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BSV n°17 9 juin 2021

À RETENIR CETTE SEMAINE

Cliquez sur le sommaire pour accéder directement à la culture

BETTERAVE Croissance active.
Pucerons : Situation assez stable.
Charançons : Premiers signalements de Lixus juncii.

BLÉ TENDRE D'HIVER
Stade : Floraison.
Septoriose : Risque modéré en septoriose pour les variétés sensibles, faible à modéré pour les variétés résistantes. A surveiller.
Rouille jaune : Quelques foyers remontés. A surveiller pour détecter leur apparition.
Cécidomyies : Des piégeages dans les cuvettes, sans dépasser les seuils. A surveiller.

ORGE DE PRINTEMPS
Stades : Epiaison (30%) à Floraison (60%). Les plus tardives à sortie des barbes (10%).
Rhynchosporiose : Risque faible.
Helminthosporiose : Risque faible à ce jour.

MAÏS
Stade : Les stades s'échelonnent entre 5 et 8 feuilles, le stade moyen est autour de 6 feuilles.
Ravageurs :
- Corvidés : Proche de la fin de la période de sensibilité pour les corvidés.
- Pucerons : Début des observations sur quelques parcelles.
- Pyrale : La première capture a été observée dans l'Aube.

TOURNESOL
Stades : 3 paires de feuilles à apparition du bouton floral. Forte hétérogénéité des stades.
Pucerons : Quelques colonies signalées. Très peu de crispations.


POIS DE PRINTEMPS
Stade : Floraison. Les premières gousses sont visibles.
Pucerons verts : Risque modéré à fort. Présence généralisée.
Ascochytose : Risque faible à modéré. Présence en bas des tiges mais peu d'évolution vers le haut.
Tordeuses : Risque modéré, les premières captures sont parfois fortes localement.

La Note Abeille ici

POMME DE TERRE
Stade majoritaire : Développement des feuilles pour les variétés de consommation " 50% des plantes adjacentes se touchent " pour la fécule.
Ravageurs : Augmentation des populations de pucerons et apparition de doryphores adultes.
Mildiou : Risque faible à fort selon les secteurs, vigilance à maintenir.

Parcelles observées cette semaine : 29 Betterave, 43 BTH, 26 OP, 20 Maïs, 8 Tournesol, 10 PP, 20 PdT.

BSV 17 P.2


BETTERAVE

1

Stade de la culture

La croissance s'accélère grâce à la hausse des températures. Dans le réseau, les stades s'échelonnent de 6 feuilles à 50 % de couverture du sol. La moyenne est légèrement supérieure à 10 feuilles vraies. L'épisode orageux de la semaine dernière a entraîné des ravines dans certaines parcelles.

100%
80%
60%
40%
20%
0%
10 %
45 %
41 %3 %
> 30% de couv.
10 à 12 feuilles
7 à 10 feuilles
< 6 feuilles
3 %
02-juin
09-juin

2

Pucerons

La situation évolue timidement pour les parcelles en absence de protection de semence. 2/3 des sites n'ont toujours pas atteint le premier seuil de risque de 10 % de plantes porteuses d'aptères verts. Dans les autres situations, le seuil de risque T2 est ponctuellement atteint (cf carte).

L'ensemble des parcelles NNi restent sous le seuil de risque. Quelques aptères sont signalés sur certains sites, en très faible quantité.

Les observations d'individus ailés sont en régression. Seules les parcelles de Sommesous et des Grandes Loges mentionnent quelques betteraves porteuses.

La pression des pucerons noirs ailés ou aptères ne progresse pas avec environ 30 % du réseau concerné.

Le développement des auxiliaires se poursuit. Cette semaine, des coccinelles sont remarquées sur près d'1/3 des situations.

Malgré la hausse des températures, la situation reste stable. Une surveillance hebdomadaire est nécessaire pour identifier une potentielle évolution des populations.

BSV 17 P.3


3

Ravageurs ponctuels

Les dégâts de lièvres se raréfient avec le développement rapide du feuillage.

La parcelle de La Veuve dans la Marne, conduite en absence de protection de semence NNi, atteint le seuil de risque printanier de 10 % de plantes porteuses de larves de pégomyies (photo ci-contre). De rares œufs sont aussi signalés sur 2 parcelles des Ardennes.

4

Charançons

Les premiers vols de Lixus juncii sont détectés sur les départements de l'Yonne, de l'Aube et jusqu'aux sud Châlonnais. Dans le réseau de surveillance, ils sont signalés dans 10 % des sites, le plus souvent aux abords de zones herbacées. Les observations effectuées plus largement en culture font état d'une progression rapide et préoccupante de ce ravageur.

