophyto-pro.fr
Un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les Jardiniers amateurs et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques. Vous pouvez accéder à ce site via le lien suivant www.jardiner-autrement.fr/ .
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La DRAAF PDL se dégage donc de toute responsabilité quant aux décisions prises par les gestionnaires pour la protection de leurs végétaux et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles.