Référents filière & rédacteurs
j.balajas@ctolivier.org
Caroline GOUTINES Centre Technique de l'Olivier
c.goutines@ctolivier.org
Directeur de publication
André Bernard Président de la chambre régionale d'Agriculture Provence Alpes-Côte d'Azur Maison des agriculteurs 22 Avenue Henri Pontier 13626 Aix en Provence cedex 1 contact@paca.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service régional de l'Alimentation PACA 132 boulevard de Paris 13000 Marseille
La phénologie des oliviers est très hétérogène en fonction des parcelles, les stades BBCH varient entre 07 et 52. Dans certains secteurs, les bouquets floraux commencent déjà à se développer.
La situation pour l'œil de paon est stable, le risque est faible à modéré pour les parcelles sous influence littorale. Attention car des épisodes contaminants sont prévus dans les deux prochaines semaines dans la majorité des secteurs.
Cercosporiose : le risque est faible dans l'arrière-pays et fort sur le littoral.
Les larves sortent ou sont sorties des galeries circulaire (mines) dans la majorité des secteurs. Cette génération phyllophage n'occasionne pas de dégâts directs sur la production. Restez vigilants, l'apparition des premiers papillons anthophages est imminente !
Quelques cochenilles peuvent être aperçues, le risque est faible à modéré. Restez vigilants. Il est possible de supprimer les parties atteintes lors de la taille.
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Prévisions du 24 mars au 29 mars (source : Météo France) :
Département / Jour
Ven
Sam
Dim
Lun
Mar
Mer
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Var
Bouches-du-Rhône
Vaucluse
Drôme
Ardèche
Gard
Hérault
Aude
Pyrénées orientales
Des averses sont prévues vendredi dans l'arrière pays Héraultai et Audois, la drôme et dans la moitiée Nord de l'Ardèche, et dimanche dans l'arrière pays Audois et Gardois. Ces prévisions
sont suceptibles d'évoluer rapidement.
Le temps se radoucit et les températures sont printanières. La pluviométrie est toujours déficitaire par rapport aux normales malgré quelques pluies et épisodes de neiges. Les sols, en fonction de leur caractéristiques (type, structure, réserve utile, ) peuvent en être impactés, d'où la necessité de vérifier l'humectation du sol en profondeur (jusqu'à 30 ou 60 cm). Vous pouvez consulter le bulletin hydrologie de Météo France. Des mesures de restriction d'eau de vigilance à alerte renforcée sont en place dans certains départements, pour les consulter : Propluvia - Accueil (developpement-durable.gouv.fr)
BSV arc-méditerranéen Oléiculture n°2 du 23/03/2023 reproduction seulement dans son intégralité,
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BBCH 07 : L'ébauche des deux premières feuilles s'étale mais elles ne sont pas encore séparées.
BBCH 37 : Les pousses ont atteint 70% de leur taille finale.
BBCH 51 : Début du gonflement des boutons floraux.
Stade BBCH 09
BBCH 52 : Début du développement des bouquets floraux dressés à l'aisselle des feuilles.
Stade BBCH 52
Stades phénologiques, source : France Olive.
La phénologie des oliviers est très hétérogène en fonction des parcelles, les stades BBCH varient entre 07 et 52.
Des bouquets floraux en développement précoce ont été observés dans les Alpes maritimes, le Var, le Gard et les Bouches du Rhône.
L'œil de paon et la cercosporiose sont deux maladies fongiques problématiques sur l'olivier. Elles provoquent des dégâts importants (défoliation) qui peuvent impacter la production.
Le champignon Fusicladium oleaginum est à l'origine de la maladie de l'œil de paon (ou Cycloconium).
Le champignon provoque l'apparition de taches circulaires brunes (jeunes taches) à blanchâtres (vielles taches) sur la face supérieure des feuilles (photos ci-contre).
Cette maladie entraine une chute foliaire non négligeable en cas de forte infestation.