Ce grand coléoptère (10 à 15 mm) est difficile à observer. Il est très craintif et se dissimule au moindre bruit en se laissant souvent tomber au sol. Les symptômes se caractérisent initialement par l'apparition de points noirs sur les pétioles correspondant aux piqûres réalisées lors de la ponte (œuf de couleur jaune orangé). Ensuite, les larves creusent des galeries jusqu'aux racines des betteraves entraînant des pertes de matière et augmentant le risque de développement de pourritures.

BSV 17 P.4


BLÉ TENDRE D'HIVER

1

Stade

Sur les 43 parcelles observées cette semaine, la majorité est au stade floraison (84%) et le reste à épiaison (14%). Une parcelle plus avancée est au stade formation du grain.

2

Oïdium

a. Observations

5 parcelles sur les 36 observées cette semaine (14%) présentent des symptômes d'oïdium sur feuilles, principalement sur les F3 (en moyenne 40% de F3 touchées sur les parcelles concernées). 2 parcelles présentent également la maladie sur les F2 (60% des F2 touchées). Aucun symptôme sur les F1.

b. Seuil indicatif de risque

A partir d'épi 1cm sur 20 plantes :

Variétés sensibles (note < 6) : plus de 20% de l'une des feuilles touchées (f1 ou f2 ou f3) sur plus de 5% de leur surface.

Variétés moyennement sensibles à peu sensibles (note entre 6 et 8) : plus de 50% de l'une des feuilles touchées (f1 ou f2 ou f3) sur plus de 5% de leur surface.

c. Analyse de risque

Deux parcelles dépassent le seuil de risque cette semaine (70-90% des F3 et 60% des F2 touchées) pour CHEVIGNON et KWS EXTASE (AUBE). Le risque oïdium est faible à ce jour.

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3

Septoriose

a. Observations

L'analyse de risque septoriose porte cette semaine sur 37 parcelles ayant au moins atteint DFE (parcelles n'ayant reçues aucune protection fongicide). Le tableau ci-dessous présente la répartition des cas en fonction des sensibilités variétales :

Stade DFE Nb parcelles Feuilles Parcelles touchées Contamination moyenne Seuil dépassé

Variétés sensibles 8 F1 F2 F3 4 5 8 28% 38% 54% 5

Var. moy. sensibles peu sensibles 29 F1 F2 F3 1 10 23 3% 5% 24% 2

b. Seuil indicatif de risque

Le seuil de risque septoriose dépend du stade physiologique de la plante (comptage sur 20 plantes) :

A partir du stade DFE, le seuil est de plus 20 % des F3 touchées pour les variétés sensibles [note<6.5] et plus de 50 % des F3 pour variétés résistantes [note 6.5].

c. Analyse de risque

A ce jour, sept parcelles dépassent le seuil de risque :

Sur variétés sensibles : ARKEOS, RGT DISTINGO, RGT VOLUPTO (10), BERGAMO et RGT VOLUPTO (51) sont touchées à hauteur de 30 à 100% des F3 (80% en moyenne). Les parcelles présentent des symptômes sur F2 (20 à 100% de F2 touchées) voire sur les F1 pour 4 parcelles (10 à 70%).

Sur variétés résistantes : 2 parcelles de CHEVIGNON en Haute-Marne sont touchées à hauteur de 60- 80% des F3, 10-20% des F2 mais pas de symptômes sur les F1.

Au regard des pluies de mai et du retour des températures de saison, il est probable d'observer une augmentation de la pression septoriose sur la fin de cycle (juin). Avec les températures fraîches du mois de mai, les symptômes sont plus longs à s'exprimer en parcelles. Actuellement, le risque septoriose est modéré pour les variétés sensibles et faible à modéré pour les variétés résistantes.

Pour évaluer le risque maladies sur blé tendre sur vos parcelles, n'hésitez pas à aller consulter le baromètre maladies ARVALIS : en prenant en compte les informations agronomiques de vos parcelles et la climatologie passée et à venir, le baromètre maladies ARVALIS permet de calculer facilement et rapidement un niveau de risque pour les 5 maladies principales du blé tendre [piétin-verse, septoriose, rouille jaune, rouille brune et fusariose des épis]. http://www.barometre-maladies.arvalis-infos.fr/

En cas de doute, n'hésitez pas à utiliser la technique de la " chambre humide " : incubez les feuilles suspectes durant 24-48h dans une bouteille d'eau vide, si des pycnides noirs sortent c'est la septoriose.

