A retenir
Stades : Les parcelles de blés et d'orges suivies sont actuellement entre fin tallage et épi 1cm.
Maladies :
Spécifiquement au blé, des symptômes de septoriose sur F2 et F3 ont été observés dans respectivement 1 et 4 parcelles. A ce stade, la nuisibilité est nulle.
Sur orge, des symptômes de rouille naine sur F3 ont été signalés dans 3 parcelles au stade épi 1cm. A ce stade, la nuisibilité est nulle.
Observations réalisées en début de semaine sur :
37 parcelles de blé tendre d'hiver
12 parcelles d'orge d'hiver
Répartition des parcelles observées : en vert les parcelles de blé tendre d'hiver, en orange les parcelles d'orge d'hiver.
re de parcelles
Les parcelles de blé suivies cette semaine sont en majorité au stade Fin tallage (66,67%). La parcelle la plus tardive (mi-tallage) est localisée dans la Manche pour un semis du 12 novembre. Les onze parcelles au stade épi 1cm sont localisées dans les 5 départements de la Normandie, pour des dates de semis allant du 29 septembre au 18 novembre.
Stades
Z22 : Mi tallage
Z29 : Fin tallage
Z30 : Epi 1cm Total général
Nombre de parcelles Pourcentage de parcelles 1 8,33% 5 41,67% 6 50% 12 100%
L'essentiel des parcelles d'orge observées cette semaine sont au stade épi 1cm (50%). La parcelle la plus tardive a été semée le 28/10/2022 dans l'Orne. Les parcelles au stade épi 1cm sont situées dans l'Eure pour trois d'entre elles, une en Seine-Maritime, une dans la Manche et une dans le Calvados pour des semis de mi-octobre (4 d'entre elle), fin octobre (1) et début novembre (1).
Les clés de reconnaissance du stade épi 1 cm sur blé Regardez cette vidéo sur ARVALIS TV : https://www.youtube.com/watch?v=U38pMLPYD5U
S r l'ense le des parcelles de blé tendre suivies cette semaine, aucune parcelle ne présente de symptômes d'oïdi ni sur F1 ou F2 sur 20 parcelles observées pour cette maladie. Des symptômes ont été observés sur 2 parcelles s r F3 à ha e r de 1% de F3 o ch es. S r l'ense le des cinq parcelles d'orge s ivies ce e se aine, a c ne parcelle ne pr sen e de sy p ô es d'oïdi ni s r F1, F2 o F3.
Analyse du risque : |
Le d veloppe en de l’oïdi es rès li a x conditions cli a iq es de l’ann e Ainsi, son vol ion sera rapide en cas de forte hygrométrie la nuit et de e ps sec le jo r A l’inverse, des pl ies r p es lessiveront les spores de champignons présentes sur le feuillage Les conditions climatiques annoncées dans les prochains jours (températures douces et pluviométrie faible) devraient limiter le développement du champignon |
Situations à risque Les apports azotés élevés augmentent la sévérité de la maladie. Le fractionnement peut en limiter les conséquences. Les densités de semis élevées favorisent le pathogène et les repousses peuvent constituer des réservoirs d'inoculum primaire de la maladie pendant l'été.
Des variétés tolérantes existent et constituent le moyen de lutte le plus efficace. Il est également conseillé d'éviter de semer à des densités élevées et de détruire les repousses pendant l'été.
Sur les 16 parcelles observées en blé tendre au niveau de la septoriose, 4 parcelles situées dans la Manche et la Seine-Maritime présentent des symptômes sur F3 avec 2 à 9% de pieds touchés. Parmi celles-ci, une seule parcelle présente des symptômes sur F2 à hauteur de 5% de pieds touchés. Le se il de n isi ili n'es pas atteint pour ces parcelles, mais le développement de la maladie est à surveiller.
Le seuil de nuisibilité a été réévalué et est fixé à partir du stade 2 nœ ds.
