10/05/2022

N°7

Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal

Recevez le Bulletin de votre choix GRATUITEMENT en cliquant sur Formulaire d'abonnement au BSV

Consultez les évènements agro-écologiques près de chez vous !

Ce qu'il faut retenir :

Situation générale :

Animateurs filière

Zone Poitou-Charentes : Jean-Michel LHOTE ACPEL acpel@orange.fr

Zone Aquitaine : Carole BAGUENARD FREDON NA carole.baguenard@fredon-na.fr

Zone Limousin : Noëllie LEBEAU CDA 23

noellie.lebeau@creuse.chambagri.fr

Directeur de publication

Luc SERVANT Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2

accueil@na.chambagri.fr

Supervision

DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs

Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention " extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Pomme de terre N°7 du 10/05/22 "

Secteur primeur de l'Île de Ré : Les arrachages des productions bâchées se poursuivent, avec la fin des simples bâches et des rendements inférieurs à ceux des années précédentes
(rendements limités par les épisodes de gel et de vents forts).

Secteur Aquitain : Les plants sont en croissance active, et les premières fleurs commencent à apparaître. En Gironde et dans les Landes, de nombreux doryphores adultes sont présents et l'apparition des premiers œufs est imminente. Dans le Lot-et-Garonne, quelques doryphores sont présents en faible intensité.

Secteur Limousin : Les implantations de plein champ progressent depuis maintenant 3 semaines et s'achèvent sur la zone Limousin. Les premiers buttages ont pu être réalisés. Les cultures évoluent entre les stades " germination " et " levée ". Les conditions sèches ont permis d'intervenir dans de bonnes conditions mais risquent désormais d'impacter la levée et la croissance si elles persistent.

Situation sèche : sur l'Île de Ré, le manque d'eau se fait fortement ressentir, d'où la nécessité d'irriguer, si possible, pour maintenir le potentiel de production.

Enherbement : de nombreuses parcelles sont enherbées sur l'Île de Ré, en raison des conditions sèches et de l'allongement des cycles.

Mildiou : les premiers foyers observés depuis trois semaines sur le secteur de l'Île de Ré restent localisés aux parcelles voisines, avec une intensité encore faible.

Alternaria : pas de progression des symptômes observés sur quelques parcelles de l'Île de Ré.

Rhizoctone brun : sur le secteur de l'Île de Ré, encore peu de symptômes à ce stade (sur plantes ou tubercules).

Gale commune : sur une seule parcelle de l'Île de Ré, d'importants déchets sont observés (situation inhabituelle).

Doryphore : sur plusieurs parcelles de l'Île de Ré, de nombreuses pontes sont observées, avec les toutes premières éclosions. En Aquitaine, le nombre d'adultes est en augmentation.

Pucerons : quelques pucerons sont notés sur de nombreuses parcelles de l'Île de Ré et du secteur aquitain. On remarque également la présence de nombreux auxiliaires.

Taupins : sur l'Île de Ré, lors des arrachages, plusieurs lots sont concernés par des perforations de tubercules.


Situation générale :

Dans le contexte de l'Île de Ré :

Données stations météorologiques (températures sous abri).

La dernière période est marquée par :
Les conditions sèches qui perdurent et peuvent conduire à une limitation du potentiel de production. Les irrigations, quand elles sont possibles, ne peuvent totalement compenser ce déficit.
L'élévation des températures qui permet un redémarrage progressif de certaines parcelles gelées.

Production sous bâches :

Les arrachages des simples bâches se poursuivent et sont proches de la fin, avec des rendements primeurs plutôt limités, en lien avec des conditions sèches et des températures fraîches pendant la période de développement des tubercules.

Production non bâchée :

Ces plantations ont été durement impactées par le gel, avec des redémarrages difficiles et un déficit de vigueur. Si les températures chaudes actuelles permettent un redémarrage progressif des parcelles, le manque d'eau limite le grossissement des tubercules.

Île de Ré : stolons en phase de tubérisation
(Crédit Photos : Jérôme POULARD coopérative UNIRE)

Dans le contexte Aquitain : Les plants sont en croissance active, et les premières fleurs commencent à apparaître.


Lot-et-Garonne : premières floraisons
(Crédit photo : Carole BAGUENARD FREDON NA)

Dans le contexte Limousin : Les implantations de plein champ progressent depuis maintenant 3 semaines et s'achèvent sur la zone Limousin. Les premiers buttages ont pu être réalisés. Les cultures évoluent entre les stades
" germination " et " levée ". Ces conditions sèches ont permis d'intervenir dans de bonnes conditions mais risquent désormais d'impacter la levée et la croissance si celles-ci persistent. D'autant plus que les prévisions météorologiques n'annoncent toujours pas d'eau dans les jours à venir (peut-être des averses orageuses dimanche).