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Le champignon Pseudocercospora cladosporioides est responsable de la cercosporiose. Les symptômes sont visibles sous différentes formes : l'apparition d'un feutrage grisâtre sur la face inférieure (photo ci-contre) et/ou le jaunissement de la face supérieure des feuilles. Cette maladie provoque également une chute foliaire en cas de forte infestation, dommageable pour la production.
Pour davantage d'informations sur ces maladies, vous pouvez consulter le BSV du 09 mars ou le webinaire sur les maladies du feuillage, disponible sur le site de France Olive, rubrique Actualité.
Contaminations par les maladies :
Pour les deux champignons, il y a une phase de latence entre la contamination de la feuille et l'apparition des tâches ou du feutrage. Cette phase d'incubation du champignon dans la feuille est variable et dépend des conditions météorologiques, elle peut aller de 2 à 14 semaines pour l'œil de paon et de 6 à 14 mois pour la cercosporiose.
Les contaminations de l'œil de paon ont lieu entre des températures comprises entre 8 et 24 °C avec un optimum de 16 °C, lors d'humidité relative supérieure à 85% pendant au moins 6h, les feuilles sans distinction d'âge peuvent être contaminées.
Les contaminations de cercosporiose ont lieu à un optimum de températures comprises entre 15 et 25 °C et de forte humidité relative (HR>80%) et/ou pluies.
ATTENTION : L'absence de tâches visibles ne veut donc pas dire l'absence de maladies des feuilles. Les maladies fongiques impactent d'autant plus les oliviers s'ils ne présentent pas ou peu de nouvelles pousses qui pourraient compenser les défoliations causées et limiter ainsi l'affaiblissement des arbres.
Les conditions climatiques actuelles sont favorables aux contaminations de maladies fongiques sur l'ensemble de la zone oléicole.
Globalement la présence de symptômes d'œil de paon est inférieure à l'année dernière à la même période, sauf dans certaines parcelles dans le Var et dans le Gard.
La situation sanitaire des vergers s'observation stagne depuis le dernier bulletin, La pression de cercosporiose est élevée dans certains vergers et des feuilles atteintes de moins de 11 mois ont été observées (reflet de contaminations des jeunes pousses à l'automne 2022 supposées). La pression des maladies fongiques est plus élevée dans les secteurs sous influences littorales.
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Nous sommes dans une période très favorable au développement des maladies fongiques, il est important d'aller sur les parcelles pour observer si les feuilles ont des taches d'œil de paon et/ou un feutrage gris-noir sur la face inférieure des feuilles pour la cercosporiose !
D'après le modèle Œil de paon (C. Roubal, 2017) , un à plusieurs épisodes contaminants sont prévus dans les 14 prochains jours dans la majorité des secteurs, restez vigilant et surveillez la météo !
| Secteur | Littoral | Intermédiaire | Arrière-Pays |
| Variété | Sensible Peu sensible | Sensible Peu sensible | Sensible Peu sensible |
| Risque évalué | Modéré Faible à Modéré | Faible à Faible Modéré | Faible |
Secteur
Littoral
Intermédiaire
Arrière-Pays
Risque évalué
Modéré à Fort
Faible à Modéré
Faible
Le risque évalué est valable à court terme, basé principalement sur les observations récentes
(symptômes visibles et symptômes latents d'œil de paon révélés par un test soude dans certains cas), réalisées par les techniciens sur les parcelles suivies, et les conditions météorologiques à venir des parcelles du réseau. Ce risque est à pondérer avec d'autres paramètres comme l'inoculum présent dans les parcelles, la défoliation ou la sensibilité variétale, et ne prend pas en compte le niveau de protection des parcelles.
Plusieurs éléments comme la prophylaxie peut être mis en œuvre afin de limiter l'apparition de symptômes.
La taille améliore la circulation de l'air au sein de l'arbre et du verger et favorise l'assèchement de la frondaison. Nous sommes en fin de période de taille des oliviers.
