Retrouvez toutes nos éditions du BSV Guadeloupe sur : http://daaf971.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-Sante-du-Vegetal
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'environnement, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto
Au cours du mois de juin, onze parcelles ont été suivies dans les communes de Petit-Canal (2), Morne-à-l'Eau (4), Le Moule (3) et Capesterre-Belle-Eau (2). Six parcelles ont été récoltées.
Le nombre de charançon capturé est légèrement en baisse. Pas d'importants dégâts observés sur les parcelles récoltées.
Utiliser des boutures saines pour limiter l'introduction d'œufs et de larves dans la parcelle ;
Contrôler l'enherbement ;
Dégâts de charançons sur patate douce http://ephytia.inra.fr/fr/C/24700/Tropileg-Charancons-de-la-patate-douce
Faire des rotations de cultures.
Au cours du mois de juin, sept parcelles ont été suivies dans les communes de Morne-à-l'Eau (3) , Petit-Canal (1), Capesterre-Belle-Eau (1) et Le Moule (2). Trois nouvelles parcelles ont été intégrées au réseau d'observation.
Aucune présence d'anthracnose n'a été observée sur ces parcelles.
L'anthracnose se développe et se propage dans les parcelles, où le taux d'humidité reste important et constant.
Figure 3 : Niveau d'infestation de l'anthracnose et variétés observées sur les parcelles suivies en igname
Surveiller le début des attaques et éliminer les feuilles et les tiges touchées ;
Eviter le développent des adventices sur les billons et les bordures de la parcelle ;
Effectuer des rotations de culture.
Nuisible | Statut /Niveau de présence |
Le charançon de la patate douceCylas formicarius | Présence |
L’anthracnose de l’ignameColletotrichum gloeosporioides | Absence |
Statut sur les parcelles d'observation : Présence ou absence
Niveau de présence : Aucun Faible Moyen
Fort
L'ensemble des informations de ce BSV ne concerne que les données issues des parcelles d'observation. Il est nécessaire et important d'observer sa parcelle avant toute intervention.
Réaliser des rotations (5 ans recommandés) ou mettre les parcelles en jachère pour casser les cycles.
Privilégier les variétés à cycle court lorsque la pression de ces ravageurs augmente.
Utiliser des boutures de tête effeuillées permet de limiter les risques d'introduire du matériel végétal contenant des œufs et larves.
Retarder l'arrivée de C. formicarius en éloignant d'une distance de 500 mètres les nouvelles cultures des précédentes.
Employer un paillage plastique pour faire barrière aux adultes et pour conserver l'humidité du sol.
Mettre en place un système de piégeage avec un attractif sexuel tout au long de la culture ; il peut être maintenu jusqu'à 6 mois après la récolte pour continuer à réguler la population. Dans le cas de nouvelles parcelles, le dispositif sera placé à la périphérie de la parcelle afin de retarder au maximum l'introduction des charançons. La technique de piégeage est disponible pour C. formicarius uniquement
.
Larve de charançon
GRAND GIRARD J.
Adulte charançon
ROCHETTE C.
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Lucie AMAND amand.fredon971@orange.fr Marie-Chantal JOILAN LUIT luit.mc@guadeloupe.chambagri.fr
CTCS - F. GROSSARD INRA - S. GUYADER SICA LPG - M. HERY DAAF/SPAVE P. HUGUENIN et C. DIMAN Chambre d'Agriculture - J. OSSEUX CIRAD - JH. DAUGROIS