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BSV n°12 4 mai 2022
BLÉ TENDRE D'HIVER
Stade : 3 nœuds à dernière feuille pointante.
Maladies :
- Septoriose : présence signalée mais risque faible en l'absence de précipitation.
- Rouille : bon état sanitaire.
ORGE D'HIVER
Stade : stade gonflement à début épiaison.
Maladies :
- Helminthosporiose : présence signalée, pression limitée.
- Rouille : risque faible, peu de progression.
ORGE DE PRINTEMPS
Stade : épi 1 cm.
Maladies :
- Rhynchosporiose : présence signalée.
MAÏS
Stade : Semé non levé majoritaire.
Dégâts à la levée : Trace d'activité d'oiseaux et de taupins.
COLZA
Stade : G3 majoritaire.
Charançon des siliques : Présence dans quelques parcelles du réseau. Risque à évaluer à la parcelle.
Sclérotinia : La majorité des parcelles est dans la période de sensibilité aux contaminations, mais le risque a déjà dû être maitrisé.
TOURNESOL
Stade : Cotylédon majoritaire.
Dégâts à la levée : Essentiellement des dégâts d'oiseaux. S'il se confirme, le retour des pluies pourrait être favorable à l'activité des limaces.
POIS DE PRINTEMPS
Stade : Stade 6-7 feuilles majoritaire.
Thrips : Risque faible à nul et sortie de la période de risque pour la majorité des parcelles.
Sitones : Risque modéré pour les pois ayant moins de 6 feuilles, à surveiller. Fin de la période de risque pour les pois ayant dépassé 6 feuilles.
Pucerons verts : Début de la surveillance, risque faible pour l'instant.
Parcelles observées cette semaine : 55 BTH, 38 OH, 28 OP, 21 Maïs, 49 Colza, 25 Tournesol, 14 PP.
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Les parcelles sont majoritairement au stade 3 nœuds à dernière feuille pointante.
La rouille jaune est une maladie se développant très rapidement dans la parcelle sous forme de pustules jaunes pulvérulentes alignées le long des nervures. A partir du stade 1 nœud, il est recommandé d'observer sur les feuilles. Une parcelle présente des symptômes sur les 43 observées.
Symptômes de rouille brune et rouille jaune (Source Arvalis)
La rouille brune apparait plus tardivement sous forme de pustules brunes disposées aléatoirement plutôt sur la face supérieure. C'est au stade 2 nœuds que le seuil est défini par la présence de pustules sur l'une des 3 dernières feuilles. Sur les 39 parcelles observées rouille brune, comme la semaine passée une parcelle présente des symptômes
(variété Chevignon Saint Jean les Longuyon).
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Ces maladies sont exigeantes en chaleur et en humidité. L'absence de précipitations freine actuellement leur développement.
Septoriose : présence de symptômes sur les parcelles, très faible progression
Il est important de vérifier la présence de petits points noirs (pycnides) au centre des tâches pour valider qu'il s'agit ou non de septoriose.
Symptômes de septoriose sur feuille (source ARVALIS). Présence de petits points noirs = pycnides
Sur les 38 parcelles avec des données d'observation septoriose, aucune parcelle n'a atteint le seuil. Toutefois, des symptômes sont présents dans 12 parcelles avec 10 parcelles sous le seuil et deux ayant des symptômes supérieurs à 20% des feuilles atteintes. La septoriose est principalement présente sur F3 et F2. Malgré les températures de saison, l'absence de précipiations limite la diffusion des spores sur les étages supérieurs.
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Les stades des orges continuent à progresser rapidement. Sur les parcelles d'orge d'hiver observées au sein du réseau, les stades gonflement et début épiaison sont majoritaires.
L'helminthosporiose : une des particularités de ce champignon est de provoquer des taches de formes variées : rectangles, linéaires, ovales, en réseau. Dans tous les cas, elles se caractérisent par une couleur brune, avec la présence non systématique mais courante d'un halo jaune. Les symptômes sont visibles de manière identique sur les deux côtés de la feuille. Cette maladie progresse des feuilles basses vers les feuilles hautes. On observe une évolution en paliers, du fait que la sporulation ne peut se faire que sur des tissus entièrement nécrosés.