BSV 17 P.6


4

Rouille jaune

Sur les 43 parcelles suivies, des cas de rouille jaune sont signalés sur 5 parcelles cette semaine sur CHEVIGNON et MATEO dans les Ardennes, ARKEOS variété sensible- et LG ABSALON dans l'Aube, ainsi que BERGAMO dans la Marne. Les F3 sont touchées à hauteur de 10 à 30%. 3 parcelles sont également touchées sur les F2 (20%) et sur les F1 (10%).

Quelques foyers de rouille jaune sont observés sur le réseau, suite à des conditions printanières favorables à l'inoculum et une remontée des températures faisant ressortir les symptômes. La surveillance des parcelles doit être renforcée pour détecter l'apparition des foyers. Le seuil de risque après 1-2 nœuds est l'apparition des premières pustules.

5

Rouille brune

2 cas de rouille brune sont remontés cette semaine sur CHEVIGNON (10% des F3) et KWS DAKOTANA - variété sensible (20% des F2). Le risque est faible.

6

Cécidomyies

La présence de cécidomyies orange a été détectée en cuvettes dans 11 parcelles sur les 19 suivies. Trois parcelles (Marne Ardennes) semblent être plus concernées
(3-5 cécidomyies capturées/24h), sur variété LG ABSALON/CHEVIGNON/KWS EXTASE (variétés ne possédant pas le gène de résistance aux cécidomyies). La présence de cécidomyies a également été observée sur épis dans 3 parcelles sur 22 observées. Un des 3 pièges à phéromones relève également un nombre important de cécidomyies dans le sud de l'Aube (255).

Cécidomyie orange adulte sur un épi de blé (Source : ARVALIS)

Le seuil de risque est de 10 cécidomyies piégés / 24h dans la cuvette jaune (ou 20 si relevé tous les 2 jours). Il est donc important d'effectuer des relevés réguliers des cuvettes (1-3 jours, de préférence le soir quand les insectes peuvent pondre sur les épis). Même si aucune parcelle ne dépasse le seuil de risque, les conditions climatiques de mai (pluies) et la hausse des températures ont été favorables aux cécidomyies orange. Le risque est faible pour le moment pour les variétés sensibles (si des attaques ont eu lieu sur vos parcelles les années précédentes, le risque est accru). A surveiller pendant l'épiaison-floraison, notamment en cas de conditions orageuses et plus chaudes.

7

Pucerons des épis

Des pucerons sont signalés sur épis sur 9 parcelles parmi les 34 observées cette semaine, à des faibles taux de présence (< 10%) hormis pour 2 parcelles : CHEVIGNON dans les Ardennes (30%) et RGT DISTINGO dans l'Aube
(45%). Le seuil indicatif de risque est d'un épi sur deux porteurs de pucerons.
Aucune parcelle ne dépasse le seuil de risque : le risque est faible pour le moment. A surveiller.

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ORGE DE PRINTEMPS

1

Stade

26 parcelles d'orge de printemps ont été observées cette semaine : la majorité est au stade floraison (60%) ou à l'épiaison (30%). Certaines parcelles plus tardives sont encore au stade sortie des barbes (10%).

2

Maladies et ravageurs

De la Rhynchosporiose est remontée sur 20 des 24 parcelles observées cette semaine (8/10) à hauteur de 10 à 40% des F3 touchées (en moyenne 15% des F3 du réseau touchées). 4 parcelles présentent des symptômes sur les F2, et une parcelle sur les F1. La pression Rhynchosporiose reste tout de même faible.

5 parcelles sur 24 présentent des symptômes d'Helminthosporiose sur les F3 (10 à 20% de F3 touchées). 4 parcelles sont aussi touchées sur F2 et F1 (10 à 20%). Le risque est faible pour le moment, mais la hausse des températures sur le mois de juin peut favoriser la maladie. A surveiller.

Quelques remontées de dégâts de criocères, sans incidence.

La présence de pucerons sur feuilles est détectée dans 3 parcelles à hauteur de 10 à 20%. D'autres observations signalent des colonies de pucerons (1 parcelle) ainsi que leur présence sur épi d'orge (1 parcelle).

En raison de la tenue des Culturales du 15 au 17 juin, la rédaction du BSV - céréales à pailles Champagne-Ardenne ne pourra pas être assurée comme d'habitude. En revanche, au regard des stades physiologiques sur blé et orge de printemps, et des risques maladies/ravageurs, il est conseillé de continuer les observations la semaine prochaine (dernière semaine d'observations). Un message dans le BSV n°18 de la semaine prochaine est néanmoins prévu, afin de traiter les principaux sujets d'actualités en céréales (cécidomyies, septoriose ). Merci de votre compréhension.