Il est aussi conseillé de compenser la perte foliaire, causée par les maladies du feuillage, par le développement de nouvelles pousses. Une bonne fertilisation des arbres, adaptée à leurs besoins, favorise le renouvellement du feuillage. Afin de connaitre les besoins des arbres, il est encore temps d'établir un diagnostic précis de l'état nutritionnel des arbres par analyses foliaires avant la reprise végétative
(jusqu'à fin mars). Vous trouverez toutes les informations utiles à ce sujet sur le site de France olive dans la rubrique analyse foliaire.
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Les larves de teigne de la génération phyllophage sont aperçues, ces larves vont donner les adultes (papillons) qui vont pondre et donner naissance aux larves qui vont occasionner des dégâts lors de la floraison sur boutons floraux et fleurs.
Pour plus d'informations, consultez la page sur la teigne sur le site de France Olive. Vous pouvez également consulter l'article dédié dans le Nouvel Olivier N°127.
Symptômes et présence de teigne, source : Centre technique de l'Olivier
La photo de gauche illustre un symptôme " circulaire " causé par une larve de deuxième ou troisième stade (sortie d'hiver). Sur la photo de droite, la larve sort de sa galerie.
L'observation de ce type de galerie est signe d'activité récente du ravageur.
Des larves de teigne et des mines sur les feuilles sont observées dans les parcelles suivies, ces larves n'occasionnent pas directement des dégâts préjudiciables à la production. Le risque prévisionnel sur la prochaine génération selon les départements est de faible à fort, il dépend des caractéristiques des parcelles et du niveau de protection des années précédentes :
| Département | Cochenille noire |
| Hérault (34) | Faible à Modéré |
| Gard (30) | Faible à Fort |
| Drôme (26) | Faible |
| Vaucluse (84) | Faible à Fort |
| Var (83) | Faible à Modéré |
| Alpes-Maritimes (06) | Faible |
| Bouches-du-Rhône (13) | Faible |
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Vérifiez dans vos parcelles la présence de mines (galeries rondes ou en forme de " C ") car c'est le signe de la présence d'une population active qui va engendrer la génération anthophage qui occasionne des dégâts sur boutons floraux. L'observation de ces mines permet d'évaluer en partie la pression du ravageur sur votre parcelle.
Pour l'instant, surveillez simplement l'évolution des populations de teigne !
La période propice d'intervention ce situe à partir du gonflement des boutons floraux sur les inflorescences.
Favorisez ses prédateurs (larves de syrphes, araignées, ) et parasitoïdes naturels !
Quelques cochenilles sont observées dans certaines parcelles à faible intensité. En fonction des familles, certains stades larvaires sont mobiles, c'est le moment où elles sont le plus vulnérables ! A cette période, les cochenilles noires vivantes sont majoritairement au stade larvaire L3 (stade hivernant) de couleur marron-brune, moyennement bombées. N'hésitez pas à vérifier si les larves sont bien vivantes (écraser entre deux doigts une cochenille). Les fourmis favorisent leur dispersion et les protègent des attaques de prédateurs et parasitoïdes naturels car elles se nourrissent du miellat produit par les certaines cochenilles.
Le risque évalué est modéré sur les parcelles avec des foyers de cochenille, il est faible dans les autres parcelles. Les risques annoncés correspondent aux risques potentiels connus des rédacteurs et ne tient pas compte des spécificités de votre exploitation.
Si possible éliminez les rameaux ayant des agrégats de cochenilles pendant la taille. C'est en ce moment qu'il faut agir !
Des huiles de paraffine sont autorisées en traitement généraux, selon les familles elles ont une action sur les stades hivernants (coccidae, diaspididae) et jeunes stade larvaires mobiles. Vous trouverez la liste des produits de
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biocontrôle sur ce lien et des informations sur leur utilisation contre les cochenilles en oléiculture dans le cahier de l'oléiculteur.
Vous pouvez limiter l'action symbiotique des fourmis en installant de la toile de jute engluée autour du tronc des oliviers pour les empêcher de monter dans la frondaison. A renouveler régulièrement pour une efficacité optimale de la glue.