Symptômes d'helminthosporiose (Source Arvalis)
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Les seuils indicatifs de risque sont à partir de 1 nœud :
- Variétés sensibles : plus de 10% de feuilles atteintes
- Autres variétés : plus de 25% de feuilles atteintes
Echelle de résistance variétale (Source : Arvalis)
Sur les 28 parcelles observées, une majorité des parcelles (86%) ne présentent pas de symptômes d'helminthosporiose. Comme la semaine passée, une parcelle atteint le seuil (KWS FARO -variété sensible Abainville 55) avec des symptômes sur F3.
Avec une atmosphère chaude et humide, le champignon est actif. Le développement sera donc limité avec l'absence de pluie.
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Sur 17 parcelles observées cette semaine, la rouille naine est présente sur près 10 d'entre elles, 8 ayant dépassé le seuil de risque en lien avec des variétés assez sensibles à sensibles. La rouille naine est principalement présente sur la F2 et F3 du moment. L'évolution de la rouille naine sur les 3 dernières semaines reste stable.
Les seuils indicatifs de risque sont à partir de 1 nœud :
- Variétés sensibles : plus de 10% des feuilles atteintes
- Autres variétés : plus de 50% de feuilles atteintes
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28 parcelles sont observées, avec la majorité au stade épi 1cm.
C'est en général l'helminthosporiose qui domine le complexe maladies sur orge de printemps mais des attaques d'oïdium et/ou de rhynchosporiose précoces sont possibles sur une variété sensible. Les seuils de risque sont identiques à ceux de l'orge d'hiver même si les dégâts sont en général atténués par la rapidité de croissance de cette espèce. Le raisonnement de l'oïdium peut ainsi commencer dès le stade épi 1 cm.
Rynchosporiose : sur 17 parcelles observées, 6 présentent des symptômes tout en étant sous le seuil.
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Le réseau d'observation du maïs se remet en place cette semaine avec 21 parcelles observées. Les parcelles les plus avancées sont au stade : levée à 3 feuilles.
Répartition des stades du maïs
Localisation des parcelles observées
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Les dégâts sont reconnaissables au trou laissé par le ravageur pour déterrer la graine ou au plant directement sectionné. Cette semaine, des dégâts d'oiseaux sont observés sur 5 parcelles du réseau mais dans de faibles proportions car ces dégâts concernent à chaque fois moins de 1% des plantes observées.
Les dégâts d'oiseaux sont difficilement maitrisables, mais certaines techniques à l'implantation de la culture permettent de les limiter :
Facteurs favorables | Facteurs défavorables |
Semis décalés (précoces/tardifs) • Présence de résidus en surface • (couverts végétaux, graines…) Sols motteux • Vitesse de levée lente • | Semis simultanés dans un même secteur • géographique Roulage du lit de semence • Profondeur de semis adaptée (4-5cm) • Passage humain régulier sur la parcelle • |
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Pour cette semaine d'observation, aucun dégât n'a été observé sur les parcelles du réseau. Toutefois, il convient de rester vigilant vis-à-vis de ce ravageur car le retour des précipitations dans la semaine pourra donner des conditions plus favorables à son activité.
Cette semaine, la présence de dégâts de ce ravageur est signalée sur 1 parcelles, dans de faibles proportions (<1% des plantes touchées).
Pour rappel, la présence de taupin est caractérisée par plusieurs symptômes :
Attaque sur graines, conduisant à des problèmes de levée, Dessèchement du cornet des feuilles les plus jeunes, Flétrissement des plantules (2-3 feuilles) en cas d'attaque précoce, Disparition des plantes dès 2-3 feuilles, mais plus fréquemment à partir de 4 feuilles jusqu'à 6-7 feuilles, Tallage des plantes dont l'apex est atteint, Une perforation, un trou circulaire, de 1 mm à 2 mm de diamètre au niveau du collet, La présence du parasite, le vers " fil de fer ", de couleur jaune confirme le diagnostic.
Les attaques se répartissent par foyers ou taches dans les parcelles. Les plantes touchées présentent souvent un dessèchement de la feuille centrale, la 1ère et 2ème feuille étant intactes. Quelquefois, on peut observer uniquement le blanchiment d'une partie du limbe d'un seul côté de la nervure centrale. On trouve alors au niveau du collet les symptômes d'une morsure superficielle occasionnée par une larve de taupin.
du collet les symptômes d'une morsure superficielle occasionnée par une larve de taupin.