BSV 17 P.8


MAÏS

1

Stade

Avec le retour des températures plus chaudes, les stades des maïs progressent nettement. Le stade moyen est passé de 4 à 5,7 feuilles sur la semaine écoulée. Quelques parcelles plus avancées sont au stade 7 et 8 feuilles du maïs.

2

Ravageurs

a. Corvidés

Sur 16 parcelles observées, 4 sont indemnes de dégâts de corbeaux. 8 présentent des traces de présence avec 1% des pieds touchés et 4 parcelles présentent jusqu'à 20% des pieds touchés. Nous arrivons vers la fin du risque pour les maïs, la période de sensibilité étant maximale jusqu'à 6 feuilles mais les dégâts sur les secteurs touchés peuvent encore s'accentuer légèrement.

b. Pucerons

Puceron Metopolophium dirhodum : 16 parcelles ont fait l'objet d'une observation. Une parcelle à Moiremont (51) présente 1 à 10 pucerons par plante sur des maïs à 7 feuilles.

Puceron Sitobion avenae : 18 parcelles ont fait l'objet d'une observation. 4 parcelles présentent entre 1 et 10 pucerons par plante sur des maïs allant de 6 à 7 feuilles dans l'Aube et dans la Marne.

Analyse du risque : nous sommes actuellement en dessous des seuils indicatifs de risque (fonction du stade des maïs)

BSV 17 P.9


c. Auxiliaires (coccinelles et syrphes)

Les populations d'auxiliaires commencent à émerger. La faune auxiliaire se met souvent en action plus tardivement que les parasites. Ce sont des prédateurs de " nettoyage " très actifs sur des populations de pucerons installées. Ils sont surtout représentés par des coccinelles, des syrphes, des chrysopes. Les coccinelles sont des coléoptères dont le cycle biologique comprend 4 phases : stade œuf, puis larve qui se transformera en nymphe et donnera à son tour un adulte lors d'une ultime métamorphose Les œufs sont pondus par paquet sur la face inférieure des feuilles et sont de couleur jaune orangé (l'incubation varie de 2 à 7 jours). Les larves ont un corps allongé sombre avec parfois des tâches plus claires. Selon l'espèce et les conditions climatiques, les adultes apparaissent 7 à 14 jours plus tard (soit 1 mois après la ponte).

d. Pyrale

Les pièges sont en cours de pose et les relevés vont s'accentuer dans les semaines à venir. Cette semaine, 7 pièges ont été relevés. 1 adulte a été piégé à Nogent-sur-Seine (10). Pour information, les captures s'intensifient sur la région Centre.

Nb pyrale
Commune Code postal Sem 23
ACY-ROMANCE 08300 0
BISSEUIL 51150 0
CHAMPIGNY-SUR-AUBE 10700 0
ESTERNAY 51310 0
VAUCOGNE 10240 0
NOGENT-SUR-SEINE 10400 1
PREZ-SOUS-LAFAUCHE 52700
nb total de captures 0 1 1
nb pyrales moyen/piège (pièges ayant piégé)

Méthode de lutte : L'efficacité des différentes méthodes de lutte contre les pyrales dépend de leur positionnement par rapport au vol des adultes. En ce qui concerne la lutte biologique, c'est en début du vol des papillons que le lâcher de trichogrammes (micro-hyménoptères) permet de limiter la proportion d'œufs de pyrale viables. Le trichogramme est une toute petite guêpe qui pond ses œufs dans les œufs de pyrale, stoppant ainsi leur développement (cf photo ci-contre).

Crédit photo : Arvalis Institut du Végétal

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TOURNESOL

1

Stade

8 parcelles ont été observées cette semaine. Les stades vont de 5 feuilles à apparition du bouton floral. Certains tournesols sont encore à 2-3 feuilles dans la plaine du fait de re-semis tardifs.

2

Pucerons

a. Description

Ce puceron, présent sur les pruniers durant l'hiver, migre sur les astéracées au printemps, dont le tournesol. Les individus se présentent généralement sur les feuilles les plus hautes. Les colonies sont dynamiques et se repositionne au fur et à mesure que le tournesol grandit.

Les tournesols peuvent présenter des crispations suite à la présence de ce puceron. Cette réaction est liée à la salive toxique du puceron vert du prunier.

Crispation d'un plant de tournesol
(Terres Inovia)

b. Seuil et période indicatifs de risque

De la levée au stade formation du bouton floral, le seuil indicatif de risque est de 10% des plantes à crispation marquée du feuillage.

c. Observations

Les pucerons sont signalés dans 4 parcelles sur 7 observées sur 1 à 5 % des plantes. 1 seul observateur note quelques rares crispations des plantes près de CONNANTRE (51). A noter que les auxiliaires, en particulier les coccinelles adultes sont également signalées dans 4 parcelles.

d. Analyse de risque

Le risque est faible. Quasi-absence de crispations dans le réseau et les colonies sont encore peu nombreuses. Surveiller l'évolution des populations et des symptômes de crispation.