Limousin : levée des plants
(Crédit photo : Anne-Laure FUSCIEN - CDA 19)

Sécheresse :

Contexte de l'Île de Ré : l'absence de pluies significatives depuis plusieurs semaines peut limiter le potentiel de production. De nombreuses parcelles sont irriguées, mais la ressource en eau devient faible. Suivant les localisations (commune de Sainte-Marie-de-Ré notamment), des parcelles n'ont pas été irriguées. Ces conditions tendent à limiter le grossissement et le calibre des tubercules.

Enherbement :

Dans le contexte de production de l'Île de Ré, les conditions sèches n'ont pas permis une efficacité correcte des stratégies de désherbage. De plus, les allongements des cycles favorisent les adventices vis-à-vis de la culture " moins poussante ". Ainsi, une majorité de parcelles sont enherbées
(chénopodes, renouées liseron, séneçons, cirses et même du datura).


Île de Ré : de nombreuses parcelles sont enherbées (Crédit Photos : Jérôme POULARD coopérative UNIRE)

Mildiou (Phytophthora infestans) :

Dans le contexte primeur de l'Île de Ré : Depuis trois semaines, plusieurs parcelles dans le secteur de St-Clément des Baleines présentent des taches de mildiou. Si on peut observer quelques repiquages sur les parcelles voisines, l'intensité des symptômes reste encore relativement faible. Jusqu'à présent, les conditions sèches limitent la progression, mais une forte vigilance s'impose vis-à-vis de l'extension de ce champignon.

Île de Ré : développement de taches de mildiou sur feuilles, pétioles et tiges
(Crédit Photos : Jérôme POULARD Coopérative UNIRE)

Dans le contexte Aquitain :

Aucun symptôme de mildiou n'a été observé pour le moment, et les conditions météorologiques actuelles et à venir sont globalement assez peu favorables à son développement.

Dans le contexte Limousin :

Le mildiou n'est pas encore la préoccupation du moment. Par ailleurs, les rares observations sous tunnel
(cultures au stade floraison) indiquent des feuillages sains.

Rappel des conditions de développement du mildiou : les contaminations et l'évolution de la maladie dépendent des températures et de l'humidité. Ainsi, les conditions climatiques idéales pour le développement du mildiou sont d'abord une succession de périodes humides et assez chaudes
(un optimal de 18-22° C) pour la formation des spores. La germination des spores est ensuite possible dès que la durée d'humectation du feuillage est égale à 4 heures et plus, assortie de températures comprises entre 3-30° C (optimal 8-14° C). Par la suite, les pluies, les hygrométries supérieures à 90% associées à des températures comprises entre 10-25°C favorisent l'évolution de la maladie. En revanche, des températures négatives (-2° C) ou bien à l'inverse celles supérieures à 30°C limitent ou bloquent le développement du champignon.


Méthodes alternatives

Prophylaxie :

Pour les cultures sous abris, les atmosphères confinées (chaudes et humides) sont favorables au développement de cette maladie, c'est pourquoi pour ce type de production, la bonne gestion de l'aération des tunnels est cruciale.
L'eau et la présence d'humidité est aussi primordiale, ainsi, la pratique des irrigations doit permettre un ressuyage rapide et éviter toute stagnation de l'eau (choix des horaires d'arrosage, éviter les fuites à la base des asperseurs et au niveau des raccords ).
La présence " d'inoculum de départ " est aussi déterminante dans l'apparition des premiers foyers sous bâches et en plein-champ. Ainsi, il est important de ne pas " entreposer " des tas de déchets dans un coin de champ. En l'absence de gel, les repousses issues de ces déchets sont la première source de contamination. En fin de culture, il est important de gérer ces déchets, complètement !
De même, des parcelles qui ont présenté des symptômes les années précédentes sont plus propices à des manifestations précoces.
Dès l'apparition des premiers foyers, l'élimination des plantes atteintes (arrachage ) permet de limiter la pression exercée par la présence d'inoculum.

Seuil indicatif de risque : l'utilisation du modèle épidémiologique MILEOS permet d'identifier les périodes à risque pour le mildiou. Le modèle permet de simuler le développement des générations du mildiou, en s'appuyant sur les facteurs climatiques (température et hygrométrie). Le risque mildiou de la pomme de terre doit être pris en compte en fonction des contaminations et des sporulations. La modélisation permet notamment de gérer le risque mildiou en fonction des variétés sensibles, intermédiaires ou résistantes. Le modèle permet d'évaluer le risque dans les conditions d'une conduite de plein-champ, il ne permet pas le calcul du risque pour des productions sous bâches.