De gauche à droite : Maïs avec blanchiment d'une paire du limbe Attaque précoce au stade 3F avec flétrissement généralisé de la plante Taupin larve et adulte
Source : Arvalis institut du végétal
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Cen cours) | L COLZA Stade des cultures 1 ette semaine, les parcelles sont majoritairement aux stades G3 (les 10 premières siliques ont une longueur > à 4 cm) Les parcelles les plus avancées atteignent le stade G4 (les dix premières siliques bosselées et floraison toujours Durant toute la période de floraison, il est important de respecter la « réglementation abeilles » Localisation des parcelles observées | |
es abeilles butinent, protégeons-les ! La réglementation a évolué pour la protection des insectes pollinisateurs, ce qui change pour les applications durant la floraison (voici le lien : https://wwwterresinoviafr/-/reglementation-pour-la-protection-des-insectes-pollinisateurs-ce-qui-change-pour-les-applications-durant-la-floraison) | ||
C Lsemaines précédentes par plante) | Charançons des siliques (Ceutorhynchus assimilis Paykull) 2 a Observation ette semaine, les charançons des siliques sont observés sur plantes dans seulement 11% des cas en parcelle et dans 19% des cas en bordures Dans ces parcelles, les infestations sont estimées entre 004 et 1 charançons par plante, avec en moyenne 026 charançon par plante Ces niveaux d’infestations sont comparables à ceux observés les b Seuil indicatif de risque e seuil indicatif de risque est atteint au-delà de 1 charançon pour 2 plantes au sein de la parcelle (ou 0,5 charançon La période de sensibilité s’étend du stade G2 (formation des premières siliques) au stade G4 (10 premières siliques bosselées) Les températures supérieures à 15°C sont favorables à la colonisation des parcelles BSV 12 – P12 |
Les infestations de charançons des siliques restent faibles cette semaine. Pour les parcelles actuellement dans la période de sensibilité (100% des parcelles du réseau), le risque est faible dans la majorité des cas. Néanmoins, certaines parcelles atteignent ou dépassent le seuil indicatif de risque de 0.5 charançons par plante : Jonchery (52), Lacroix-sur-Meuse (55) et Chicourt (57). Le risque est donc à surveiller à l'échelle de la parcelle.
Pour rappel, la surveillance des adultes sur plantes à différents endroits depuis le bord vers l'intérieur de la parcelle, peut permettre de constater un éventuel gradient de population :
Lorsque les charançons sont présents uniquement dans la zone de bordure, la gestion du risque peut être localisée en bordure de parcelle.
Lorsque les charançons ont déjà colonisé l'intérieur de la parcelle (au-delà des 10 m de la bordure), le risque est élevé si le seuil de 1 charançon pour 2 plantes est atteint.
Le risque sclerotinia au début de la floraison est estimé par le pourcentage de pétales contaminés par des spores de sclerotinia (le passage par les pétales est obligatoire pour le développement de la maladie). Un réseau de " kits pétales " est déployé sur la région Lorraine pour évaluer ce risque.
Depuis la semaine dernière, 9 localisations ont fait l'objet d'une analyse. Les résultats indiquent des niveaux d'infestation modérés, excepté à Aincreville (55) avec 67.5% de fleurs contaminées et à Jonchery (52) avec 52.5% de fleurs contaminées
Grostenquin Levoncourt Clémery Eton Saint-Hilaire-En-Woëvre Treveray Barisey-au-Plain Poussay Neuville-les-Vaucouleurs Ville-en-Vermois Avillers
57 55 55 55 55
% fleurs contaminées Lecture semaine n°16 25% 30% 42.5% 45%
% fleurs contaminées Lecture semaine n°17
% fleurs contaminées Lecture semaine n°18
47%
7.5%
54 54 88 55
12.5% 15% 22.5% 22.5%
17.5%
54 55
30% 45%
17.5%
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AINCREVILLE | 55 | 675% | ||
MELIGNY-LE-PETIT | 55 | 15% | ||
VOUTHON-BAS | 55 | 225% | ||
MAUVAGES | 55 | 40% | ||
JONCHERY | 52 | 525% | ||
VAL-DE-MEUSE | 52 | 20% |
AINCREVILLE MELIGNY-LE-PETIT VOUTHON-BAS MAUVAGES JONCHERY VAL-DE-MEUSE
On considère que le risque d'avoir une attaque nuisible de sclérotinia existe au-delà de 30% de fleurs contaminées. Dans les situations où le pourcentage de fleurs contaminées est inférieur à 30%, le kit pétales est renouvelé pour suivre l'évolution du potentiel infectieux
Il n'existe pas de seuil de nuisibilité pour le sclérotinia étant donné que la protection est uniquement préventive.