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POIS DE PRINTEMPS

1

Stade des cultures

10 parcelles ont été observées cette semaine. L'ensemble du réseau est entré en floraison. Les pois les plus avancés présentent les premières gousses.

2

Pucerons verts (Acyrthosiphon pisum)

a. Description

Ce puceron mesure de 3 à 6 mm. Il est de couleur vert clair, parfois rose. Il a tendance à se cacher sous les feuilles et dans les boutons foliaires. Ce ravageur est nuisible directement par sa ponction de sève, mais aussi indirectement car il est vecteur de divers virus affectant le pois.

b. Observations

L'ensemble des parcelles présentent des colonies de pucerons. En moyenne, 1 à 10 pucerons par plante sont observés. 1 seule parcelle atteint le seuil de 20 à 30 pucerons par plante près de SOMME-YEVRE (51).

Comment bien les observer : Les pucerons étant souvent cachés (sous les feuilles ou dans les boutons), leur dénombrement sur la plante n'est pas évident. Utiliser la méthode de la feuille blanche. Prélever une dizaine de plantes au hasard dans la parcelle et secouer les au-dessus d'une feuille blanche. Les pucerons verts tomberont dessus et il sera plus simple de les comptabiliser.

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c. Période et seuil indicatif de risque

L'observation de ce ravageur se fait du début de cycle du pois si les conditions sont très propices (hiver doux et printemps chaud et sec) jusqu'à la fin de la floraison + 2-3 semaines, lorsque les pois virent au jaune. Le seuil indicatif de risque dépend du stade du pois :
- Floraison jusqu'à fin floraison + 2-3 semaines : 20-30 pucerons par plante.

d. Analyse de risque

Risque modéré à fort. Les pucerons sont présents sur l'ensemble des parcelles. Leur nombre reste encore peu conséquent excepté dans certaines parcelles.

3

Ascochytose

a. Description

Il s'agit de la principale maladie sur pois. Cette maladie se traduit par l'apparition de ponctuations brunes sur les feuilles et de stries violacées sur les tiges, évoluant en nécroses. On observe un gradient d'évolution de la maladie du bas vers le haut. Sa progression se fait principalement par effet de " splashing ". Moins fréquente, la maladie peut également apparaitre sous forme de brûlures blanches avec des pycnides noires au centre.

Ascochytose sur pois
(Terres Inovia)

b. Seuil indicatif de risque

Il n'existe pas de seuil indicatif de risque pour la maladie. Le risque est à considérer selon le contexte climatique de l'année (une pluviométrie régulière étant favorable à la propagation de la maladie), la présence de symptômes en bas de tige, l'évolution des symptômes vers le haut de la plante et la densité du couvert (propice à conserver l'humidité). La maladie est généralement surveillée à partir de début floraison sauf dans les situations de printemps humides

c. Observations

3 parcelles sur 7 observées, présentent des symptômes en bas de tige sur 6% des plantes.

d. Analyse de risque

Le risque est faible à modéré. L'ascochytose est légèrement présente en bas des tiges mais évolue peu. Aucun signalement sur les étages supérieurs des plantes.

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4

Tordeuses

a. Description

Les tordeuses sont de petits papillons bruns de 15 mm d'envergure, actifs à partir de 18°C. L'adulte pond sur les feuilles de pois 2-3 jours après son arrivée dans la parcelle. Les chenilles émergent 1-2 semaines plus tard et se baladent un court moment avant d'atteindre les gousses où elles grignotent les graines. Elles sont reconnaissables par leur couleur blanc-jaune avec la tête brun clair. Si l'impact des chenilles est négligeable sur le rendement, l'aspect visuel des grains et leur capacité germinative peuvent être affectés.

Larve de tordeuse sur un grain de pois
(Terres Inovia)

Suivi des tordeuses : La notion du risque sur la qualité se décide à partir du cumul des captures des tordeuses mâles via des pièges à phéromones. Il est possible d'installer soi-même un piège dans sa parcelle. Le piège se compose d'un support delta, d'une plaque engluée (à changer à chaque relevé) et d'une capsule à phéromone (à changer toutes les 2 ou 3 semaines). Placer le piège à hauteur de végétation à 10-15 mètres minimum de la bordure du champ, sous le vent dominant.

b. Seuil indicatif de risque

Le seuil indicatif de risque pour la qualité dépend du débouché visé :
- Alimentation animale : 400 captures cumulées depuis début floraison.
- Alimentation humaine et production de semences : 100 captures cumulées depuis début floraison. Ce suivi doit se réaliser de début floraison à fin floraison +10 jours correspondant à la fin du stade de limite d'avortement.

c. Observations

Le réseau de piège se met en place et les captures débute déjà. Certains secteurs de l'Aube présentent des captures importantes.