D'après MILEOS , évaluation du risque au 09/05/2022 :

Stations

Conditions météorologiques

Seuil de risque

Pluviométrie période précédente
(mm)

Jours où le seuil a été atteint sur la période précédente (variétés sensibles)

04/05 05/05 06/05 07/05 08/05 09/05

Ars-en-Ré (17)

Peu favorables

VS

0,0

X

X

Le Bois Plage en Ré (17)

Peu favorables

VS

0,0

X

Sainte-Marie-de-Ré (17)

Peu favorables

VS

0,0

X

X

Beaupuy (47)

Peu favorables

VS

1,4

Duras (47)

Peu favorables

VS

9,4

X

Labouheyre (40)

Peu favorables

VS

0,0

X

Parentis-en-Born (40)

Assez favorables

VS

0,0

Lubersac (19)

Peu favorables

VS

15,9

X

Objat (19)

Peu favorables

VS

15,6

X

Ahun (23)

Peu favorables

VS

8,4

X

Dun le Palestel (23)

Assez favorables

VS

4,9

Bellac (87)

Peu favorables

VS

0,5

Coussac Bonneval (87)

Pas favorables

VS

0,0

Saint Pierre d'Exideuil (86) Peu favorables

VS

0,0

Verneuil sur Vienne (87)

Pas favorables

VS

2,6

pas de risque
vigilance
risque selon sensibilité variétale (VS : variété sensible ; VI : variété intermédiaire ; VR : variété résistante)

Évaluation du risque : malgré les conditions sèches, l'observation de foyers dans le contexte de l'Île de Ré conduit à un risque dans ce secteur. A surveiller.

Alternariose (Alternaria alternata et A. solani)

Sur l'Île de Ré, on ne note pas de progression des premiers symptômes observés, il y a trois semaines. Ces derniers ne concernent que quelques rares cas, c'est-à-dire des parcelles développées avec des variétés sensibles ayant subi des stress successifs.

Évaluation du risque : pas de progression des symptômes dans le contexte de l'Île de Ré.

Méthodes alternatives

Prophylaxie :
Eliminer les résidus de culture et les tubercules atteints sur lesquels se conservent les champignons.
Récolter dès que les tubercules sont matures
Maîtriser l'irrigation et la fertilisation pour éviter les situations de stress

Rhizoctone brun (Rhizoctonia solani) :

Dans le contexte de l'Île de Ré, le rhizoctone brun de la pomme de terre est fréquemment une problématique importante (déchets à l'arrachage et tri en station). A ce jour, on ne note que quelques légères manifestations typiques sur la végétation (tiges nécrosées au niveau du sol). De même, les premiers arrachages ne mettent en évidence que quelques symptômes d'intensité encore faible sur tubercules.

Évaluation du risque : à ce jour, on ne note que quelques symptômes de ce champignon
(régulièrement très présent dans le contexte primeur de Ré).

Gales communes (Streptomyces Spp) :

Les altérations liées à la gale commune sont rares dans le contexte de l'Île de Ré. Cette année, sur une parcelle de production en cours de récolte, on peut observer des symptômes significatifs, avec un taux de déchets très élevé de l'ordre de 60 % (30% de tri au champ et 30% de tri sur la chaine de conditionnement).

Symptômes de galle commune dans une parcelle de l'Île de Ré
(Crédit Photos : Jérôme POULARD coopérative UNIRE et Renaud BRIAS - ACPEL)

Quelques éléments de biologie (source Ephytia) : les gales communes sont provoquées par des bactéries appartenant au genre Streptomyces (bactéries hétérotrophes qui forment une structure filamenteuse) et vivant dans le sol. On distingue 2 types principaux de symptômes de gales communes (pustule et liège) qui sont actuellement considérées comme deux maladies


différentes de par l'agent causal, les conditions climatiques de développement et la sensibilité variétale.
La gale commune en pustule ou en relief est provoquée par plusieurs espèces de Streptomyces pathogènes.
La gale plate ou en liège est provoquée par Streptomyces reticuliscabiei et certaines souches particulières de S. europaeiscabiei. Pour les deux types de gale, le sol est la source principale d'inoculum car les Streptomyces vivent dans le sol en présence ou non de plantes hôtes et l'infection se fait par les lenticelles des tubercules au moment de la tubérisation et la maladie n'évolue pas en conservation. En général, les gales communes sont favorisées par des sols légers et aérés. Source E-Phytia, pour en savoir plus : ICI.

Évaluation du risque : manifestation localisée à quelques parcelles (la parcelle la plus fortement touchée présente environ 60% de déchets).

Pucerons :

Sur les secteurs de l'Île de Ré et aquitain, une faible intensité de pucerons de tous stades (larves et adultes ailés ou non) a été observée sur de nombreuses parcelles. En général, ces pucerons sont accompagnés de nombreux auxiliaires permettant de réguler les populations (coccinelles : larves et adultes).

Observation de pucerons ailés et aptères, et de coccinelle (Crédit Photos : Jérôme POULARD coopérative UNIRE)

Évaluation du risque : présent sur les secteurs Aquitain et de l'Île de Ré. Actuellement, les faibles populations sont contrôlées par les auxiliaires.