Favorisez ses prédateurs (larves de syrphes, araignées, ) et parasitoïdes naturels !
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Le BSV est un outil d'aide à la décision, les informations données correspondent à des observations réalisées sur un échantillon de parcelles régionales. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs et ne tient pas compte des spécificités de votre exploitation. Par conséquent, les informations renseignées dans ce bulletin doivent être complétées par vos propres observations avant toute prise de décision.
Centre Technique de l'Olivier GOUTINES Caroline - BALAJAS Julien
DRAAF - SRAL PACA Chambres régionales d'agriculture Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur
Christine Agogué CA 11 Margaux Allix CivamBio 66 Corinne Barge CIVAM oléicole 13 Edgar Raguenet Groupement des Oléiculteurs de Vaucluse Bastien Signoret / Joshua Berthomeu - Coopérative du Nyonsais Benoit Chauvin Buthaud CA 26 Cécile Combes GE des coopératives oléicoles du Gard et de l'Hérault Célia Gratraud Consultante en oléiculture Maud Damiens CA 06 Sébastien Le Verge Conseiller indépendant 13/83 Nathalie Serra-Tosio SIOVB (Baux de Provence) Alex Siciliano GOHPL (Haute Provence et Luberon) Fanny Vernier CA 83 François Veyrier CETA d'Aubagne
Action du plan Ecophyto pilotée par les Ministères chargés de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et financier de l'Office français de la Biodiversité.
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Cette note vise à accompagner la démarche agro-écologique portée par le Bulletin de Santé du Végétal. Elle propose une synthèse de 2 pages sur un volet biodiversité associé à la santé générale des agro-écosystèmes.
emblématique de la pollinisation, l'Abeille domestique, ne travaille pourtant pas seule : près de 1000 espèces d'abeilles sauvages vivent en France Brins Mascotte métropolitaine. Avec elles, un cortège immense d'autres insectes s'associe à la diversité de eurs et d'habitats qui se complètent pour former des écosystèmes riches, d'infos productifs, résistants et résilients. L'agriculture, qui en dépend, peut jouer pour eux comme pour elle-même, un rôle favorable comme défavorable très important.
En Europe, lorsque des évaluations existent, elles montrent que, souvent, plus de 40 % des espèces d'abeilles sont ou peuvent être menacées. Dans l'hexagone, on estime que le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles mellifères ces 20 dernières années, a divisé par 2 la production de miel
La diversité de ce que nous pouvons nommer abeilles, regroupe près de 20 000 espèces dans le monde, sociales (+-20%) ou solitaires (+-80%), généralistes ou spécialistes, à langue courte ou longue pour butiner des eurs à formes singulières. Elles incluent les bourdons. Leur importance dans la sécurité alimentaire mondiale est bien établie et des études concernant plusieurs cultures à des échelles locales font consensus : le rendement baisse lorsque l'abondance et la diversité des pollinisateurs diminuent.
Gilles Saint Martin, CC BY-SA 2.0
Christian Fischer, CC BY-SA 3.0
article [INRAE.fr] | article [the conversation.com]
Par Beatriz Moisset, CC BY-SA 3.0
doc [gouv] | Radio [radiofrance.fr]
article [INRAE.fr] | article | article
L'observation des abeilles sauvages et de leurs habitats ouvre un champ de découverte des très nombreux insectes qui travaillent et nous entourent au quotidien. Elle permet d'identi er les contraintes comme des leviers favorables à la biodiversité comme à la production agricole.
Fév.
Activité type
Un zone de sol à nu, trouée d'ori ces de galeries, indique probablement la présence d'abeilles des sables du genre Andrène .
Des feuilles "poinçonnées" localement de manière propre et ronde, suggèrent la présence de Mégachiles
Des trous bouchés par de la terre, dans le bois, un nichoir, ou vos rebords de fenêtres, indiquent sûrement la présence d'Osmies .