Commune Département PARGUES 10 TRAINEL 10 MARSANGIS 51 LES ESSARTS-LE-VICOMTE 51 SAINT-LOUP 51 ROMIGNY 51 AGEVILLE 52

Captures cumulées 54 154 70 0 16 25 0

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d. Analyse de risque

Le risque qualité est modéré. Le vol commence tout juste mais les captures s'accumulent vite. Vigilance sur l'évolution des captures à venir.

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LES ABEILLES BUTINENT, PROTEGEONS LES !

L'arrêté " Abeilles " du 23 novembre 2003 qui règlemente les conditions d'application des insecticides et acaricides est susceptible d'être modifié. Tenez-vous informés de l'évolution de la règlementation avant d'effectuer vos traitements. 1. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit. 2. Dans les situations proches de la floraison, sur colza, en pleine floraison ou en période de production d'exsudats, utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés. 3. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.

4. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier. 5. Afin d'assurer la pollinisation, de nombreuses ruches sont en place dans les parcelles de multiplication de semences. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles. Limiter la dérive lors des traitements. 6. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.

Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette " Les abeilles butinent " sur le site de l'ITSAP et la note nationale BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! "

Cet encadré a été rédigé en 2012 par un groupe de travail DGAL, APCA, ITSAP-Institut de l'Abeille, et soumise à la relecture du CNE.

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POMME DE TERRE

1

Stade de la culture

La croissance des pommes de terre se poursuit sur les 20 parcelles observées cette semaine (14 en variété de consommation, 6 en fécule). Les parcelles sont principalement au stade " développement des feuilles " pour les variétés de consommation et au stade " 50% des plantes adjacentes se touchent " pour la fécule.

Evolution des stades des pommes de terre

Parcelle Agata (10)
(A. DUPEYRON, FREDON Grand Est)
100%
90%
Fermeture du rang
80%
70%
60%
50% des plantes adjacentes se touchent
50%
10% des plantes adjacentes se touchent
40%
Développement des feuilles
30%
Levée
20%
10%
Non-levée
0%
Semaine 21
Semaine 22
Semaine 23

2

Mildiou

Localisation des parcelles du réseau semaine 23

a. Situation en parcelles

Aucun symptôme de mildiou n'est observé cette semaine sur les parcelles du réseau.

b. Situation d'après le modèle Miléos

En début de campagne, le risque vis-à-vis du mildiou dépend de deux facteurs : l'environnement et la sensibilité variétale. Le modèle Mileos affine ce risque en évaluant le seuil de Rappel nuisibilité. Pour cela, il calcule la réserve de spores et le poids La contamination reste possible dès que de contamination. l'hygrométrie est supérieure à 87% et qu'on relève une température de : La réserve de spores indique la réserve de maladie présente
-21°C pendant 8h consécutives, dans l'environnement et qui pourrait s'exprimer si les
-14°C pendant 10h consécutives, conditions climatiques deviennent favorables.
-10°C pendant 13h consécutives. Le poids de contamination représente la part de la réserve de spores qui s'exprime réellement et qui est prête à contaminer les parcelles si elles sont levées ; il s'appuie sur les facteurs climatiques : température et hygrométrie.

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Situation épidémiologique au 09/06/21 (à 10h) :

Chaque station est représentée par un cercle. Chaque cercle est codifié par un jeu de couleurs en fonction de la réserve de spores calculée par MILEOS sur la station météo.

Réserve de spores :

nul
pas de réserve maladie donc risque " nul "

0 < faible < 2
une réserve maladie est présente, mais celle-ci est trop faible pour créer un risque réel

2 moyen < 3
risque avéré pour les variétés sensibles

3 fort < 4
risque avéré pour les variétés sensibles et intermédiaires Très fort 4 risque avéré dans tous les cas de figures

Déclenchement du seuil indicatif de risque par rapport au poids de contamination :

Poids de contamination (= seuil indicatif de risque atteint)

02-juin

03-juin

04-juin

05-juin

06-juin

07-juin

08-juin

09-juin

Allemant Aubeterre Aulnay l'Aître Billy-le-Grand Chaintrix Bierges Châtres Dierrey St Julien Fontaine-Mâcon Mailly-le-Camp Marigny Perthes Poix Saint-Memmie St Hilaire Le Grand Yèvres-le-Petit