Cependant le niveau de risque peut être évalué en tenant compte de certains éléments :
- Le nombre de cultures sensibles au sclerotinia dans la rotation (colza, tournesol, soja, pois...)
- Les attaques recensées les années antérieures sur la parcelle
- L'utilisation d'une lutte biologique préventive
- Les conditions climatiques humides favorables à la germination des sclérotes et au maintien des pétales sur les feuilles
- Les indicateurs de contamination des pétales par les spores du champignon (les pétales sont un vecteur indispensable de la contamination par le sclerotinia)
Le risque sclérotinia évalué grâce aux kits pétales est à priori modéré et dans la majorité des cas, le risque a déjà dû être maitrisé.
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Le réseau tournesol se met en place avec 25 parcelles observées cette semaine. Les stades sont compris entre A0
(germination) et B3 B4 (apparition de la deuxième paire de feuilles opposées) ; le stade majoritaire est A2
(cotylédons étalés).
Répartition des stades du tournesol
Localisation des parcelles de tournesol
2
Des dégâts d'oiseaux sont signalés dans plus de la moitié des parcelles du réseau
(52%). Il s'agit principalement de dégâts de moyenne intensité (moins de 20% de pieds touchés), même si pour une parcelle (Demange-aux-Eaux, 55), les dégâts sont plus fort avec moins de 20% des pieds touchés par zones privilégiées.
Les dégâts sont reconnaissables au trou laissé par le ravageur pour déterrer la graine ou au plant directement sectionné. Les dégâts d'oiseaux sont difficilement maîtrisables, mais certaines techniques à l'implantation de la culture permettent de les limiter :
Facteurs favorables et défavorables à la présence de corvidés
Source : Arvalis
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Notez que les agriculteurs peuvent déclarer en ligne les dégâts d'oiseaux et de gibiers sur leurs parcelles d'oléo-
protéagineux et visualiser les déclarations sur le territoire en temps réel : https://www.terresinovia.fr/-/declarer-
Cette déclaration vise à informer les Directions Départementales des Territoires. Elle permettra d'obtenir des informations en vue d'un éventuel classement nuisible des espèces.
Des dégâts de limaces ont été observés sur 6 parcelles du réseau. Les deux tiers de ces dégâts sont de faible intensité
(moins de 1% de plantes concernées) et le tiers restant sont des dégâts modérés (moins de 20% de plantes concernées). Le temps sec des derniers jours n'était pas favorable à l'activité des limaces. En revanche, le retour des précipitations, s'il se confirme, impose de surveiller les parcelles. L'analyse du risque limace se fait à la parcelle en tenant compte de l'activité des limaces (morsures sur feuilles, piégeage), du type de sol et de l'historique de la parcelle.
Des traces d'activité de chenilles défoliatrices ont été observés à Chenois (57). Ces dégâts sont pour l'instant faibles puisqu'ils ne concernent que moins de 1% des plantes observées.
Il peut s'agir de la Noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) ou la Vanesse du chardon (Vanessa cardui) dont les chenilles se nourrissent de feuilles. La nuisibilité de ces ravageurs est généralement faible, sauf ponctuellement en cas de pullulation.
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Cette semaine, les pois sont majoritairement au stade 6-7 feuilles. Néanmoins les stades sont assez variables selon les parcelles, puisqu'ils s'étendent de 1 à 8 feuilles.
Aucun thrips n'a été observé, le risque reste donc faible à nul cette semaine. De plus, la majorité des parcelles sort de période de sensibilité.