Abeilles / calendrier indicatif général du cycle d'activité, avec d'importantes différences selon les espèces.
Avril
Juin
Juil.
Période d'observation optimale, en journée par beau temps
Recommandations agronomiques générales en faveur des abeilles sauvages, non exhaustives et sans considération des systèmes de culture, des enjeux écologiques et règlements spéci ques, et des techniques à appliquer :
Éviter et limiter généralement l'usage de produits phytopharmaceutiques, particulièrement d'insecticides en période d'activité forte des pollinisateurs ( min . Avril - Août).
Raisonner le désherbage, privilégier les moyens physiques et mécaniques, notamment entre Avril et Août
Préserver et aménager une diversité d'habitats et micro-habitats : talus, fossés, friches, rocailles, chemins non arti cialisés, haies, bois, souches, branches et arbres morts au sol ou sur pieds, buissons, ronciers, murets et pierriers, tas de sables et graviers, mares, etc.
Préserver et développer la diversité et l'abondance générale de eurs au long de l'année : prairies, jachères sauvages, bandes enherbées, ourlets buissonnants, haies et arbres isolés d'essences locales.
Développer un maillage connecté de bandes de ore sauvage en bordures des parcelles, et le relier aux autres habitats pour optimiser les distances entre gîtes (nids) et couverts ( eurs) < 100-300 mètres .
Gérer les milieux herbacés de manière extensive et différenciée : échelonner fauches et pâturages dans le temps, préserver des eurs jusqu'au plus tard possible.
Éviter et limiter la fertilisation minérale notamment des bords de champs, des prairies et milieux non-cultivés pour éviter l'appauvrissement de la diversité oristique.
Privilégier les semences d'espèces locales pour la ore cultivée ou pour tous travaux de eurissement.
Développer les couvertures du sol et éviter son travail, notamment entre début d'hiver et début de printemps pour préserver les nids d'abeilles terricoles.
Intégrer des prairies dans le système et les rotations culturales.
Abeilles / réglementation + info [agri.gouv.fr]
La réglementation sur l'utilisation des produits phytopharmaceutiques a été modi ée pour renforcer la protection des abeilles et des insectes pollinisateurs : l'arrêté ministériel du 20 novembre 2021 prévoit désormais une évaluation et une autorisation spéci ques pour l'utilisation de tous les produits phytopharmaceutiques en période de oraison. Il xe en outre une plage horaire pendant laquelle ces traitements peuvent être réalisés. Ces prescriptions s'ajoutent à celles xées dans les autorisations de mise sur le marché.
Observatoire Agricole de la Biodiversité (OAB)
Office pour les Insectes (OPIE) | PNA Pollinisateurs
Observatoire des abeilles | Réseau APIFORME
Réseau Florabeille | association Bee Friendly
Oct.
Nov.
Dec.
Derniers vols
Métamorphoses des larves Hivernation
+ Illustration
Vignes en bio, sur les coteaux de la Gironde, bordelais.
participe à divers réseaux : l'OAB et Bee Friendly par exemple, qui me permettent d'échanger sur les soins aux abeilles et d'observer la présence d'espèces étonnantes.
Je travaille avec les couvertures du sol et les engrais verts, mes parcelles sont toutes en herbes et en eurs désormais. Mes sols se restaurent, et ça bourdonne.
Je laisse vivre les bordures et je replante actuellement des haies, dont divers arbres fruitiers (pêchers, abricotiers, ...). Je projette de creuser des mares et remonter des murets de pierres sèches.
Dans l'ensemble, mes vignes semblent bien mieux résister au stress hydrique et au gel, grâce aux herbes notamment. Les raisins sont beaux cette année 2022 malgré la sécheresse.
Je dirais qu'il ne faut pas avoir peur de laisser de l'herbe, ce n'est pas sale. Et puis, chaque vie est importante. "
Conception / rédaction / contact : Victor Dupuy (MNHN - réseau 500 ENI) - victor.dupuy1@mnhn.fr