0,69 2,23 0 0 0 1,04 0 1,3 0 0,58 0 0 0 0 0

1,56 3,25 0,46 0,92 0,48 1,29 1,76 1,86 1,91 0,83 1,43 0,15 0,2 0 1,69

0 3,13 1,28 0 0 1,19 0 0 1,44 0,03 1,5 0 0,79 0,05 2,19

1,78 2,57 1,35 2,42 0,86 1,46 2,34 2,05 2,14 1,04 2,2 1,04 0,86 1,9 2,25

1,74 1 1,35 2,42 0,86 1,04 1,72 0 1,58 0,88 2,2 1,04 0,86 1,9 2,23

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,47 0 0 0 0,72

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,61

09/06 07H 09/06 06H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 06H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H 09/06 07H

0 3,26 0 0 0 0 0 0 0 0,64 1,66 0 0 0 1,52

Seuil non franchi pour toutes les sensibilités variétales Seuil franchi pour les variétés sensibles Seuil franchi pour les variétés intermédiaires donc également pour les variétés sensibles Seuil franchi pour les variétés tolérantes donc également pour les variétés intermédiaires et sensibles

BSV 17 P.18


c. Analyse de risque

La réserve de spores est faible à forte ce matin à 10h selon les secteurs : elle est considérée comme moyenne sur les stations de Yèvres-le-Petit (10) et de Perthes (08) et comme forte sur la station d'Aubeterre (10) ; sur les autres secteurs, la réserve de spores est actuellement faible. Le seuil indicatif de risque (= poids de contamination) est atteint ce matin sur la station d'Aubeterre (10) pour les variétés sensibles et intermédiaires. Sur les 7 derniers jours, il a également été atteint au moins une fois pour les variétés sensibles sur 7 stations. Le poids de contamination pouvant varier rapidement au cours des heures, il faut rester vigilant. De plus, des averses étant annoncées localement dès demain et l'irrigation ayant débuté, la situation pourrait devenir encore plus favorable au développement du mildiou en fin de semaine. Il est nécessaire de bien apprécier les durées avec une hygrométrie élevée.

D'après la simulation du modèle Mileos (valable en système non irrigué), le risque est actuellement faible à fort selon les secteurs. L'observation parcellaire reste essentielle dans la lutte contre le mildiou, la vigilance doit être accrue sur les situations en systèmes irrigués.

d. Méthodes alternatives

La lutte doit être préventive et associée à une bonne prophylaxie :
- Élimination des tas de déchets de triage et des repousses de pommes de terre,
- Utilisation de plants sains,
- Plantation de variétés moins sensibles,
- Limitation des longues périodes d'humidité (irrigation en cours de journée, drainage, aération),
- Rotation supérieure à 3 ans.

3

Pucerons

Méthode de notation : voir BSV N°14

a. Observations

Les populations de pucerons poursuivent leur augmentation cette semaine. On note leur présence sur 68% des parcelles observées avec 1% à 70% de folioles porteuses et une fréquence moyenne de 13,6% (équivalente à la semaine passée). L'intensité reste inférieure à 10 pucerons par foliole. Il s'agit principalement des espèces Myzus persicae et Aphis nasturtii.
En parallèle, les auxiliaires sont également présents dans les parcelles du réseau : des coccinelles adultes et des syrphes ont été signalés.

Notation pucerons : pourcentage de folioles porteuses semaine 23

b. Seuil indicatif de risque

20 folioles porteuses de pucerons sur les 40 observées (soit 50%).

BSV 17 P.19


c. Analyse de risque

Le seuil indicatif de risque est atteint sur une parcelle du réseau. Le risque est faible à modéré cette semaine selon les secteurs. Cependant, les conditions météorologiques à venir semblent assez favorables aux insectes, chaque parcelle doit donc être suivie régulièrement pour surveiller l'évolution des populations et des auxiliaires. L'infestation précoce de pucerons augmente le risque de transmission de viroses, notamment du virus Y de la pomme de terre, le plus visible en parcelles.

Pourcentage de folioles porteuses de pucerons

100%
17%
12%
5%
80%
60%
41%
63%
40%
100%
83%
20%
47%
32%
0%
19-mai
27-mai
02-juin
09-juin
0%

]0% - 25%[

[25% - 50%[

[50% - 75%[

[75% - 100%]

4

Viroses

Les premiers symptômes de viroses sont signalés sur 3 parcelles du réseau sur les variétés LD17 et Kaptah Vandel.