Cette semaine, des morsures de sitones sont observées dans l'ensemble des parcelles du réseau ayant fait l'objet d'une observation spécifique. La moitié des parcelles touchées présentent plus de 5 à 10 morsures par plante.
Afin de prévenir la nuisibilité du sitone, il est recommandé d'observer la présence d'encoches de la levée jusqu'au stade 6 feuilles inclus des cultures. Passer ce stade, les pontes ont été réalisées. Le seuil indicatif de risque est de 5 à 10 encoches sur les dernières feuilles émises.
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64% des parcelles sont encore aux stades sensibles (6 feuilles et moins). Parmi ces parcelles, 38% dépassent le seuil indicatif de risque fixé à 5 à 10 encoches sur les dernières feuilles émises. Le risque est modéré ; poursuivre la surveillance.
Pour les pois qui ont dépassé le stade 6 feuilles (36% des parcelles), le risque sitone devient faible à nul.
Ce puceron de 3 à 6mm se reconnait par sa couleur verte ou rose. Les colonies, souvent cachées sous le feuillage, piquent la plante pour aspirer la sève, pouvant entrainer des avortements de boutons floraux et gousses. Ils peuvent également transmettre des viroses susceptibles d'affecter le pois par la suite. Habituellement, ce puceron s'observe peu avant la floraison et jusqu'au stade limite d'avortement (floraison + 2-3 semaines). Cependant, sa présence peut être observée plus précocement, il est donc recommandé de surveiller sa présence dès maintenant.
Comment bien les observer : A cause de leur couleur généralement verte et de leur position sur la face inférieure des feuilles, les pucerons sont souvent peu visibles. Il est conseillé de placer une feuille blanche sous la plante et de la secouer. Les pucerons se décrochent facilement de la plante et sont ainsi plus facile à comptabiliser sur la feuille. Pour avoir une bonne estimation de la population de sa parcelle, répéter l'observation sur une dizaine de plantes à divers endroits de la parcelle.
Cette semaine, les pucerons ont été détectés dans 2 parcelles du réseau sur 5 ayant fait l'objet d'une observation spécifique. Les niveaux d'infestation sont pour l'instant très faibles : en moyenne 1 puceron par plante à Nubécourt et Lemmes (55), pour des pois au stade 7 feuilles.
Entre le stade 6 feuilles et début-floraison, le seuil indicatif de risque retenu est de 10-20 pucerons/plante.
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L'activité des auxiliaires (coccinelles, syrphes, hyménoptères) est le premier moyen de contrôle des populations de pucerons. Il est important de prendre en compte la dynamique de ces populations au sein des parcelles dans l'analyse du risque et de préserver autant que possible les auxiliaires présents. Les protections généralisées et/ou répétées avec des solutions moyennement efficaces sur pucerons verts pourraient aggraver la situation en éliminant la faune auxiliaire.
Le risque est faible cette semaine. Le puceron n'est détecté que dans 2 parcelles du réseau, avec des niveaux d'infestation bien en dessous du seuil de risque. Toutefois, la surveillance vis-à-vis de ce ravageur peut commencer. Surveiller également l'évolution des populations d'auxiliaires dans les parcelles.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles.
Observations : Arvalis Institut du végétal, Avenir Agro, l'ALPA, Alter Agro, Terres Inovia, la Chambre d'Agriculture de
Meurthe-et-Moselle, la Chambre d'Agriculture de la Meuse, la Chambre d'Agriculture de Moselle, la Chambre d'Agriculture des Vosges, la Coopérative Agricole Lorraine, EI Marjollet, EMC2, EstAgri, EPL Agro, FREDON Grand Est, GPB Dieuze-Morhange, Hexagrain, LORCA, Sodipa Agri, Soufflet Agriculture, Vivescia.
Rédaction : Arvalis Institut du Végétal, FREDON Grand Est et Terres Inovia.
Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture Grand Est. Dans une démarche d'amélioration continue de qualité de la surveillance biologique du territoire, la DRAAF assure un contrôle de second niveau sur l'ensemble du processus d'élaboration des BSV.
Coordination et renseignements : Joliane CARABIN - joliane.carabin@grandest.chambagri.fr
"Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Office Français de la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan BSV Ecophyto 12 II+". P.19