Analyse du risque : |
Le champignon responsable de la septoriose se propage du bas vers le haut de la plante via les éclaboussures de pluies Les faibles épisodes pluvieux au cours de ces dernières semaines ont limité le développement de la maladie |
Situations à risque Taches de septoriose sur feuille de céréales Les blés sur blés, combinés à une absence de labour,
Source : Arvalis-Institut du végétal favorisent la maladie. D'une manière générale, la présence de résidus pourrait participer à l'initiation de
Méthodes de lutte alternatives en préventif: l'épidémie. Du côté des densités, plus elles sont élevées, Des solutions de tolérance variétales existent, y compris plus la pression maladie est forte. S'agissant de la date de semis, on constate généralement moins de parmi les variétés les plus cultivées. L'intérêt des mélanges variétaux continue à être évalué. septoriose sur les semis tardifs.
Sur les 4 parcelles d'orge o serv es, 3 présentent des symptômes sur F3 avec 1 à 5% de pieds touchés, dans l'E re e la Seine-Maritime. Ces trois parcelles ont atteint de stade épi 1cm. Le se il de n isi ili n'es pas atteint en raison du stade et de la fréquence des symptômes. Il n'y a pas de sy p ô es recens s ni sur F1 ni sur F2 pour le moment dans le réseau.
Seuil de nuisibilité : A partir du stade 1 nœud, le critère déterminant est la fréquence de feuilles atteintes :
Variétés sensibles : 10% des 3 dernières feuilles du moment atteintes
Autres variétés : 50% des 3 dernières feuilles du moment atteintes
Analyse du risque : |
Des températures moyennes et une bonne hygrométrie permettent l’implantation et le développement de cette maladie Les faibles épisodes pluvieux au cours de ces dernières semaines ont limité le développement de la maladie |
Le choix variétal est le levier agronomique le plus Situations à risque L'implantation d'une variété sensible favorise le efficace. développement de la maladie.
Une parcelle d'orge sur les deux observées présente de la rhynchosporiose sur F3. Elle est située dans la Seine-Maritime et a atteint le stade Epi 1 cm. Aucune parcelle ne présente de la rhynchosporiose ni sur F1 ni sur F2.
Seuil de nuisibilité :
1 nœud à " sortie des barbes " :
Variétés sensibles : Plus de 10% des feuilles atteintes et plus de 5 jours avec pluies > 1mm depuis le stade " 1 nœud ".
Autres variétés : Plus de 10% des feuilles atteintes et plus de 7 jours avec pluies > 1mm depuis le stade " 1 nœud ".
Analyse du risque : |
Des températures moyennes et une bonne hygrométrie permettent l’implantation et le développement de cette maladie Les conditions climatiques annoncées dans les prochains jours (pluviométrie faible) devraient limiter le développement du champignon |
Situations à risque Une succession culturale de moins de 2 ans avec des plantes hôtes du champignon et des variétés sensibles favorise l'apparition de la maladie. Les semis précoces exposent plus tôt également les plantes au champignon.
Le choix variétal est le levier agronomique le plus efficace. Une rotation culturale de plus de 2 ans sans plante hôte permet également de limiter le développement de la maladie. Décaler la date de semis évite par ailleurs que les périodes à risque climatique favorable au champignon coïncident avec celles pendant lesquelles la plante est sensible.
Des carences alimentaires ont été signalées sur deux parcelles de blé tendre du réseau dans l'Orne et la Seine-Maritime. Il est donc préconisé de surveiller vos parcelles. Des symptômes d'Helminthosporiose teres ont été observés sur une parcelle d'orge du Calvados sur quatre parcelles observées dans le réseau, sur F2 et F3. Des symptômes de Rhizoctone ont été observés sur une parcelle d'orge dans la anche. La présence de zabre a été observé sur une parcelle dans le Calvados.
Pour vous aider lors de vos observations, retrouver les fiches diagnostic accidents d'Arvalis Institut du végétal