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Récolte sur tous les secteurs.
Animateur filière
Magalie LEON-CHAPOUX Union Interprofessionnelle Châtaigne Sud-Ouest cmagalie@hotmail.com
Directeur de publication
accueil@na.chambagri.fr
Supervision
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention
" extrait du bulletin de santé du végétal Grand Sud-Ouest Châtaignier N°X du JJ/MM/2021 "
Carpocapse de la châtaigne : Fin du vol.
Pourritures sur fruits : Conditions d'expression favorables.
Vers de la châtaigne : Présence faible à forte selon les vergers de la tordeuse, du carpocapse et du balanin.
Septoriose : quelques symptômes visibles.
On constate un retard de début de récolte d'environ 10 jours. La récolte des précoces Bouche de Bétizac, Bournette, Précoce Migoule, a commencé le week-end dernier au Nord de l'Aquitaine, tandis qu'elle bat son plein cette semaine sur les autres secteurs.
Les dégâts sont visibles dans les châtaignes tombées au sol et souvent sans que la larve ne se voit (elle est déjà sortie du fruit laissant une galerie et un gros trou dans la châtaigne).
Observations du réseau : fin du vol. Des larves de tailles différentes sont visibles dans la châtaigne.
Résultats de piégeage de Cydia splendana - Réseau BSV Sud-Ouest
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La ponte débute 4 à 5 jours après l'accouplement des femelles. L'éclosion débute 10 à 12 jours après la ponte. La larve peut atteindre jusqu'à 12 à 16 mm et présente une couleur blanche ou rosée en fin de développement.
Evaluation du risque : les châtaignes de toutes les variétés commençant à chuter, plus aucune protection n'est envisageable au verger.
Les larves sont en train de se développer dans le fruit. Aucune protection au verger n'est envisageable à ce stade.
Les conditions humides de ces derniers jours et la période d'ensoleillement annoncée sont favorables à l'expression des pourritures dans les châtaignes. Il ne faut donc pas laisser longtemps les fruits au sol. Les premiers lots de Bouche de Bétizac reçus en coopérative sont atteints à hauteur d'environ 10 % mais de façon très hétérogène d'un lot à l'autre (lots très sains 0 % à très pourris 35 %). Les premiers apports de Marigoule sont sains.
Le risque de développement est maximum.
Pour limiter les risques de développement de pourritures des fruits et des larves des insectes il est donc important de :
Ramasser sur un sol propre : broyage fin avant récolte.
Récolter les fruits au plus vite après leur chute, si possible tous les deux ou trois jours, pour limiter les infections par des microorganismes pathogènes et empêcher la migration des larves de carpocapse dans le sol (=> rupture du cycle, potentiellement moins d'adultes en 2022).
Stocker rapidement les fruits au froid afin d'éviter l'échauffement en palox, et les risques liés de fermentation ou de développements fongiques.
Réaliser un broyage post-récolte afin de favoriser la dégradation des bogues, de leurs ravageurs et maladies, mécaniquement et par les micro-organismes du sol.
L'attaque de ce champignon a lieu dès le mois juillet en cas d'humidité importante dans le verger, et l'expression au niveau des feuilles est visible à partir du mois d'août. Les variétés hybrides sont pour la plupart résistantes. Marron de Goujounac, Bouche Rouge sont sensibles, à un tel point que parfois la chute prématurée des feuilles peut engendrer une perte de récolte. Cette année des symptômes sont visibles sur Bournette, Bellefer sans pour autant avoir un impact important sur le grossissement des fruits.
Le broyage des feuilles après la récolte favorisera la dégradation du champignon.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Office Français de la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".