La manifestation des symptômes du virus Y est très variable selon la souche du virus, la variété de la pomme de terre, les conditions agro-climatiques et le type d'infection (primaire ou secondaire). Cependant, les principaux symptômes observés sont souvent de 3 types :
- Frisolée : déformation foliaires (gaufrage des feuilles accompagné d'un phénomène de brillance et de port retombant) associées à des mosaïques foliaires ;
- Bigarrure : nanisme avec taches nécrotiques importantes sur les nervures foliaires et fortes déformations des plantes ;
- Mosaïque : alternance de zones vert clair et vert foncé, non déformantes, plus ou moins prononcée selon la variété et mieux visible par temps couvert.

Symptômes de viroses

(F. DESSENNE, CETA de Champagne )

Lutte : l'utilisation de variétés tolérantes et de plants certifiés reste la mesure essentielle pour limiter les

contaminations par les maladies virales.

BSV 17 P.20


5

Doryphores

Pour plus d'informations sur les doryphores : voir BSV N°16

a. Observations

Les premiers adultes de doryphore sont signalés sur 37% des parcelles du réseau.

Doryphores adultes sur pomme de terre
(A. DUPEYRON, FREDON Grand Est)

b. Seuil indicatif de risque

Dès que 2 foyers sont localisés en bordure sur 1000 m 2 . Un foyer correspond à 1 ou 2 plante(s) avec au moins 20 larves au total.

c. Analyse de risque

Seuls des adultes de doryphores ont été observés, le seuil indicatif de risque n'est atteint sur aucune des parcelles du réseau cette semaine. La surveillance des populations est indispensable pour repérer l'apparition des larves de doryphores et de leur stade " grain de blé ", stade clé dans la gestion du ravageur. Le risque est actuellement faible.

6

Rhizoctone

a. Observations

Une parcelle de LD17 située dans la Marne présente des symptômes de rhizoctone brun avec 1 à 2 plantes touchées.

b. Rappel sur la maladie

Le rhizoctone brun de la pomme de terre est provoqué par un champignon, Rhizoctonia solani, qui se développe à partir des sclérotes noirs fixés sur le tubercule-mère ou présents dans le sol. Ces sclérotes constituent la forme de conservation du champignon.

Les symptômes caractéristiques sont une nécrose brune et sèche du bas de la tige (4) suivie d'un enroulement avec bord violacé des feuilles et un jaunissement du feuillage à la suite d'une mauvaise circulation de la sève (1). Ce défaut d'alimentation peut se traduire par la présence de petits tubercules regroupés à la base de la tige (2) ou bien de tubercules aériens se développant à l'aisselle des feuilles
(3). BSV 17 P.21


En période de forte humidité, un manchon de mycélium blanchâtre est observable à la base des tiges (5). L'observation d'une levée hétérogène peut aussi être la résultante d'une attaque de rhizoctone brun. Dans ce cas, on peut encore observer dans le sol les germes détruits.

Lutte : Des rotations longues, un délai minimisé entre le défanage et la récolte, et la protection des plants sont les mesures préventives contre le développement de cette maladie. La plantation dans un sol réchauffé est également un bon moyen de lutte.

c. Rappel de la méthode d'observation

La maladie n'est pas toujours décelable au premier abord, surtout en début de saison. En l'absence de symptômes sur les parties aériennes, il s'agit d'être attentif aux pieds à faible tubérisation et de regarder dans la butte pour mieux évaluer les dégâts sur tiges.

Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles.

Observations : Arvalis Institut du Végétal - ATPPDA Cérèsia - CETA de l'Aube - CETA de Champagne CETA Craie Marne Sud Chambre d'Agriculture des Ardennes - Chambre d'Agriculture de l'Aube - Chambre d'Agriculture de la Marne - Chambre d'Agriculture de la Haute-Marne - COMPAS - CRISTAL UNION - DIGIT'AGRI - EMC2 EIMR Marjollet Regis ETS RITARD FREDON GE ITB - LUZEAL - NOVAGRAIN - SCA de Juniville - SCA d'Esternay - SCARA SEPAC-Compagri - SOUFFLET Agriculture SUNDESHY
TEREOS CAPDEA - Terres Inovia VIVESCIA.

Rédaction : Arvalis Institut du Végétal, FREDON Grand Est, ITB et Terres Inovia.

Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture Grand Est. Dans une démarche d'amélioration continue de qualité de la surveillance biologique du territoire, la DRAAF assure un contrôle de second niveau sur l'ensemble du processus d'élaboration des BSV

Coordination et renseignements : Joliane CARABIN

joliane.carabin@grandest.chambagri.fr

" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Office Français de 17 ". P.22 la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan BSV Ecophyto

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