Méthodes alternatives

Prophylaxie :
Eliminer les adventices
Détecter les premiers individus grâce aux panneaux jaunes englués et à l'observation des cultures
Favoriser la présence des auxiliaires à l'aide de plantes associées telles que des plantes mellifères
(phacélie, bourrache ) et les plantes de la famille des Apiacées (carottes, fenouil, panais)
Favoriser la présence d'oiseaux en installant des nichoirs

Les auxiliaires :
Les parasitoïdes Aphidius ervi, A. colemani, et A. matricariae
Les larves prédatrices de la chrysope Chrysoperla carnea, du syrphe ceinturé Episyrphus balteatus, des coccinelles du genre Scymnus et de la cécidomyie Aphidoletes aphidimyza.
Le champignon entomopathogène Lecanicillium muscarium.

Produits de biocontrôle :
" Liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle " mise à jour tous les mois : ICI


Taupins (différentes espèces, dont A. sordidus) :

Sur le secteur de l'Île de Ré, lors des arrachages et tris, quelques lots présentent des perforations de tubercules par des taupins, avec une fréquence assez importante d'environ 15 % des tubercules touchés. Les parcelles touchées font suite à des couverts végétaux mis en place pendant l'été précédent et très favorables aux pontes d'adultes de taupins.

Présence de larves, à l'origine des perforations de tubercules
(Crédit Photos : Jérôme POULARD coopérative UNIRE et Jean-Michel LHOTE - ACPEL)

Évaluation du risque : présence de perforations des tubercules par les larves de taupins dans certaines parcelles de l'Île de Ré. L'allongement des cycles culturaux (sur l'Île de Ré) pourra augmenter le risque d'attaque des tubercules.

Méthodes alternatives

Prophylaxie :
Favoriser la rotation des cultures et éventuellement mettre en place une interculture de crucifères pour interrompre le cycle des taupins.
Éviter les cultures sur des parcelles à risque très élevé avec des précédents culturaux favorables.
Travaux du sol : principalement efficaces sur œufs et jeunes larves, pas d'effets sur les larves âgées. Technique plus difficile à mettre en œuvre pour A. sordidus qui a une période de vol plus longue et un développement larvaire hétérogène.
Bêchages ou binages réguliers du printemps au début de l'été : destruction partielle des œufs et jeunes larves sensibles à la dessiccation.
Labour ponctuel en automne, en cas de fortes attaques, pour exposer les larves au gel et aux prédateurs.
Aérer et drainer le sol pour éviter les phénomènes de tassement ou battance.
Limiter l'apport de matière organique trop solide et les matières végétales fraîches non dégradées pour maintenir une bonne structure et porosité du sol.
Produits de biocontrôle :
" Liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle " mise à jour tous les mois : ICI

Doryphores (Leptinotarsa decemlineata)

Sur le secteur de l'Île de Ré, cet insecte a été observé sous sa forme adulte. Suite aux accouplements, de nombreuses pontes sont observées, notamment sur de nombreuses parcelles du secteur de l'Île de Ré depuis maintenant trois semaines. Actuellement, on note la présence des premières larves.

Sur le secteur aquitain, notamment en Gironde et dans les Landes, de nombreux doryphores adultes sont présents et l'apparition des premiers œufs ne saurait tarder. Dans le Lot-et-Garonne, quelques doryphores sont présents en faible intensité.

Évaluation du risque : le risque est perceptible à partir des premières pontes (émergence des adultes du sol accouplement ponte éclosion les larves débutent la consommation du feuillage). Le risque est présent dans les contextes de l'Île de Ré et aquitain.


Méthodes alternatives

Prophylaxie :

Mettre en place des rotations longues
Détruire les repousses et les mauvaises herbes (sources de nourriture des adultes émergents)
La rotation culturale et la plantation de céréales après des pommes de terre aident à réduire la migration des doryphores depuis les sites d'hivernage vers de nouveaux champs.

Produits de biocontrôle :
" Liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle " mise à jour tous les mois : ICI

Pour rappel, les premiers stades à repérer : présence des œufs (à la face inférieure des feuilles) et des adultes
(Crédit Photos : Jérôme POULARD coopérative UNIRE) - (Crédit Photo : Carole BAGUENARD FREDON NA)
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Pomme de terre sont les suivantes :
CDA 17, CDA 19, CDA 23, CDA 47, CDA 87, FREDON Nouvelle-Aquitaine, Comité Centre et Sud,
Midi Agro Consultant, Ortolan, Coopérative UNIRÉ

Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Aquitaine-Limousin Poitou-Charentes dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).

" Action du plan Ecophyto piloté par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et financier de l'Office français de la Biodiversité ".

Licence Ouverte Etalab